Le 10 août 2016
|
infodimanche
ACTUALITÉ
12
ÉDITEUR : Hugo Levasseur
DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :
Martin Morissette
ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé
DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin
JOURNALISTES :
Mario Pelletier, rédacteur en chef
Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin
Hugues Albert • Cathy Gagnon • Marc Larouche
COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :
Patrice Picard
CORRECTEUR : Hugo Levasseur
CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :
Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté
Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé
Louis-Martin Hénault
SECRÉTARIAT :
Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste
Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes
PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :
Marie Eve Dubé
GRAPHISTES :
Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche
Julie Aubut, coordonnatrice
infodimanche.comJo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial
Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique
Sénéchal
IMPRESSION :
TC Imprimeries Transcontinental / Transmag
DISTRIBUTION :
Distributions F. Levasseur
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
Les Éditions Info Dimanche Inc.
72, rue Fraser
Rivière-du-Loup, G5R 1C6
Téléphone : 418 862-1911
Télécopieur : 418 862-6165
Site :
www.infodimanche.comCourriel informations :
[email protected]Courriel journalistes :
[email protected]Courriel administration :
[email protected]Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
T
I
R
A
G
E
C
E
R
T
I
F
I
É
H
E
B
D
O
S
Q
U
É
B
E
C
I
N
C
.
31 420 copies
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.
Le récent scandale sur le dopage a fait découvrir
l’existence d’une « usine de champions ». Les Jeux
olympiques vont nous permettre d’être témoins
d’exploits exceptionnels d’athlètes. Cependant
avec cette nouvelle sur le dopage, un doute est
toujours présent sur ces performances et la pro-
duction artificielle de la machine humaine par
certains procédés illégaux.
Le Comité international olympique à partir de
1974 a commencé à déclarer la guerre aux subs-
tances susceptibles d’améliorer la performance
grâce à leur pouvoir pharmacologique ou physio-
logique.
Trois arguments sont à la base de la politique
antidopage : le dopage place l’athlète qui y a
recours en situation de concurrence injuste par
rapport aux athlètes qui n’en font pas usage;
l’idéal de « mens sana in corpore sano « un esprit
sain dans un corps sain » représente un argument
moral. L’athlète drogué véhicule une image con-
traire à l’idéal olympique et à la pratique sportive
d’une personne saine, équilibrée tant dans son
corps que dans son esprit; le troisième argument
est d’ordre physiologique et s’affiche plus impor-
tant et déterminant: la santé avant tout. Il a été
prouvé par des recherches et des études de cas
qu’il existe des dangers pour l’intégrité physique
et même psychique des personnes qui y recou-
rent. À une époque, et tout dernièrement, des
fédérations sportives et des gouvernements ont
été identifiés comme ayant créé des « usines de
champions » où le dopage se faisait de manière
quasi industrielle. Cette situation ne date pas
d’hier. En 1998, La Presse publiait un dossier sur
le dopage permettant d’en découvrir l’étendue.
Au printemps de 1998, des procès eurent lieu
mettant en cause de nombreux dirigeants, offi-
ciels sportifs et médecins est-allemands qui pas-
sèrent aux aveux sur une pratique généralisée de
dopage à partir des années 70. Le recours systé-
matique à ces produits avait permis la production
de championnes en natation dont certaines ont
eu par la suite des enfants handicapés. À partir
de 1978, l’institut allemand de Kreischa s’orga-
nisait pour que les athlètes ne puissent être con-
trôlés positifs, grâce à des produits qui rendaient
les substances indétectables.
Il n’y a pas eu seulement en Allemagne où on
bourrait les jeunes filles de produits qui dévelop-
paient une voix grave, une musculature exces-
sive, des lésions au foie ou des problèmes
rénaux, cardiaques ou de stérilité (effets divers
du dopage). La Chine a entrepris un ménage alors
qu’entre 1990 et 1998, on avait détecté vingt-sept
(27) membres de l’équipe de natation.
En 1994, le monde olympien a été marqué par
une déclaration fracassante à la télévision d’une
ancienne gymnaste soviétique, Olga Kovalenko.
Afin d’améliorer les performances, chez certaines
athlètes des grossesses étaient provoquées puis
interrompues par avortement peu de temps
avant une compétition internationale pour aug-
menter la capacité de transport d’oxygène dans
le sang. La gymnaste avait déclaré avoir été for-
cée à 17 ans d’avoir des rapports sexuels avec son
entraineur. Celui-ci a confirmé le tout.
Lorsqu’on regarde les idéaux olympiques, on
découvre des valeurs de développement. En ana-
lysant de près ceux ou celles qui réussissent de
façon légale et intègre sans produits interdits, à
se rendre à un niveau élevé de compétition, on se
rend compte qu’il s’agit là de la démarche idéale
d’accomplissement pour les individus avantagés
par leur talent, les mieux armés physiquement et
de supériorité sur le plan mental (force de carac-
tère, persévérance, détermination, confiance en
soi…). Les Jeux olympiques et les championnats
resteront toujours pour un athlète une motivation
à s’accomplir et un besoin : besoin de se mesurer
à autrui avec tout son potentiel, de relever des
défis et de démontrer sa compétence. Les athlè-
tes, comme les artistes de grand talent devant
leur peinture, s’exécutent pour performer et se
forger une identité propre au niveau de leurs
capacités. Le dopage et la tricherie par modifica-
tion artificielle de la machine humaine sont deve-
nus avec les époques, une culture infecte, c’est-
à-dire un ensemble d’idéaux, de convictions, de
savoir-faire et de coutumes appartenant à des
personnes qui les utilisent pour réaliser un objec-
tif d’amélioration indépendamment des consé-
quences physiques et éthiques et des structures
sociales existantes.
