Le 8 juin 2016
|
infodimanche
ACTUALITÉ
12
ÉDITEUR : Hugo Levasseur
DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :
Martin Morissette
ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé
DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin
JOURNALISTES :
Mario Pelletier, rédacteur en chef
Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin
Hugues Albert • Cathy Gagnon • Marc Larouche
COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :
Patrice Picard
CORRECTEUR : Hugo Levasseur
CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :
Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté
Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé
Louis-Martin Hénault
SECRÉTARIAT :
Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste
Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes
PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :
Marie Eve Dubé
GRAPHISTES :
Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche
Julie Aubut, coordonnatrice
infodimanche.comJo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial
Magali Dumas • Denise Beaulieu • Julie Migneault
Véronique Sénéchal
IMPRESSION :
TC Imprimeries Transcontinental / Transmag
DISTRIBUTION :
Distributions F. Levasseur
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
Les Éditions Info Dimanche Inc.
72, rue Fraser
Rivière-du-Loup, G5R 1C6
Téléphone : 418 862-1911
Télécopieur : 418 862-6165
Site :
www.infodimanche.comCourriel informations :
[email protected]Courriel journalistes :
[email protected]Courriel administration :
[email protected]Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
T
I
R
A
G
E
C
E
R
T
I
F
I
É
H
E
B
D
O
S
Q
U
É
B
E
C
I
N
C
.
31 420 copies
Cuba, décembre 2015, je suis mordu ou piqué au
talon par un animal marin. Le pied est bleu, la
jambe est paralysée, la douleur indescriptible. On
me monte d’urgence à la clinique, car chaque
Hôtel ou presque en possède. La médecin est
dérangée de son repas, injection de cortisone et
d’antihistaminique. Quatre heures de repos plus
tard, plus de douleur. Visite de contrôle le lende-
main, et voilà, je suis soigné en peu de temps
pour 96 $.
Je tremble en imaginant le calvaire que
j’aurais enduré si cela m`était arrivé au Québec.
Monsieur Barrette et ses gigantesques organi-
grammes récompensant à coup d’augmentations
faramineuses ceux qui ont accepté d’embarquer
dans son système inhumain a éloigné ces organi-
sations des services de proximité. La proximité,
c’est multiplier les points de services, pas la gran-
deur des territoires. Où est l’accessibilité aux
CLSC, aux infirmières, aux médecins ? J’ai déjà
attendu ou abandonné pour des bronchites main-
tenant devenues chroniques. Une rumeur circule
que les urgentistes niaiseraient volontairement
les priorités 4 et 5 car, disent-ils, ces cas engor-
gent les urgences, et ces gens n’ont qu’à voir leur
médecin de famille.
Comment fait-on lorsqu’on est loin de chez
soi, ou les fins de semaine, et combien de bobos
se sont aggravés à cause de ce refus de soins,
combien de longues douleurs et de contagions
seraient évitées ? On va à l’urgence car on veut
régler un problème de santé qui nous préoccupe,
ce n’est jamais par plaisir, et on n’est pas outillé
pour connaitre la gravité de notre état. Pourtant,
si on se fie aux lois mathématiques, si on aug-
mente les médecins aux urgences, (le nombre, et
non pas le salaire comme l’a compris monsieur
Barrette), on devrait passer plus de patients et
plus vite. De plus, il refuse d’augmenter les
admissions en fac de médecine.
Une autre énigme me tracasse, c’est le peu de
gens qui osent porter plainte contre le temps
d’attente, beaucoup se plaignent et râlent dans la
salle d’attente …une fois sortis de l’hôpital, ils
semblent tout oublier. Où est le «Je me sou-
viens»? Voilà pourquoi le problème perdure.
Malades, groupez-vous, unissez-vous, défendez-
vous que diable ! Attention, je ne critique pas ici
le personnel infirmier qui fait un travail fantasti-
que dans ces circonstances pénibles.
Gilbert Blachon
Rivière-du-Loup
La proximité en santé, c’est multiplier les points de services
L’AQDR, étant un organisme de défense des
droits des retraités, ne peut rester passive face à
l’inaction du CISSS Bas-Saint-Laurent dans le
dossier de l’hémodialyse au CHRGP. Dans un
document du MSSS de 2015, nous y apprenons
que 42.5% de la clientèle en hémodialyse est
âgée de 65 ans et plus, et ce pourcentage ne
diminuera pas avec le vieillissement de la popu-
lation.
