Le 8 février 2017
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
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Une «découverture médicale» survient lors-
que le service ne peut être assuré par le person-
nel en place et que l’établissement doit référer
les patients d’urgence à d’autres faisant partie de
son corridor de services. Du 3 au 10 février, l’éta-
blissement de santé du Kamouraska sera par
ailleurs en découverture médicale en anesthésio-
logie. Ainsi, ces patients sont référés vers le
Centre hospitalier régional du Grand-Portage de
Rivière-du-Loup, ou encore vers Québec. Plus de
médecins spécialistes y sont disponibles en cas
d’urgence, par exemple pour des cas d’accident
de la route ou de césarienne. Le Dr Jean
Christophe Carvalho, directeur des services pro-
fessionnels du CISSS du Bas-Saint-Laurent, con-
firme que des médecins dépanneurs sont appelés
dans la majorité des «découvertures médicales»
anticipées, et acceptent à 95% d’assumer ces res-
ponsabilités, moyennant des compensations
financières et logistiques. Il arrive toutefois que le
CISSS n’est pas en mesure d’en assurer la relève.
«C’est certain que nous sommes plus à risque en
anesthésiologie et en chirurgie dans les établis-
sements de Kamouraska et de Témiscouata»,
explique-t-il. Il arrive qu’aucun médecin n’accepte
de faire du dépannage ou se désiste à la dernière
minute. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent est en
recherche active de deux anesthésistes pour for-
mer une équipe solide au Kamouraska. «Il y a une
pénurie de main d’œuvre dans certaines spéciali-
tés, et c’est vrai pour l’ensemble du Québec.
L’effet est plus prononcé dans les régions éloi-
gnées. En anesthésie, 77% des postes sont occu-
pés au Bas-Saint-Laurent, et il y a encore des
départs à la retraite de prévus. Il faut trouver des
incitatifs pour les attirer en région. Nous sommes
confrontés aux mêmes lois du marché de
l’emploi», confirme M. Carvalho. Ces ruptures de
services n’ont cependant aucun effet sur la clien-
tèle en rendez-vous. Les heures de garde concer-
nent principalement les patients accueillis en
urgence dans tous les établissements de santé du
CISSS du Bas-Saint-Laurent.
De novembre 2015 à décembre 2016, les pour-
centages de «découverture médicale» en anes-
thésiologie étaient de 3%, et en chirurgie géné-
rale de 2% dans tout le Bas-Saint-Laurent.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent avise la popu-
lation qu’elle pourra maintenant retrouver tous
les avis de «découvertures médicales» des blocs
opératoires au Bas-Saint-Laurent sur le site Web
du CISSS au
www.cisssbsl.gouv.qc.ca.
Un manque d’effectifs médicaux fréquent au KRTB
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Le manque de chirurgiens et d’anesthésis-
tes au Bas-Saint-Laurent touche également
les établissements de santé de
T ém i s c o u a t a e t Kamo u r a s k a . Au
Kamouraska, les heures de garde en anes-
thésiologie et en chirurgie ont été à décou-
vert à 15 %, alors qu’au Témiscouata, le ser-
vice a été déstabilisé à 6% au cours de la
dernière année.
Dans ce dossier, André Lévesque fait face à
des accusations de conduite avec les facultés
affaiblies, de conduite avec plus de 80 mg
d’alcool par 100 ml de sang et d’entrave au travail
d’un agent de la paix. La Couronne, représentée
par Me Geneviève Blouin, souhaitait la détention
en raison «de la probabilité élevée que l’accusé
commette une nouvelle infraction». C’est que
l’homme de 63 ans possède huit antécédents
pour conduite avec les facultés affaiblies dans les
années 80 et 90.
Il a également trois antécédents pour entrave
ou voies de fait sur des agents de la paix, notam-
ment en 1995 et 2011. La juge Sonia Bérubé a tou-
tefois statué que l’accusé, sous conditions, ne
représentait «pas un risque pour la sécurité du
public».
