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Le 8 février 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté

Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault

SECRÉTARIAT :

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Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Julie Aubut, coordonnatrice

infodimanche.com

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique

Sénéchal

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Une «découverture médicale» survient lors-

que le service ne peut être assuré par le person-

nel en place et que l’établissement doit référer

les patients d’urgence à d’autres faisant partie de

son corridor de services. Du 3 au 10 février, l’éta-

blissement de santé du Kamouraska sera par

ailleurs en découverture médicale en anesthésio-

logie. Ainsi, ces patients sont référés vers le

Centre hospitalier régional du Grand-Portage de

Rivière-du-Loup, ou encore vers Québec. Plus de

médecins spécialistes y sont disponibles en cas

d’urgence, par exemple pour des cas d’accident

de la route ou de césarienne. Le Dr Jean

Christophe Carvalho, directeur des services pro-

fessionnels du CISSS du Bas-Saint-Laurent, con-

firme que des médecins dépanneurs sont appelés

dans la majorité des «découvertures médicales»

anticipées, et acceptent à 95% d’assumer ces res-

ponsabilités, moyennant des compensations

financières et logistiques. Il arrive toutefois que le

CISSS n’est pas en mesure d’en assurer la relève.

«C’est certain que nous sommes plus à risque en

anesthésiologie et en chirurgie dans les établis-

sements de Kamouraska et de Témiscouata»,

explique-t-il. Il arrive qu’aucun médecin n’accepte

de faire du dépannage ou se désiste à la dernière

minute. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent est en

recherche active de deux anesthésistes pour for-

mer une équipe solide au Kamouraska. «Il y a une

pénurie de main d’œuvre dans certaines spéciali-

tés, et c’est vrai pour l’ensemble du Québec.

L’effet est plus prononcé dans les régions éloi-

gnées. En anesthésie, 77% des postes sont occu-

pés au Bas-Saint-Laurent, et il y a encore des

départs à la retraite de prévus. Il faut trouver des

incitatifs pour les attirer en région. Nous sommes

confrontés aux mêmes lois du marché de

l’emploi», confirme M. Carvalho. Ces ruptures de

services n’ont cependant aucun effet sur la clien-

tèle en rendez-vous. Les heures de garde concer-

nent principalement les patients accueillis en

urgence dans tous les établissements de santé du

CISSS du Bas-Saint-Laurent.

De novembre 2015 à décembre 2016, les pour-

centages de «découverture médicale» en anes-

thésiologie étaient de 3%, et en chirurgie géné-

rale de 2% dans tout le Bas-Saint-Laurent.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent avise la popu-

lation qu’elle pourra maintenant retrouver tous

les avis de «découvertures médicales» des blocs

opératoires au Bas-Saint-Laurent sur le site Web

du CISSS au

www.cisssbsl.gouv.qc.ca

.

Un manque d’effectifs médicaux fréquent au KRTB

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

Le manque de chirurgiens et d’anesthésis-

tes au Bas-Saint-Laurent touche également

les établissements de santé de

T ém i s c o u a t a e t Kamo u r a s k a . Au

Kamouraska, les heures de garde en anes-

thésiologie et en chirurgie ont été à décou-

vert à 15 %, alors qu’au Témiscouata, le ser-

vice a été déstabilisé à 6% au cours de la

dernière année.

Dans ce dossier, André Lévesque fait face à

des accusations de conduite avec les facultés

affaiblies, de conduite avec plus de 80 mg

d’alcool par 100 ml de sang et d’entrave au travail

d’un agent de la paix. La Couronne, représentée

par Me Geneviève Blouin, souhaitait la détention

en raison «de la probabilité élevée que l’accusé

commette une nouvelle infraction». C’est que

l’homme de 63 ans possède huit antécédents

pour conduite avec les facultés affaiblies dans les

années 80 et 90.

Il a également trois antécédents pour entrave

ou voies de fait sur des agents de la paix, notam-

ment en 1995 et 2011. La juge Sonia Bérubé a tou-

tefois statué que l’accusé, sous conditions, ne

représentait «pas un risque pour la sécurité du

public».

