Le 28 juin 2017
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
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Suite à l’échouement du traversier, nous tenons à
partager quelques constatations avec la popula-
tion et avec les autorités concernées.
Cette interruption de service a vite démontré
la nécessité du traversier pour assurer les activi-
tés très diversifiées de notre vie courante : trans-
port de personnes, de véhicules, de camions,
d’essence et de toutes les marchandises néces-
saires au quotidien. En tant qu’insulaires, nous
sommes confrontés à toutes sortes d’imprévus et
ce bris fait partie des éventualités que nous
acceptons d’emblée. Il n’y avait donc pas de crise
mais une situation imprévue à laquelle nous
avons dû faire face.
Immédiatement après l’incident, les membres
du personnel de la Société Inter-Rives et ceux de
la Société des traversiers du Québec (STQ) ont
tout mis en œuvre pour minimiser les effets de
cette interruption de service. On a rapidement
communiqué avec les détenteurs de réservations
et une liste fut établie selon l’ordre chronologi-
que des entrées de réservation tant pour les pas-
sagers que pour les véhicules pour lesquels une
autorisation restreinte de sortie avait été accor-
dée par Transports Canada.
Dès le lendemain des recherches pour trouver
une barge adaptée à nos conditions de naviga-
tion et d’accostage étaient entamées et le soir
même, une embarcation de type zodiac était en
service pour le transport des personnes et celles-
ci ont pu compter sur le soutien bienveillant de
l’équipage pour assurer leur confort et minimiser
les inconvénients du transport de bagages.
Certains insulaires ont cédé leur place au profit
de visiteurs, fort nombreux en cette fin de
semaine de congé.
Dans les jours qui ont suivi, un service de prêt
de voitures fut mis à la disposition des insulaires
afin de leur permettre de se déplacer sur la terre
ferme pour se rendre à leurs rendez-vous ou sim-
plement faire des emplettes. Un service de
navette a aussi été mis en place sur l’Île pour que
les personnes sans moyen de transport puissent
se rendre à leur destination. Après de nombreux
contacts, une barge fut mise en service. Un
bateau passager couvert nous est aussi arrivé ces
derniers jours. Somme toute, ce qui devait être
fait a été fait. Bravo à toutes ces personnes qui
n’ont pas ménagé leurs efforts pour atténuer les
effets négatifs de la mise hors service du traver-
sier. Le traversier est revenu en fonction le 17 juin
à 8 h après 28 jours d’inactivité. Ce délai peut
paraitre long mais compte tenu de la complexité
des réparations à être effectuées et de la bonne
collaboration entre la STQ et le chantier maritime
Océans de l’Île-aux-Coudres, tout s’est déroulé
promptement.
Dans l’ensemble, la très grande majorité des
usagers ont été satisfaits des mesures palliatives
rapidement mises en place. Aucun citoyen dans
le besoin n’a été lésé, car l’approche était de
gérer selon les priorités établies de concert avec
la Municipalité.
Rappelons que nous avons été informés que
la STQ, bien au fait de ce contexte particulier,
compte revoir son plan de mesures relatives au
service de remplacement lors de situations
imprévues, telles que celles qui ont été vécues ce
printemps. De plus, à la suite d’une rencontre
avec M. Jean D’Amour, ministre délégué aux
Affaires maritimes, qui a eu lieu à Québec le 15
juin dernier, il a été convenu qu’un comité, com-
posé de représentants de la STQ, du ministère
des Transports, de la Mobilité durable et de
l’Électrification des transports, de la Municipalité
de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, et de la
Société Inter-Rives, serait créé afin d’établir un
plan d’urgence pour faire face à une éventualité
semblable si elle se représentait dans le futur.
