Îlets D’Amours: Trois-Pistoles honore ses braves
Sur la photo on reconnait le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, le nouveau directeur de secteur de L’association des chefs en sécurité incendie du Québec, Éric Bérubé, le policier Francis Marquis, le directeur de la caserne 51, Pascal Rousseau, les enfants et des parents, et à droite, le pompier Denis Lauzier.
Une plaque de bois gravée à la main par la mère de deux des enfants secourus.
Francis Marquis.
Denis Lauzier
Pascal Rousseau.
Trois-Pistoles - En mars 2013, les pompiers de la caserne 51, Denis Lauzier et Pascal Rousseau, ainsi que le policier Francis Marquis de la SQ, ont secouru quatre enfants âgés de 8 à 11 ans prisonniers des îlets D’Amours. Un peu plus d’un an plus tard, leur courage et leur détermination ont été soulignés lundi soir par le conseil de ville de Trois-Pistoles lors d’une cérémonie empreinte d’émotion.
Évidemment le public, parents et amis, était convié à la soirée. Les enfants, après avoir raconté leur expérience, ont offert une plaque en bois gravé à la main par la mère de deux des petites filles sauvées par les trois hommes. Une statuette leur a aussi été remise.
« Ça a été une belle cérémonie, c’était touchant », a d’entrée de jeu commenté l’un des trois secouristes honorés, Pascal Rousseau. « Le maire a pris la parole, puis les enfants ont raconté leur expérience. Nous avons ensuite pu parler aux gens présents. Il y a avait beaucoup d’émotion. »
Pascal Rousseau, Denis Lauzier et Francis Marquis, trois hommes à l’étoffe de héros.
SECOURS
Les enfants avaient été portés disparus depuis déjà un moment. Ce soir-là, c’est Emy-Rose Pettigrew, amie des quatre enfants qui a signifié à sa mère, Stéphanie Lemelin, que ces derniers avaient fait part de leur intention de se rendre aux Îlets D’Amours. Cette information cruciale a été au cœur des recherches et c'est à partir de cette donnée que les secouristes à la nuit tombée se sont dirigés vers les Îlets.
Plutôt que d’attendre l’arrivée de l’équipe de sauvetage de Mont-Joli, les trois hommes, sachant les enfants seuls, dans le noir et le froid, se sont aventurés à pied sur la glace. Une glace qui a vite fait place à de la boue puis à de l’eau. « Il fallait les trouver », nous racontait le directeur de la Caserne 51, Pascal Rousseau, avec toute la détermination qu’on lui connait.
« Denis a pensé que les enfants pouvaient se trouver dans un chalet du côté nord. Effectivement, nous sommes tombés sur des traces qui nous ont menés à un chalet, défoncé. À l’intérieur, les jeunes s’étaient blottis dans un lit afin de se réchauffer. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire. »
C’est avec deux des quatre enfants sur ses épaules que le directeur Rousseau a regagné la berge. Denis Lauzier et Francis Marquis, trempés, portaient les deux autres enfants. La traversée de près d’un kilomètre et demi s’est effectuée en près d’une trentaine de minutes. Les enfants étaient sains et saufs.
2 commentaires
En tant que natifs de Trois-Pistoles, nous sommes fiers de vous.
Pascal: Tu as un oncle et une tante à Ste-Julie qui sont fiers de toi!