Previous Page  12 / 72 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 12 / 72 Next Page
Page Background

Le 16 novembre 2016

|

infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté

Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault

SECRÉTARIAT :

Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste

Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Julie Aubut, coordonnatrice

infodimanche.com

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique

Sénéchal

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

T

I

R

A

G

E

C

E

R

T

I

F

I

É

H

E

B

D

O

S

Q

U

É

B

E

C

I

N

C

.

31 420 copies

Au-delà des apparences, il existe une réalité, soit

volontairement cachée, soit insoupçonnée, qui,

tôt ou tard, semble surgir de nulle part, mais qui

néanmoins explose et crée, ce que les médias,

dans leur propension à l’exagération, ont ten-

dance à appeler des tsunamis, des éruptions vol-

caniques, des séismes, et encore, mais qu’on

pourrait tout simplement appeler un mouvement

de pendule : une réaction extrême à une situation

extrême.

On titre aujourd’hui : «Le monde entier est

sous le choc !» après l’élection du futur président

des USA. Personne ne l’a vu venir. Même pas les

machines à sondages les plus sophistiquées.

Pourtant !

Quand l’exercice du pouvoir est de plus en

plus éloigné de la vie des gens au quotidien,

quand l’argent est devenu la mesure du degré de

bonheur à atteindre, quand les multinationales,

utilisant leur poids financier, réussissent à con-

trôler les gouvernements par la ruse, la menace

ou la corruption, (les politiques de libre échange

en sont un bel exemple, les politiques d’austérité

aussi) quand les entreprises de communication,

pas plus indépendantes que les gouvernements,

se font les propagandistes du pouvoir, quand la

richesse mondiale est entre les mains d’une poi-

gné d’individus, quand le tiers de la population

mondiale a peine à survivre dans la pauvreté, la

misère, la famine, quand ceux qu’on appelle le

monde ordinaire se sentent ignorés, abandon-

nés, méprisés, manipulés.

Il arrive ce qui est en train d’arriver : une réac-

tion collective, instinctive, pas toujours réfléchie,

on en conviendra, mais fondamentale : un réflexe

de survie. On a beau maintenir une population,

tout un peuple même, dans la pauvreté et l’igno-

rance, un jour vient où la bulle explose, le poussin

sort de sa coquille. Il a fallu qu’un homme se lève

et attaque les géants du système, tire sur tout ce

qui s’appelle mondialisation sauvage, arrogance,

atteinte à la liberté pour qu’une portion suffi-

sante de la population américaine, ce soir du 8

novembre 2016, appelle à son secours, cet

homme, malgré ses airs de bouffon et sans véri-

fier un instant les véritables motifs de son action.

On peut comprendre la réaction d’une partie

de l’électorat américain, ce soir-là. Elle est le pro-

duit d’un ras-le-bol qu’il a été impossible de sub-

juguer.

Maurice Dumas

Quand assez c’est assez

Je suis resté baba devant la déclaration du minis-

tre à la stratégie maritime Jean D’Amour, qui veut

commander une étude sur la situation des bélu-

gas dans la zone portuaire de Cacouna.

De nombreux scientifiques, chercheurs et

vétérinaires, comme Daniel Martineau, ont déjà

émis des résultats statistiques, il n’y a qu’à consul-

ter Wikipédia sur les baleines. Les 900 bélugas

vivant actuellement dans le St-Laurent sont tou-

jours affectés par les hydrocarbures aromatiques

polycycliques, les composés organochlorés, les

métaux lourds encore présents malgré les nouvel-

les normes, et les nanoparticules de plastique, ces

récents produits de pollution.

Mais il y a d’autres sources de stress qui affec-

tent leurs défenses immunitaires : les relevés sis-

miques des fonds marins, les torchères de

pétrole, les boues de forage, le bruit de la circula-

tion maritime, etc… Ces bruits forceraient parait-il

les baleines à quitter leur habitat. La circulation

dans le fleuve est infiniment plus rare que dans

certaines autres zones dans le monde où le por-

tuaire est très développé. L’immensité du fleuve

aiderait aux bélugas à se relocaliser dans des sec-

teurs plus calmes. Il est fort probable aussi,

qu’advenant une circulation de deux bateaux par

mois, le dérangement serait presque nul. D’autant

plus que maintenant, les bateaux peuvent être

équipés de systèmes de repérage thermique et de

sonars afin d’éviter des collisions. Bref, il est vrai

qu’un port pétrolier serait menaçant pour cette

faune marine, car une fuite d’hydrocarbure serait

grave, mais en ce qui concerne du simple cabo-

tage de navires de marchandises de moyenne

taille, le risque de voir dépérir notre cheptel de

bélugas est proche de zéro.

Donc, pourquoi commander études sur étu-

des, alors qu’on commence sérieusement à avoir

fait le tour de la question, et que les connaissan-

ces actuelles pourraient permettre de développer

ce joyau proche de chez nous et qui dort actuelle-

ment.

Gilbert Blachon, Rivière-du-Loup

Une autre étude sur la situation des bélugas

«On souhaite clarifier la question, puisque

présentement la situation des bélugas freine tout

le monde, y compris les promoteurs. Le rapport

sera commandé pour le mois de février», a com-

menté le ministre Jean D’Amour. Du travail scien-

tifique, impliquant notamment des profession-

nels et scientifiques de Rimouski sera réalisé au

cours des prochaines semaines. Plusieurs candi-

datures ont par ailleurs été soumises et seront

évaluées.

PARC MARITIME

Le maire de Rivière-du-Loup Gaétan Gamache

était par ailleurs présent lors de cette rencontre.

«Cela nous conforte dans ce que nous avons mis

en place avec le parc maritime. On consolide le

projet, et nous sommes en attente d’un cadeau»,

a souligné M. Gamache.

Pour Jean D’Amour, l’analyse du parc mari-

time de Rivière-du-Loup est terminée, c’est main-

tenant au fédéral de faire son bout de

chemin. «J’ai espoir que ce sera réglé pour Noël,

pour une construction au printemps 2017», a-t-il

avoué.

RÉUNION DE L’UMQ

Les membres du Comité sur la Stratégie mari-

time de l’UMQ ont accueilli le ministre fédéral

des Transports, Marc Garneau, et le ministre

délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, à

l’occasion de cette rencontre de travail.

La vingtaine d’élus présents ont présenté

leurs priorités aux deux ministres sur les enjeux

importants pour la vitalité économique des muni-

cipalités riveraines du Saint-Laurent. Parmi les

principaux sujets abordés : la navigation mari-

time, le transfert de la responsabilité des ports

fédéraux aux municipalités, le financement et

l’entretien des infrastructures portuaires essen-

tielles au développement local et régional, l’éro-

sion côtière et la protection des berges, ainsi que

le déploiement de la Stratégie maritime du

Québec.

Les bélugas dans la mire de Jean D’Amour

Jean D’Amour.

PHOTO : ARCHIVES, MARC-ANTOINE PAQUIN

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

Jean D’Amour a profité d’une réunion des

maires de l’Union des municipalités du

Québec(UMQ) le 11 novembre à propos de

la Stratégie maritime pour annoncer son

intention de commander un rapport afin de

statuer sur la question des bélugas dans la

zone industrialo-portuaire de

Cacouna.