«Les antécédents de Monsieur sont nom-
breux, mais il faut les relativiser, puisque sa der-
nière infraction, en matière de conduite avec les
facultés affaiblies, remonte à 1997 (…) Les proba-
bilités sont là, mais elles ne sont pas marquées»,
a-t-elle déclaré, saluant aussi l’honnêteté de
l’individu quant à sa consommation d’alcool heb-
domadaire.
ARRESTATION
Le 26 janvier, l’accusé a été intercepté par des
patrouilleurs de la Sûreté du Québec vers 18 h, sur
la rue Principale à Dégelis. Selon nos informa-
tions, l’ivressomètre auquel il a été soumis a
démontré un taux d’alcoolémie près du double
de la limite permise de 0,08. Après avoir échoué
l’alcootest, l’homme a résisté à son arrestation.
D’ici la suite des procédures, qui aura lieu au
début mars, André Lévesque n’a pas le droit de
conduire un véhicule à moteur et ne peut pas se
retrouver dans les bars et discothèques. Il doit
aussi être chez lui entre 22 h et 6 h (sauf en cas
d’urgence).
Alcool au volant :
un multirécidiviste remis en liberté sous engagement
•
[email protected]MARC-ANTOINE PAQUIN
L’homme de Dégelis qui avait été arrêté
pour conduite avec les facultés affaiblies,
le 26 janvier en soirée, a été remis en
liberté en attendant la poursuite des pro-
cédures. Il doit cependant respecter de
nombreux engagements.
«Pour une première infraction, l’amende mini-
male prévue pour une personne reconnue coupa-
ble de vente ou d’achat d’éperlans arc-en-ciel
provenant d’une pêche sportive est de 1 825 $, à
cela s’ajoutent des frais de 456 $ et un montant
de 456 $ de contribution pour le CAVAC, soit un
total de 2 743 $», a expliqué Luc Forest, agent de
protection de la faune.
L’employé du Service de la protection de la
faune de La Pocatière a ajouté que l’amende mini-
male s’applique pour chaque vente, donc si les
pêcheurs vendent le total de 60 éperlans à 5 per-
sonnes différentes (12 éperlans par personne),
l’amende minimale serait de 13 715 $ (5 X 2 743 $).
La population d’éperlans arc-en-ciel du sud de
l’estuaire du Saint-Laurent possède un statut
d’espèce vulnérable en vertu de la Loi sur les
espèces menacées et vulnérables du Québec
depuis plusieurs années. Pour diminuer la pres-
sion de la pêche récréative sur l’éperlan arc-en-
ciel, la limite quotidienne de capture a été coupée
de moitié, passant de 120 à 60. Et toute pêche
commerciale a été interdite.
«C’est déjà une grosse pression sur une
espèce vulnérable. Si, en plus, des gens dépas-
sent les quotas et en font le commerce, la situa-
tion de l’éperlan risque de se dégrader et de nou-
velles mesures de protection pourraient être
prises au détriment des vrais pêcheurs sportifs. Si
vous achetez des éperlans, capturés par des
pêcheurs sportifs, vous contribuez à l’augmenta-
tion de la pression de pêche et vous encouragez
les braconniers à capturer des surplus. Sans
acheteur, il n’y a pas de vendeur», a commenté M.
Forest.
«La pêche à l’éperlan, comme celle qui se pra-
tique sur la rivière Verte à L’Isle-Verte et dans la
rivière du Loup à Rivière-du-Loup, est une activité
fort agréable et, si elle est pratiquée en respec-
tant les règles, pas trop dispendieuse», a conclu
l’agent de protection de la faune.
De l’éperlan à 2 700 $ la douzaine!
Cette année, on compte environ 70 cabanes de pêche sur la rivière Verte et, certaines journées,
plus de 120 pêcheurs sont sur place.
•
[email protected]MARIO PELLETIER
La pêche à l’éperlan est une activité hiver-
nale qui peut s’avérer très intéressante si
elle est faite dans les règles. Elle peut
aussi être très couteuse dans l’illégalité. La
somme de 2 700 $, c’est ce que vous devrez
payer si vous êtes condamné devant un tri-
bunal pour avoir vendu ou acheté de l’éper-
lan arc-en-ciel.