«Les antécédents de Monsieur sont nom-

breux, mais il faut les relativiser, puisque sa der-

nière infraction, en matière de conduite avec les

facultés affaiblies, remonte à 1997 (…) Les proba-

bilités sont là, mais elles ne sont pas marquées»,

a-t-elle déclaré, saluant aussi l’honnêteté de

l’individu quant à sa consommation d’alcool heb-

domadaire.

ARRESTATION

Le 26 janvier, l’accusé a été intercepté par des

patrouilleurs de la Sûreté du Québec vers 18 h, sur

la rue Principale à Dégelis. Selon nos informa-

tions, l’ivressomètre auquel il a été soumis a

démontré un taux d’alcoolémie près du double

de la limite permise de 0,08. Après avoir échoué

l’alcootest, l’homme a résisté à son arrestation.

D’ici la suite des procédures, qui aura lieu au

début mars, André Lévesque n’a pas le droit de

conduire un véhicule à moteur et ne peut pas se

retrouver dans les bars et discothèques. Il doit

aussi être chez lui entre 22 h et 6 h (sauf en cas

d’urgence).

Alcool au volant :

un multirécidiviste remis en liberté sous engagement

[email protected]

MARC-ANTOINE PAQUIN

L’homme de Dégelis qui avait été arrêté

pour conduite avec les facultés affaiblies,

le 26 janvier en soirée, a été remis en

liberté en attendant la poursuite des pro-

cédures. Il doit cependant respecter de

nombreux engagements.

«Pour une première infraction, l’amende mini-

male prévue pour une personne reconnue coupa-

ble de vente ou d’achat d’éperlans arc-en-ciel

provenant d’une pêche sportive est de 1 825 $, à

cela s’ajoutent des frais de 456 $ et un montant

de 456 $ de contribution pour le CAVAC, soit un

total de 2 743 $», a expliqué Luc Forest, agent de

protection de la faune.

L’employé du Service de la protection de la

faune de La Pocatière a ajouté que l’amende mini-

male s’applique pour chaque vente, donc si les

pêcheurs vendent le total de 60 éperlans à 5 per-

sonnes différentes (12 éperlans par personne),

l’amende minimale serait de 13 715 $ (5 X 2 743 $).

La population d’éperlans arc-en-ciel du sud de

l’estuaire du Saint-Laurent possède un statut

d’espèce vulnérable en vertu de la Loi sur les

espèces menacées et vulnérables du Québec

depuis plusieurs années. Pour diminuer la pres-

sion de la pêche récréative sur l’éperlan arc-en-

ciel, la limite quotidienne de capture a été coupée

de moitié, passant de 120 à 60. Et toute pêche

commerciale a été interdite.

«C’est déjà une grosse pression sur une

espèce vulnérable. Si, en plus, des gens dépas-

sent les quotas et en font le commerce, la situa-

tion de l’éperlan risque de se dégrader et de nou-

velles mesures de protection pourraient être

prises au détriment des vrais pêcheurs sportifs. Si

vous achetez des éperlans, capturés par des

pêcheurs sportifs, vous contribuez à l’augmenta-

tion de la pression de pêche et vous encouragez

les braconniers à capturer des surplus. Sans

acheteur, il n’y a pas de vendeur», a commenté M.

Forest.

«La pêche à l’éperlan, comme celle qui se pra-

tique sur la rivière Verte à L’Isle-Verte et dans la

rivière du Loup à Rivière-du-Loup, est une activité

fort agréable et, si elle est pratiquée en respec-

tant les règles, pas trop dispendieuse», a conclu

l’agent de protection de la faune.

De l’éperlan à 2 700 $ la douzaine!

Cette année, on compte environ 70 cabanes de pêche sur la rivière Verte et, certaines journées,

plus de 120 pêcheurs sont sur place.

[email protected]

MARIO PELLETIER

La pêche à l’éperlan est une activité hiver-

nale qui peut s’avérer très intéressante si

elle est faite dans les règles. Elle peut

aussi être très couteuse dans l’illégalité. La

somme de 2 700 $, c’est ce que vous devrez

payer si vous êtes condamné devant un tri-

bunal pour avoir vendu ou acheté de l’éper-

lan arc-en-ciel.