Malheureusement, cette culture semble se
poursuivre. La réalité nous indique une nouvelle
façon de tricher : le dopage génétique, c’est-à-
dire, l’injection dans les muscles de gènes qui
sécrètent des protéines pour faire grossir les
muscles les rendant plus résistants et plus forts.
Ce dopage jugé dangereux serait actuellement
indétectable. Cependant, l’Agence mondiale
antidopage annonce des développements pro-
metteurs, même s’il n’y a actuellement aucune
preuve d’utilisation de ce type de dopage. De
plus tout récemment, on a dénoncé l’existence
d’application frauduleuse de certains produits
rendant les substances indétectables dans
l’organisme, comme autrefois. Est-ce que les
athlètes pour rester compétitifs doivent se
doper? Doit-on s’attendre à connaitre encore
demain d’autres Olympiens qui trichent tout en
risquant leur santé et leur vie ?
L’éthique, la morale, l’égalité des chances de
gagner et principalement la santé commandent
qu’il y ait de l’éducation, de la prévention, une
poursuite plus sérieuse et efficace de la détection
des tricheurs dopés ainsi que des pénalités dis-
suasives sans considération politique ou protec-
tion de commanditaires. Il importe que tous par-
ticipent avec le même moyen, c’est-à-dire avec
une machine humaine intègre qui ne s’accom-
mode d’aucun artifice interdit propice à des pro-
blèmes de santé. À partir de là, le doute disparai-
tra sur les performances.
Réflexion : Faut-il que la performance, l’hon-
neur de son pays ou de son club, les gains en
argent, les commandites et la gloire personnelle
favorisent la tricherie, l’inégalité des chances et
passent devant la santé ?
Jacques Émond
Les athlètes «artificiels»
Au matin, sur les ondes de la radio locale,
j’entends les mots colorés de l’abbé Yvan, lequel
exécute sa profession pastorale.
Plus loin, un temps d’antenne diffusera cer-
tains paradoxes homogènes de gestion du con-
seil de ville, semblable à de la graine de sénevé.
Courage les élus, d’autres maires auparavant
furent à leur tour passés au crible. À Rivière-du-
Loup, quel panorama : les églises, les lieux
d’enseignement, la beauté du fleuve, l’encadre-
ment de la ville, les structures, la proximité des
soins de santé et les nombreuses attractions
(musique, cinéma, les jeux pour la jeunesse et les
ainés, le parc de la Cité, les chutes, etc.).
Lors du prochain scrutin, ces mêmes person-
nages déçus sauront-ils offrir leur candidature
dans un but de faire mieux, de faire autrement?
Claudette Raymond
Courage les élus
Monsieur, vous m’enlevez les mots de ma plume,
je partage entièrement votre opinion. Vitrioler
inutilement quelqu’un (le numéro sur Jérémy
Gabriel) est un acte de faiblesse et de connais-
sances limitées.
Jeannine Garneau
En accord avec Jean-Jacques Vien
Note : Dans notre édition précédente, Info-Dimanche a publié une lettre d’opinion de Jean-
Jacques Vien à propos de l’humoriste Mike Ward.
Le ministre délégué aux Affaires maritimes et
ministre responsable de la région du Bas-Saint-
Laurent, Jean D’Amour, a annoncé au nom du
ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs,
Laurent Lessard, un investissement de 1 084 069
M$ dans la région du Bas-Saint-Laurent pour la
mise en œuvre du Programme de rembourse-
ment des coûts de chemins multiressources.
Notons également que pour le dernier exer-
cice financier de l’Entente (2016-2017) dans la
région du Bas-Saint-Laurent, un montant de
447 124 $ sera investi pour restaurer les ponts et
les ponceaux.
De plus, une somme additionnelle de
255 902 $ provenant notamment de l’Entente
Canada-Québec annoncée en 2015, s’ajoute pour
la restauration des traverses de cours d’eau sur
les chemins à vocation faunique et multires-
source afin de maintenir l’accès aux terres du
domaine de l’État.
«Cette annonce confirme que notre gouver-
nement souhaite rendre l’industrie forestière
encore plus compétitive. Cette aide financière
non seulement contribuera au développement et
à l’amélioration du réseau des chemins forestiers
du Bas-Saint-Laurent, mais facilitera également
l’accès à un maximum d’utilisateurs de notre
forêt publique», a mentionné le ministre
D’Amour.
Ces chemins permettent d’assurer l’accès au
territoire public pour diverses activités, comme la
chasse, la pêche et la villégiature ainsi que pour
l’industrie forestière. Ces infrastructures permet-
tent également d’assurer la protection des forêts
et la protection civile, par exemple lors d’inter-
ventions en cas d’urgence.
1,8 M$ pour faciliter l’accès au territoire public dans le Bas-Saint-Laurent