Euthanasie: Jean D’Amour veut l’avis des citoyens
Rivière-du-Loup – Le projet de loi 52 concernant les soins de fin de vie pourrait être adopté, ou non, d’ici la fin de l’année à l’Assemblée nationale du Québec. Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, veut avoir l’avis des citoyens. « Pour les 50 députés libéraux, ce sera un vote libre de chaque député, un vote de conscience. En consultant les citoyens, je veux me donner la chance de poser le bon geste », a mentionné M. D’Amour.
Le projet de loi concernant les soins de fin de vie a été présenté par Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse. La section II concerne plus précisément l’aide médicale à mourir.
On peut lire à l’article 26 que seule une personne qui satisfait aux conditions suivantes peut obtenir l’aide médicale à mourir : 1- elle est majeure, apte à consentir aux soins et est une personne assurée au sens de la Loi sur l’assurance maladie (chapitre A-29); 2- elle est atteinte d’une maladie grave et incurable; 3 - sa situation médicale se caractérise par un déclin avancé et irréversible de ses capacités; 4 – elle éprouve des souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle juge tolérables.
La personne doit, de manière libre et éclairée, formuler pour elle-même la demande d’aide médicale à mourir au moyen du formulaire prescrit par le ministre. Ce formulaire doit être daté et signé par cette personne ou, en cas d’incapacité physique de celle-ci, par un tiers. Le tiers ne peut être un mineur ou un majeur inapte et ne peut faire partie de l’équipe de soins responsable de la personne. Le formulaire est signé en présence d’un professionnel de la santé ou des services sociaux qui le contresigne et qui, s’il n’est pas le médecin traitant de la personne, le remet à celui-ci. Une personne peut, en tout temps et par tout moyen, retirer sa demande d’aide médicale à mourir.
« Ce projet de loi a une portée profondément humaine. Je recueille les commentaires des gens qui m’écrivent par courriel ([email protected]) ou par courrier (186, boulevard de l’Hôtel-de-ville, bureau 1, Rivière-du-Loup, Québec, G5R 4S2) et soyez assurés que je les lirai avec la plus grande attention afin que ma décision soit empreinte du message que veut livrer notre comté à cette réflexion de société qui nous concerne tous », a conclu M. D’Amour.
Tout citoyen qui le désire est invité à venir chercher le document explicatif de l’Assemblée nationale à son bureau de comté.
13 commentaires
C'est réfléchit depuis longtemps.
"plus logique de demander notre opinion sur la hausse de taxe"
nous demander cette opinion serait une perte de temps et d'argent. Ils connaissent déjà notre opinion ;-)
Pourquoi vouloir vous donner bonne conscience et paraître magnanime en jouant les sentiments des gens ici par votre demande sur un choix qui appartient à chacun?
Auriez-vous envie de vous laver les mains d'une décision à laquelle vous serez partie prenante?
Comme vous les politiciens le dites si bien, les décisions une fois élus vous appartiennent et vous n'avez de compte à rendre à personne....jusqu'à la prochaine élection.
Ceci dit, au lieu d'interroger la population sur l'aide médicale à mourir, je pense qu'il y a des sujets nettement plus pressant.
Mon avis est que nous n'avons pas le droit d'enlever la vie sauf dans le cas où quelqu'un a commis un mertre. En 2005 ma mère était proche de la mort, elle souffrait beaucoup. Tellement, qu'elle m'a demandé que je mettre fin à ses jours. J 'ai refusé. J'ai dit à ma mère : je liu ai dit que je vais demandé le médecin d'augmenté ton médicament de morphine et je vais te frtter le dos et les jambres etc. Mais ne me demandes pas de te tuer. Aujourd'hui nous avons tiutes sirtes de drouges et de soins psllatifs que d'employer l'euthinasie est just un autre mot pour le meurtre. Nous sommes faites dans l'image de Dieu. Genèse 1, 26. Mon nom est Denis Tarko