Rivière-du-Loup – Des 850 réservistes participant à cet exercice militaire de grande envergure, on en dénombre entre 100 et 125 du KRTB, estime le sergent Sylvain Dionne. Basé à Rimouski, marié, père de deux enfants, membre des Fusiliers du Saint-Laurent depuis 1994, M. Dionne, 37 ans, est originaire de Saint-Mathieu. Aujourd’hui membre de la régulière, il a d’abord été fantassin, puis commis. Il est diplômé de l’UQAR en administration.

Pourquoi avoir opté pour les Forces armées canadiennes comme choix de carrière ? « Je me suis enrôlé pour suivre mes chums, pour vivre l’expérience. C’était avantageux puisqu’on me payait la moitié de mes études. Je suis monté en grade, quand j’ai terminé mon bac, j’étais caporal. Les conditions de travail sont intéressantes, avec un bon salaire et des jobs variés. »

À son grade de sergent, finances, s’ajoute celui de représentant d’affaires publiques.

Isabelle Provost, 32 ans, est sous-lieutenant. Née à Rivière-du-Loup et basée à Québec, elle est mariée. Elle poursuit sa maitrise en gestion de développement international et action humanitaire à l’Université Laval. Sa motivation lui vient de la crise du verglas de 1998 alors qu’elle avait 15 ans et de la famine en Éthiopie en 1984 quand, bien que bambine, elle avait été bouleversée par les images de Vision mondiale, raconte-t-elle. Elle compte terminer sa maitrise l’an prochain en stage dans un camp pour réfugiés.

Le caporal Mikaël Marquis, 24 ans, est de La Pocatière. Basé à Rivière-du-Loup, il est entré dans les Fusiliers du Saint-Laurent à l’âge de 19 ans à la suite de la recommandation d’un ami. « Je veux faire carrière dans les Forces. J’adore et je ne veux que faire ça. Le challenge qui me manquait dans ma vie civile, je l’ai dans les Forces. » Il a pour objectif de quitter l’infanterie pour travailler dans la logistique du transport.

Guillaume Gagnon-Plourde est né à Saint-Épiphane. Le jeune caporal de 23 ans s’est enrôlé à 16 ans. Il étudiait à l’École secondaire de Rivière-du-Loup. Son goût de l’aventure et de la découverte l’a guidé vers les Forces. Il en est déjà à sa huitième année de service. « J’apprends chaque jour, la passion est toujours présente, la routine n’existe pas. De plus, nous profitons de l’expérience de nos pairs. Les cours de développement créent une grande synergie parmi le groupe. »

Vivant et évoluant dans une grande confrérie, une deuxième famille, tel qu’ils la qualifient, Sylvain, Isabelle, Mikaël et Guillaume se considèrent « frères d’armes ».