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Le 10 août 2016

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

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Hugues Albert • Cathy Gagnon • Marc Larouche

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CORRECTEUR : Hugo Levasseur

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Julie Aubut, coordonnatrice

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Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique

Sénéchal

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DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

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Courriel administration :

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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

Le récent scandale sur le dopage a fait découvrir

l’existence d’une « usine de champions ». Les Jeux

olympiques vont nous permettre d’être témoins

d’exploits exceptionnels d’athlètes. Cependant

avec cette nouvelle sur le dopage, un doute est

toujours présent sur ces performances et la pro-

duction artificielle de la machine humaine par

certains procédés illégaux.

Le Comité international olympique à partir de

1974 a commencé à déclarer la guerre aux subs-

tances susceptibles d’améliorer la performance

grâce à leur pouvoir pharmacologique ou physio-

logique.

Trois arguments sont à la base de la politique

antidopage : le dopage place l’athlète qui y a

recours en situation de concurrence injuste par

rapport aux athlètes qui n’en font pas usage;

l’idéal de « mens sana in corpore sano « un esprit

sain dans un corps sain » représente un argument

moral. L’athlète drogué véhicule une image con-

traire à l’idéal olympique et à la pratique sportive

d’une personne saine, équilibrée tant dans son

corps que dans son esprit; le troisième argument

est d’ordre physiologique et s’affiche plus impor-

tant et déterminant: la santé avant tout. Il a été

prouvé par des recherches et des études de cas

qu’il existe des dangers pour l’intégrité physique

et même psychique des personnes qui y recou-

rent. À une époque, et tout dernièrement, des

fédérations sportives et des gouvernements ont

été identifiés comme ayant créé des « usines de

champions » où le dopage se faisait de manière

quasi industrielle. Cette situation ne date pas

d’hier. En 1998, La Presse publiait un dossier sur

le dopage permettant d’en découvrir l’étendue.

Au printemps de 1998, des procès eurent lieu

mettant en cause de nombreux dirigeants, offi-

ciels sportifs et médecins est-allemands qui pas-

sèrent aux aveux sur une pratique généralisée de

dopage à partir des années 70. Le recours systé-

matique à ces produits avait permis la production

de championnes en natation dont certaines ont

eu par la suite des enfants handicapés. À partir

de 1978, l’institut allemand de Kreischa s’orga-

nisait pour que les athlètes ne puissent être con-

trôlés positifs, grâce à des produits qui rendaient

les substances indétectables.

Il n’y a pas eu seulement en Allemagne où on

bourrait les jeunes filles de produits qui dévelop-

paient une voix grave, une musculature exces-

sive, des lésions au foie ou des problèmes

rénaux, cardiaques ou de stérilité (effets divers

du dopage). La Chine a entrepris un ménage alors

qu’entre 1990 et 1998, on avait détecté vingt-sept

(27) membres de l’équipe de natation.

En 1994, le monde olympien a été marqué par

une déclaration fracassante à la télévision d’une

ancienne gymnaste soviétique, Olga Kovalenko.

Afin d’améliorer les performances, chez certaines

athlètes des grossesses étaient provoquées puis

interrompues par avortement peu de temps

avant une compétition internationale pour aug-

menter la capacité de transport d’oxygène dans

le sang. La gymnaste avait déclaré avoir été for-

cée à 17 ans d’avoir des rapports sexuels avec son

entraineur. Celui-ci a confirmé le tout.

Lorsqu’on regarde les idéaux olympiques, on

découvre des valeurs de développement. En ana-

lysant de près ceux ou celles qui réussissent de

façon légale et intègre sans produits interdits, à

se rendre à un niveau élevé de compétition, on se

rend compte qu’il s’agit là de la démarche idéale

d’accomplissement pour les individus avantagés

par leur talent, les mieux armés physiquement et

de supériorité sur le plan mental (force de carac-

tère, persévérance, détermination, confiance en

soi…). Les Jeux olympiques et les championnats

resteront toujours pour un athlète une motivation

à s’accomplir et un besoin : besoin de se mesurer

à autrui avec tout son potentiel, de relever des

défis et de démontrer sa compétence. Les athlè-

tes, comme les artistes de grand talent devant

leur peinture, s’exécutent pour performer et se

forger une identité propre au niveau de leurs

capacités. Le dopage et la tricherie par modifica-

tion artificielle de la machine humaine sont deve-

nus avec les époques, une culture infecte, c’est-

à-dire un ensemble d’idéaux, de convictions, de

savoir-faire et de coutumes appartenant à des

personnes qui les utilisent pour réaliser un objec-

tif d’amélioration indépendamment des consé-

quences physiques et éthiques et des structures

sociales existantes.

