TransCanada présente ses plans préliminaires
Cacouna – Les plans préliminaires de l’Oléoduc Énergie-Est et du terminal maritime de Cacouna ont été présentés par TransCanada à la salle paroissiale de Cacouna mardi soir.
Selon ces prévisions, le terminal maritime de Cacouna recevrait du pétrole brut en provenance de l’oléoduc du projet Énergie Est qui parcourrait le Canada d’Hardisty en Alberta et de Moosomin en Saskatchewan vers le Québec et le Nouveau-Brunswick.
Le pétrole serait stocké à Cacouna avant d’être transporté par pétrolier, ou d’être acheminé par oléoduc vers l’est. Le terminal devrait recevoir entre deux et quatre pétroliers par semaine. Un autre terminal semblable à celui de Cacouna serait construit à Saint-John, au Nouveau-Brunswick.
Selon les estimations les plus récentes de TransCanada, le projet génèrerait environ 2 milliards de recettes fiscales supplémentaires pour le Québec, pour la phase de conception (6 ans) et d’exploitation (40 ans). Dix milliards de dollars seront générés pour le Canada.
Le projet Oléoduc Énergie-Est de TransCanada devra passer devant l’Office national de l’énergie avant d’être mis de l’avant. Le tracé préliminaire présenté lors des rencontres pourrait être changé en fonction des demandes locales.
RÉACTIONS À CACOUNA
Après la manifestation qui a regroupé quelques centaines de personnes le 27 avril à Cacouna, le porte-parole de TransCanada, Philippe Cannon, s’est fait rassurant. « Les gens entendent toutes sortes de choses de la part des opposants. Au lieu de juste se fier aux mythes qu’elle entend, la population peut avoir les faits par rapport à l’industrie en venant aux rencontres d’information.»
Il a d’ailleurs affirmé avoir un dialogue ouvert avec la communauté Malécite. «La chef Anne Archambault est venue cueillir des informations aujourd’hui. Elle était satisfaite, même positive, je vous dirais», a-t-il indiqué.
Quant au projet de cale sèche qui avait été soulevé pour l’occupation du port de Cacouna, Philippe Cannon propose une cohabitation des deux entreprises. « Les canaux de communication sont ouverts entre les deux compagnies. Ce n’est pas lui ou nous, les deux peuvent très bien collaborer» a-t-il expliqué.
LEVÉS SISMIQUES
TransCanada a également confirmé avoir procédé à des levés sismiques au cours des derniers jours au port de Gros-Cacouna. Ces travaux visent à tester le fond marin afin d’y construire les installations. Ils produisent d’importantes ondes sonores dans le fleuve Saint-Laurent. Le permis des Pêches et Océans Canada obtenu par la compagnie l’autorise à effectuer des levés sismiques à partir du 10 jusqu’au 30 avril.
18 commentaires
Quant à la faune et la flore avoisinante, qui s'en soucie ? Ce n'est qu'un marais, après tout.
Et les bélugas ? Bah, il y en a plein le fleuve...
Si le projet se finalise, on aura une belle catastrophe écologique -et économique, ça coûte cher les marées noires.
Des emplois, oui, mais à quel prix ?
Toujours le mêmes réponses ridicules de P.Cannon par rapport à la réalité.
Un jeu de cache-cache.
Selon la méthode d'évaluation de TransCanada:
" Atténuer. Minimiser. Réduire. Minimiser. Négligeable.Infime. Nul et Sans conséquence.
L'alarme sociale est en route...à suivre...
Pourquoi une marée noir ?
Il y a plusieurs ports pétrolier au monde et ce sont des installation très sécuritaire .
Il t a un port pétrolier a Lévis , y a t il eu une marée noir ? Non
Photo vedette
Avec ces grands sourires de circonstance.
Qu'Est-ce qu'il y a de risible sur le tableau en affiche?
Quelques exemples: pour les relevés sismiques, les employés commencent par envoyer des sons faibles pour "faire partir les bélugas". C'est pourtant LEUR habitat de mise bas!
Un autre monsieur soutient que TransCanada n'est pas responsable de la pollution en Alberta pour les sables bitumineux: elle ne fait que le transporter. " Donc, elle est son complice! ai-je répondu. " Le monsieur n'a fait qu'éluder la question, m'invitant à m'adresser à un second monsieur affecté aux plaintes. Aussi, le premier monsieur m'a dit que la production de bitume aurait augmenté sans TransCAnada. " Quoi? lui ai-je dit. C'est absolument faux! Les pétrolières n'auraient pas augmenté leur production d'un million de barils de pétrole par jour sans cet oléoduc! " Ainsi, nous avons une compagnie qui comme Ponce Pilate, se lave les mains de tout.
Autre monsieur aux réponses pour le moins inquiétantes ou incomplètes: celui affecté aux mesures d'urgence. Je lui ai demandé ce qui arriverait en cas de déversement dans le fleuve: comment récupérer le pétrole lourd qui coule au fond de l'eau? Il s'est contenté par 2-3 fois de me dire que tout serait fait pour que cela n'arrive pas. Ainsi, ils font de la prévention mais sont bien incapables de dire ce qu'ils vont faire pour recueillir le pétrole en cas d'accident. Rien pour me rassurer! C'est supposément possible de recueillir le pétrole lourd dans une rivière, mais dans le fleuve.
Ensuite: les messieurs de l'environnement, qui, il faut le dire, connaissaient bien leur sujet. L'un d'eux m'a parlé de mesures d'atténuations pour le marais et les bélugas. Ces mesures deviendraient obligatoires car la loi oblige à respecter les propositions du BAPE. Reste à voir!
