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Acériculture : la plus prolifique saison au Bas-Saint-Laurent

durée 18 juillet 2014 | 06h17
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Les 560 entreprises acéricoles du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie ont connu la plus prolifique saison de l’histoire en 2014 avec une récolte de 25 634 134 livres de sirop soit une production de 3,18 livres à l’entaille, surpassant ainsi et de loin la moyenne enregistrée à l’échelle québécoise qui a été de 2,67.

    Ces chiffres ont été compilés à l’issue de la dernière saison qui a pris fin dans les premiers jours de mai dernier.

    Comme à chaque année, c’est la région de Chaudière-Appalaches qui livré le plus fort volume de sirop à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec soit près de 41 millions de livres mais il faut tenir compte que c’est dans cette région qu’on dénombre le plus d’entailles, soit près de 17 millions comparativement à un peu plus de huit millions au Bas-Saint-Laurent/Gaspésie. C’est aussi dans Chaudière-Appalaches que l’on répertorie aussi le plus grande nombre d’entreprises acéricoles au Québec soit 3 293. La moyenne à l’entaille y a été de 2,43 livres cette année.

    La région de l’Estrie vient au troisième rang avec une production de plus de 19 millions de livres de sirop et une moyenne de 2,60 / entaille. Cette région compte 820 entreprises qui exploitent près de 7,5 millions d’entailles.

    DANS LA RÉGION

    En 2013, il s’était produit 2,9 livres à l’entaille pour une production totale de 24 millions de livres de sirop au Bas-Saint-Laurent/Gaspésie. La présidente du syndicat des producteurs acéricoles de la région, Sylvie Laliberté, indiquait le printemps dernier que rien ne laissait présager pour les acériculteurs que la saison se conclurait sur une note aussi positive après un début très décevant, voire inquiétant. « La première semaine d’avril a été médiocre. En fait, les coulées ont été moyennes jusqu’à quelques jours de Pâques. Mais à partir du 15 ou du 16 avril, elles ont été payantes et n’ont jamais arrêté. »

    Les érables ont alors ressuscité et on a assisté dans plusieurs cas à une coulée d’une livre ou plus à l’entaille durant le congé pascal. La météo a été largement favorable durant la dernière quinzaine d’avril.

    Dans certains secteurs de la région, la saison s’est terminée avant la fin du mois d’avril, surtout dans les érablières aménagées en versant sud. Par contre, dans d’autres coins du territoire, notamment au Témiscouata, les opérations se sont poursuivies jusqu’au premier week-end de mai.

    Pour l’ensemble du Québec, les 42,7 millions d’entailles en production des 7 300 entreprises acéricoles ont produit 113,7 millions de livres de sirop d’érable. La récolte 2014 n’a pas atteint le record absolu de l’an dernier, qui était de 120,3 millions de livres, mais se situe au deuxième rang des meilleures productions, suivie de celle de 2009 avec 109,4 millions de livres. En outre, près de 75 % du sirop d’érable déjà inspecté et classé se situe dans les trois premières catégories, soit extra-clair, clair et médium. D’ailleurs, cette très bonne récolte représente près de 225 000 barils de sirop d’érable à classer et à inspecter pour les équipes de vérificateurs de la qualité.

    RÉSERVE STRATÉGIQUE

    Ce début de saison tardif a permis à la réserve stratégique de jouer son rôle en garantissant l’approvisionnement pour les différents marchés. En mars et en avril, l’agence de vente de la FPAQ a vendu 11,5 millions de livres de sirop d’érable, ce qui portait le niveau de la réserve à la fin avril, soit au début de la saison de production, à un niveau de 52 millions de livres. La réserve a été créée en 2000 afin de stabiliser l’approvisionnement et les prix et permettre ainsi le développement de toute l’industrie acéricole d’ici.

    Chaque année, environ 80 % de la production québécoise de sirop d’érable est acheminée en vrac à la fédération, le reste étant écoulé en vente au détail dans les marchés, épiceries et dépanneurs par le biais d’intermédiaires, ou directement aux consommateurs à l’érablière même ou lors de marchés publics.

     

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