Malheureusement, cette culture semble se

poursuivre. La réalité nous indique une nouvelle

façon de tricher : le dopage génétique, c’est-à-

dire, l’injection dans les muscles de gènes qui

sécrètent des protéines pour faire grossir les

muscles les rendant plus résistants et plus forts.

Ce dopage jugé dangereux serait actuellement

indétectable. Cependant, l’Agence mondiale

antidopage annonce des développements pro-

metteurs, même s’il n’y a actuellement aucune

preuve d’utilisation de ce type de dopage. De

plus tout récemment, on a dénoncé l’existence

d’application frauduleuse de certains produits

rendant les substances indétectables dans

l’organisme, comme autrefois. Est-ce que les

athlètes pour rester compétitifs doivent se

doper? Doit-on s’attendre à connaitre encore

demain d’autres Olympiens qui trichent tout en

risquant leur santé et leur vie ?

L’éthique, la morale, l’égalité des chances de

gagner et principalement la santé commandent

qu’il y ait de l’éducation, de la prévention, une

poursuite plus sérieuse et efficace de la détection

des tricheurs dopés ainsi que des pénalités dis-

suasives sans considération politique ou protec-

tion de commanditaires. Il importe que tous par-

ticipent avec le même moyen, c’est-à-dire avec

une machine humaine intègre qui ne s’accom-

mode d’aucun artifice interdit propice à des pro-

blèmes de santé. À partir de là, le doute disparai-

tra sur les performances.

Réflexion : Faut-il que la performance, l’hon-

neur de son pays ou de son club, les gains en

argent, les commandites et la gloire personnelle

favorisent la tricherie, l’inégalité des chances et

passent devant la santé ?

Jacques Émond

Les athlètes «artificiels»

Au matin, sur les ondes de la radio locale,

j’entends les mots colorés de l’abbé Yvan, lequel

exécute sa profession pastorale.

Plus loin, un temps d’antenne diffusera cer-

tains paradoxes homogènes de gestion du con-

seil de ville, semblable à de la graine de sénevé.

Courage les élus, d’autres maires auparavant

furent à leur tour passés au crible. À Rivière-du-

Loup, quel panorama : les églises, les lieux

d’enseignement, la beauté du fleuve, l’encadre-

ment de la ville, les structures, la proximité des

soins de santé et les nombreuses attractions

(musique, cinéma, les jeux pour la jeunesse et les

ainés, le parc de la Cité, les chutes, etc.).

Lors du prochain scrutin, ces mêmes person-

nages déçus sauront-ils offrir leur candidature

dans un but de faire mieux, de faire autrement?

Claudette Raymond

Courage les élus

Monsieur, vous m’enlevez les mots de ma plume,

je partage entièrement votre opinion. Vitrioler

inutilement quelqu’un (le numéro sur Jérémy

Gabriel) est un acte de faiblesse et de connais-

sances limitées.

Jeannine Garneau

En accord avec Jean-Jacques Vien

Note : Dans notre édition précédente, Info-Dimanche a publié une lettre d’opinion de Jean-

Jacques Vien à propos de l’humoriste Mike Ward.

Le ministre délégué aux Affaires maritimes et

ministre responsable de la région du Bas-Saint-

Laurent, Jean D’Amour, a annoncé au nom du

ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs,

Laurent Lessard, un investissement de 1 084 069

M$ dans la région du Bas-Saint-Laurent pour la

mise en œuvre du Programme de rembourse-

ment des coûts de chemins multiressources.

Notons également que pour le dernier exer-

cice financier de l’Entente (2016-2017) dans la

région du Bas-Saint-Laurent, un montant de

447 124 $ sera investi pour restaurer les ponts et

les ponceaux.

De plus, une somme additionnelle de

255 902 $ provenant notamment de l’Entente

Canada-Québec annoncée en 2015, s’ajoute pour

la restauration des traverses de cours d’eau sur

les chemins à vocation faunique et multires-

source afin de maintenir l’accès aux terres du

domaine de l’État.

«Cette annonce confirme que notre gouver-

nement souhaite rendre l’industrie forestière

encore plus compétitive. Cette aide financière

non seulement contribuera au développement et

à l’amélioration du réseau des chemins forestiers

du Bas-Saint-Laurent, mais facilitera également

l’accès à un maximum d’utilisateurs de notre

forêt publique», a mentionné le ministre

D’Amour.

Ces chemins permettent d’assurer l’accès au

territoire public pour diverses activités, comme la

chasse, la pêche et la villégiature ainsi que pour

l’industrie forestière. Ces infrastructures permet-

tent également d’assurer la protection des forêts

et la protection civile, par exemple lors d’inter-

ventions en cas d’urgence.

1,8 M$ pour faciliter l’accès au territoire public dans le Bas-Saint-Laurent