Gilbert Delage, président de la CPICIV
Guy Langelier,
président de la Société Inter-Rives
Jean-Paul Deschênes, citoyen
Bernard Gagnon, citoyen
Bilan de l’échouement du NM Peter Fraser
Si pour Marc Bergevin, des Canadiens de
Montréal, la croisée des chemins pour Nathan
Beaulieu était venue? Comment peut-on faire
comprendre à nos élus régionaux que la croisée
de nos chemins est venue aussi? Je ne parle pas
de hockey mais bel et bien de la fusion entre
Saint-Antonin, Saint-Modeste, Saint-Arsène,
Cacouna, Notre-Dame-du-Portage et Rivière-du-
Loup. sNous avons une Chambre de commerce
régionale, des équipements sportifs inter-munici-
paux, un service de pompiers partagé (Saint-
Modeste, Notre-Dame-du-Portage qui négocie)
ou à partager (Saint-Antonin) et la Sûreté du
Québec de la MRC. Chacun paye une part de la
facture qui est sur votre compte de taxes
(incluant celle de la MRC).
Les prochaines élections municipales arrivent
très vite et il faudrait en entendre parler pour
le bien commun de tous et pour pouvoir attirer
de nouvelles entreprises. Au lieu de parler
d’une ville centre, on parlerait de la ville
régionale (commerciale, industrielle, institution-
nelle et carrefour routier) de l’est du Québec.
Avec nos 28 211 citoyens (selon la MRC - 2014), qui
se donnent déjà la main pour faire avancer des
projets.
Voilà la vraie force économique qu’aurait ce
nombre de citoyens qui formeraient la nouvelle
ville. Présentement nous avons chacun nos for-
ces, qui sont limitées par le nombre de la popula-
tion, dans chaque municipalité. Posons-nous la
question suivante: si j’étais un investisseur, à quel
endroit j’irais m’installer ? Dans un village ou une
ville à 1000 personnes, à 20 000 personnes, ou
bien dans une ville de 28 211 citoyens et bien
organisée.
Je prédis un avenir prometteur avec cette
fusion.
Daniel Levasseur
Rivière-du-Loup
L’heure est venue...
Même si les gens avaient la possibilité
de téléphoner ailleurs qu’à Saint-Marc-du-Lac-
Long, le fait qu’ils ne pouvaient communiquer
entre eux était déplorable selon la préfète de la
MRC de Témiscouata, Guylaine Sirois. «Ils peu-
vent appeler le 911, mais s’ils ont des problèmes
et qu’ils veulent contacter quelqu’un de leur
famille avant, ils ne peuvent pas le faire», expli-
que-t-elle.
Un technicien désigné de Bell Canada de
Québec a été appelé sur place pour travailler à
rétablir le service. Il a effectué une expertise et a
constaté que plusieurs pièces étaient endomma-
gées et qu’il manquait des morceaux à la sou-
pape de sécurité. Il a dû se rendre à Rivière-du-
Loup pour ramener les pièces manquantes et est
revenu par la suite à Saint-Marc-du-Lac-Long en
soirée.
La réparation s’est avérée plus compliquée
que prévu, puisque l’installation s’est encore plus
endommagée même après avoir été réparée.
Un autre technicien a donc dû venir de Québec
pour amener une pièce manquante durant la
nuit.
Le service téléphonique a finalement repris le
matin du 27 juin vers 8h. Cependant, rien ne
garantit qu’un tel incident ne surviendra pas à
nouveau, étant donné la désuétude de l’équipe-
ment de téléphonie.
La MRC de Témiscouata travaillera donc à
trouver une alternative à ce problème qui nuit à la
sécurité publique.
Durant l’absence de service, les pompiers
et la Sûreté du Québec se sont promenés
partout dans le village pour assurer la
sécurité des résidents malgré tout.
Soulignons qu’un problème semblable est
déjà survenu il y a deux ans à Saint-Marc-du-Lac-
Long
Saint-Marc-du-Lac-Long
privée de son service de téléphonie résidentielle
•
[email protected]GENEVIÈVE DESJARDINS
La municipalité de Saint-Marc-du-Lac-Long
dans le Témiscouata a subi un important
problème de téléphonie résidentielle du
dimanche 25 juin au mardi 27 juin. Aucun
appel ne pouvait être reçu et les résidents
ne pouvaient pas s’appeler entre eux.
Notons également que le réseau cellulaire
est très faible, sinon inexistant dans cette
municipalité qui compte environ 420 habi-
tants.
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.