L’UPA Bas-Saint-Laurent, remodelée et modernisée
Présidée par Gilbert Marquis, la nouvelle UPA du Bas-Saint-Laurent regroupe des représentants des huit MRC de la région.
Le président de l’UPA, Marcel Groleau, à gauche, à la table où siégeaient Gilbert Marquis, la directrice générale Johanne Laplante et Jean-François Rioux, administrateur à la nouvelle UPA du Bas-Saint-Laurent.
Rivière-du-Loup – C’est le mercredi 18 décembre dernier qu’avait lieu à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup l’assemblée générale annuelle de la fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent.
La rencontre des présidents des syndicats de base présents et des syndicats spécialisés avait un cachet spécial puisque c’était la deuxième fois de son histoire, vieille de plus de 83 ans, que le thème de cette AGA était « Une agriculture dynamique, forte de tous ses membres ».
Mais le fait saillant de la journée a certes été la concrétisation du projet de modernisation de l’UPA régionale qui s’aligne désormais sur le même modèle que les régions administratives du Québec, dont sur celui de la région 01, regroupant les huit MRC que sont Matane, Matapédia, La Mitis, Rimouski-Neigette, Les Basques, Rivière-du-Loup, Témiscouata et Kamouraska.
L’UPA Bas-Saint-Laurent se voit ainsi renforcée de plus de 800 producteurs et productrices agricoles des MRC de Kamouraska, Rivière-du-Loup et du Témiscouata qui faisaient partie auparavant de l’UPA Côte-du-Sud. Au total maintenant, la nouvelle fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent comptera 3 000 membres répartis dans huit syndicat locaux, soit un par MRC.
Les 120 délégués à l’assemblée ont élu à la présidence Gilbert Marquis, producteur laitier et de bouvillons d’abattage du Bic. Normand Dumais, producteur de bouvillons d,abattage lui aussi, de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie, a été élu premier vice-président.
Pour Gilbert Marquis, cette nouvelle structure positionne bien l’organisation afin de répondre encore mieux aux attentes des producteurs de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, notamment en terme de développement de l’agriculture régionale pour laquelle chaque intervention doit être considéré comme un investissement durable.
La dernière réforme en profondeur de l’organisation remontait à 1972 alors que l’Union catholique des cultivateurs (UCC) devenait l’Union des producteurs agricoles (UPA), seul organisme accrédité pour défendre et représenter les intérêts des producteurs agricoles.
Le président de la confédération de l’UPA, Marcel Groleau, était présent lors de cette assemblée générale qui marque l’histoire de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. Il a souligné la souplesse dont ont fait preuve les producteurs ayant participé à ce processus de modernisation.