En février 2013, l’Agence de la santé annon-
çait une augmentation du budget de l’unité
d’hémodialyse du CH de Rimouski, ce qui lui per-
mettait d’acquérir 3 nouveaux dialyseurs, qui
s’ajoutaient aux 13 autres appareils. Le directeur
des programmes en santé physique du CSSS de
Rimouski-Neigette y mentionnait que des projets
d’unités satellites en collaboration avec les hôpi-
taux de Rivière-du-Loup et Chandler étaient en
voie de réalisation. «Nous sommes en train de
voir avec l’Agence pour faire des arrimages avec
eux, ce qui est notre souhait. On est au départ du
projet mais ça pourrait aller assez vite », avait
indiqué le Dr Eric Parent.
En novembre 2014, une unité d’hémodialyse a
été mise en service à Chandler. Qu’est-il arrivé
avec celle de Rivière-du-Loup? Le Dr Parent nous
parlait de projets « en voie de réalisation ». Mme
Malo, directrice générale du CISSS Bas-Saint-
Laurent, a-t-elle perdu le dossier? Pourtant, le
directeur général du CHRGP de l’époque avait été
assez actif auprès de l’Agence!
Le CHRGP est un centre hospitalier régional
qui dessert la clientèle de la MRC de Rivière-du-
Loup et des Basques, de même qu’une partie du
Kamouraska (secteur est) et du Témiscouata (sec-
teur nord et ouest). Le CH peut compter sur 90
médecins spécialistes et omnipraticiens, ce qui
devrait favoriser grandement le fonctionnement
de l’unité d’hémodialyse.
Pour illustrer le vécu d’un patient, nécessitant
des traitements d’hémodialyse, il faut compren-
dre qu’il doit voyager de son domicile au CH de
Rimouski, 52 semaines/année, peu importe la
météo (pluie, neige, verglas…) et chaque traite-
ment dure de 4 à 5 heures. La situation est révol-
tante quand on sait que, depuis 2013, le projet
d’hémodialyse au CHRGP est bloqué au CISSS du
Bas-Saint-Laurent!
À l’émission Bonjour Grand-Portage du ven-
dredi 20 mai, le Dr Barrette, ministre de la Santé,
mentionnait qu’il avait avisé le CISSS du Bas-
Saint-Laurent qu’il était favorable à l’unité de dia-
lyse au CHRGP, compte tenu que l’infrastructure
était petite et envisageable. Sur le même sujet, à
la même émission, le député ministre
D’Amour affirmait qu’il avait « un beau dossier
devant lui ».
Face à ces affirmations des ministres et
devant l’inertie des instances régionales de la
santé, nous invitons la population à se mobiliser
pour exiger la mise en service de l’hémodialyse
au CHRGP. Nous voulons connaitre la date du
début des travaux et celle où tout y sera fonction-
nel pour éviter que perdurent les impacts sur la
santé physique, psychologique et financière des
patients actuellement traités à Rimouski.
Louise Grant, administratrice AQDR
René Bélanger, président AQDR
Oui à l’hémodialyse au CHRGP
Le 3 juin, le député de la circonscription de
Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup,
Bernard Généreux, a voté contre le projet de loi
C-14 modifiant le Code criminel et apportant des
modifications connexes à d’autres lois. Il est du
lot des 137 députés qui se sont opposés aux 186
qui ont voté pour C-14 en troisième lecture le
mardi 31 mai.
« J’ai agi ainsi non pas parce qu’il n’est pas
nécessaire de se doter d’une loi, cela j’y tiens
mordicus, mais bien parce que le projet de loi tel
que présenté ne protège pas plusieurs groupes
de personnes vulnérables et va trop loin. À mon
avis, les jeunes et les personnes atteintes de
maladies mentales ne font pas suffisamment
l’objet de protection dans la Loi C-14.
C’est aussi une préoccupation que j’ai enten-
due de mes concitoyens lors d’une assemblée
publique portant sur ce sujet et qui s’est tenue le
6 mai en compagnie de mon collègue Gérard
Deltell dans ma circonscription », déclare M.
Généreux.
Le principe de fin de vie est la pierre angulaire
de la loi québécoise qui est plus restrictive, quant
à la loi C-14, il est possible d’avoir accès à l’aide
médicale dès que la mort naturelle est raisonna-
blement prévisible. « Ça laisse place, je le crains,
à d’éventuelles dérives » affirme le député.
Ce dernier ajoute qu’il est déçu d’avoir dû trai-
ter d’un sujet aussi délicat à la hâte et que les
amendements n’aient pas pu mener à un plus
grand consensus. Le projet de loi sera mainte-
nant entre les mains du Sénat, mais la mesure
législative pourrait être retournée à la Chambre
des communes pour un vote. Rappelons que la
date fatidique pour recevoir la sanction royale
comme le prescrit la Cour Suprême du Canada
est le lundi 6 juin.
Le projet de loi C-14 ne protège pas suffisamment les personnes vulnérables
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.