Ensuite, il a affirmé qu"un certain niveau de bruit ne dérange pas les oiseaux." Ah non? Comment ça alors, les oiseaux que j'observe s'enfuient plus loin au marais dès qu'un camion passe? Étrange.
Qui reste-t-il... Ah oui, le monsieur de l'ingénierie. Ils ont de l'équipement pour prévenir les fuites dans l'oléoduc, mais ils ne l'emploient qu'une fois aux TROIS ou CINQ ans! Me voilà très rassurée, merci! " C'est l'Office de l'énergie qui dicte les lois, de dire le monsieur. "
Quand je lui dit que prévoir une seule valve d'arrêt aux 30 kilomètres est un scandale, il me dit encore que c'est l'Office qui fixe les règles. Ainsi, m'expliquait-il, les 30 kilomètres de pétrole contenus dans cette portion de tuyau vont se déverser au complet en cas de rupture complète, avant que toute la ligne soit arrêtée. Heureusement pour nous, ce scénario est paraît-il, presque impossible. En cas de "simple" fuite, il n'y aura plus assez d'air, en théorie, pour que le pétrole puisse s'échapper.
Quelques points positifs: en cas d'accident, entendons par là de catastrophe écologique, Transcanada va payer tous les frais de décontamination, quels qu'ils soient. Aussi, la compagnie ne cherchera pas à dissimuler les fuites: "si on le cachait, les journalistes le feraient savoir", dit-il." Vous le savez en raison d'une expérience passée? ai-je eu envie de répondre. De bonne foi, je n'ai pas posé la question.
Ensuite: l'oléoduc va être enterré partout, sauf au port pétroliers : il passera par-dessus le fleuve, et non dessous. Il passera cependant sous l'autoroute qui longe le marais: en cas de fuite, ç'en est fini du 3e meilleur site ornithologique du Québec, avec ses espèces menacées comme le hibou des marais. La semaine dernière, j'y voyais mes 2 premiers spécimens.
Voilà, je me garde quelques arguments en réserve!
@david
Correction
Prenez note que des déversements et des feux ont déjà eu lieu à St-Romuald dans le fleuve, Lévis , Lauzon et Québec .
Références dans les archives
Selon votre théorie vous êtes aussi complice car nous acceptons , comme québécois , un chèque , à chaque année , de 9 milliards en péréquation principalement du à la richesse créer par les sable bitumineux
En passant il y a déjà plusieurs pétroliers qui passe juste en face de cacouna pour faire venir notre pétrole d'Afrique du nord ou il exploite les enfants et battent les femmes, mais encourager ces producteurs ce n'est pas grave car il faut protéger le Hibou des marais....
Parlons d'un sujet à la fois et non d'une multitude imaginaire ok..
40 nations -----40 changements d'interprétation !
La question n'est pas de savoir de qui il est préférable de se procurer du pétrole, mais plutôt de promouvoir les énergies vertes. La création d'emplois dans ces domaines est 8 fois plus élevée que dans l'industrie pétrolière. De plus, l'industrie pétrolière en Alberta a causé la fermeture de nombreuses manifactures au Québec. De 2002 a 2007, 55 000 emplois ont été perdus en raison de ce qui est appelé le mal hollandais. En effet, le prix du dollar augmente, ce qui défavorise les industries et leur fait perdre des marchés. Les emplois gagnés par l'Alberta, c'est le Québec qui les perd. Il y a un article à ce sujet ici: http://www.vigile.net/L-emploi-quebecois-dans-les-sables
http://www.vigile.net/L-emploi-quebecois-dans-les-sables
Aussi, la nature a un équilibre fragile: quand une espèce disparaît, c'est toute la chaîne qui est brisée. Nous n'avons pas à risquer des endroits critiques au point de vue environnemental pour de l'énergie, alors qu'il existe des alternatives réalistes. Nous n'avons qu'à penser à tous nos surplus d'électricité!
Fiasco de la rencontre TransCanada
Merci pour votre intervention et votre évaluation de la rencontre.
À suivre , ce n'est que le début....
On peu faire les 2 en même temps, soit avoir un port petrolier et promouvoir les énergies verte. Pour ce qui est de votre source d'information soit vigile.net, cette source n'est pas très crédible ni très objective
Avez vous une auto?
Pour la fiabilité de ma source, de nombreux experts abondent dans le sens de cette théorie de perte d'emplois. Quelques minutes de recherche vous permettront de vous renseigner sur le sujet et de trouver les experts crédibles que vous souhaitez. Le Devoir et Radio -Canada vous semblent-ils plus crédibles?
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/351237/le-canada-souffre-veritablement-du-syndrome-hollandais-selon-l-institut-pembina
http://blogues.radio-canada.ca/geraldfillion/2012/06/13/mal-hollandais-carney-ocde-alberta-mulcair/
Puisque vous n'avez pas d'auto
Ça fait au moins une opposante cohérente , bravo !!
Pour ce qui est du mal hollandais, je ne suis pas un adepte du nivellement par le bas, demeurer pauvre pour ne pas avoir à s'améliorer côté productivité. Un dollars fort nous permet d'augmenter notre pouvoir d'achat nous n'avons qu'à nous adapter, bien sur cela peut prendre quelques années pour effectuer la transition .
Taux d'insatisfaction élevée pour l'absence de réponse précise.
Contrairement à P. Cannon on ne se fie pas aux mythes. C'est du ouidire déplacé et non justifié. Début de panique.
ALERTE
Dernière nouvelle
" désormais porte-parole de TransCanada, Philippe Cannon était auparavant chef de cabinet de l'ex-ministre Line Beauchamp et il a participé au Salon Rouge à l'assermentation de Philippe Couillard .
À vous tous de juger de la suite des tactiques à venir politico- sociale.