ACTUALITÉ
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Le 6 avril 2016
l
infodimanche
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
31 420 copies
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
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ABONNEMENT ANNUEL :
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au Canada (tx incluses)
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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.
ÉDITEUR :
Hugo Levasseur
DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :
Martin Morissette
ADJOINTE À LA DIRECTION
: Lyne Bérubé
DIRECTEUR DE L’INFORMATION
: François Drouin
JOURNALISTES :
Mario Pelletier, rédacteur en chef
Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin • Hugues
Albert Cathy Gagnon • Marc Larouche
COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX
:
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CORRECTEUR :
Hugo Levasseur
CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :
Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté
Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé
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SECRÉTARIAT :
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PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :
Marie Eve Dubé
GRAPHISTES
Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche
Julie Aubut, coordonnatrice
infodimanche.comJo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial
Magali Dumas • Denise Beaulieu • Julie Migneault
Véronique Sénéchal
IMPRESSION :
TC Imprimeries Transcontinental / Transmag
DISTRIBUTION :
Distributions F. Levasseur
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R.
La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.
Le Réseau d’information sur les municipa-
lités demande aux élus de Rivière-du-Loup de
faire preuve de confiance et de leadership en
abolissant les séances préparatoires au béné-
fice de la démocratie et du développement.
Pour le Réseau, les citoyens ont droit
d’avoir des attentes pour le développement
de leur milieu. Les élus donnent l’impression
de gérer au jour le jour sans avoir de vision à
long terme. Par exemple, comment repenser
le plan d’urbanisme sans l’envisager dans un
grand Rivière-du-Loup?
À Rivière-du-Loup, on a vu la mise au pas
des conseillers qui ne s’expriment plus à leur
guise lorsqu’ils sont interpellés aux séances
de conseil. À la MRC, le maire, qui détient
près de la moitié des votes, ne prononce
jamais un mot. Des attitudes qui dénotent
un manque d’assurance et de leadership. Le
débat est totalement évacué des séances de
conseil tant à la ville qu’à la MRC et cela vide
la vie publique de son sens et désintéresse les
citoyens de la politique municipale. Accepte-
rait-on que l’Assemblée nationale tienne ses
débats à huis clos? C’est pourtant ce que les
citoyens vivent en région.
Le maire Gamache touche 85 114 $ en
salaire et allocations de dépenses à la ville et
à la MRC. Un conseiller louperivois gagne
19 760 $. Ensemble, cela représente
environ 204 000 $ par an pour lire
d’un ton monocorde les titres des
résolutions discutées d’avance,
les appuyer et les seconder. On
ne connait jamais les opinions de
ces élus sur la majorité des sujets.
En plus, les procès-verbaux de la Ville
abusent de jargon juridique et technique
incompréhensible pour les citoyens.
Les citoyens ont droit d’assister aux débats
sur les enjeux qui les concernent et non à une
mauvaise pièce de théâtre où tout est déjà
joué. Ils ont droit de connaitre les points qui
sont discutés et qui, faute de consensus, ne
seront jamais amenés en séance publique.
Pourtant, cela n’a pas toujours été ainsi.
Avant l’arrivée de Michel Lagacé à la tête de
la MRC, il fut un temps où il n’y avait pas de
séance préparatoire privée et où les enjeux
étaient discutés devant les citoyens pré-
sents. À la Ville de Rivière-du-Loup,
on se rappellera que l’ex-conseiller
Me Yvon Lemieux forçait le débat
public aux séances de conseil.
Ce n’est pas le rôle du greffier ou
du directeur général à détenir le
pouvoir dans un conseil municipal
comme on peut le penser à Rivière-
du-Loup.
Les conseillers ne sont pas impuissants
face à ce système. Par exemple, sous l’adminis-
tration du maire Louis-Marie Bastille (toujours
en poste), lorsque Gérald Guay était conseiller
municipal de Saint- Modeste, il boycottait les
séances préparatoires, obligeant le conseil, le
vote venu, à s’expliquer et à débattre. D’ail-
leurs, la commission Charbonneau s’est pen-
chée sur le secret de ces séances préparatoires
et a proposé de les interdire dans la plupart
des cas (recommandation 51).
Des personnalités louperivoises fortes,
respectueuses de la démocratie comme le
regretté Yvon Lemieux ou Bruno Gagnon ont
suffisamment de leadership, de confiance et
de vision pour être rassembleurs, ne pas fonc-
tionner en cachette et répondre aux journa-
listes. Rivière-du-Loup est une ville de prestige
qui mérite des élus de prestige, mais une ville
qui n’a plus de temps à perdre à stagner avec
des élus paralysés, affirme le Réseau.
Roger Plante, porte-parole
du Réseau d’information
sur les municipalités
Les élus de Rivière-du-Loup doivent faire preuve de confiance et de leadership
« Les citoyens
ont droit d’assister
aux débats »
RIMOUSKI
– Deux anciennes étudiantes, finis-
santes en 2014 en techniques en soins infir-
miers du Cégep de Rivière-du-Loup, Audrey
Sirois de Rivière-du-Loup et Andrée-Ann
Boudreau de Maria, se sont illustrées à l’Uni-
versité du Québec à Rimouski (UQAR). L’ex-
cellence académique des deux jeunes femmes
leur a même valu une Bourse d’excellence.
En effet, lors de la cérémonie annuelle de
remise des bourses d’excellence et de soutien
financier qui a eu lieu le mercredi 30 mars à
l’UQAR, les deux étudiantes qui terminent
leur baccalauréat en sciences infirmières ont
été les récipiendaires des Bourses d’excel-
lence de l’Ordre régional des infirmières et
des infirmiers du Bas-Saint-Laurent / Gaspé-
sie-Îles-de-la-Madeleine pour les études au
baccalauréat en sciences infirmières.
Près de 200 étudiantes et étudiants se sont
partagé environ 320 000 $. La remise des
bourses de soutien vise quant à elles à encou-
rager les étudiantes et les étudiants à pour-
suivre leur parcours universitaire malgré cer-
taines contraintes, qu’elles soient financières
ou familiales, entre autres.
BOURSIÈRE
Ce n’est pas d’hier que les résultats acadé-
miques d’Audrey Sirois sont reconnus. Cette
dernière a été récipiendaire de quatre bourses
pour ses performances scolaires. En mai 2014,
lors des remises de bourses par le Cégep
de Rivière-du-Loup, elle a reçu une bourse
de 300 $ pour ses résultats scolaires. Mme
Sirois a reçu une seconde bourse, cette fois au
montant de 5 000 $ toujours de l’Ordre des
infirmières, sommes versées en 2014 et 2015.
L’étudiante a également
reçu une bourse de 1000 $,
toujours pour sa perfor-
mance scolaire, pour sa
cote R lors de son admis-
sion à l’UQAR à l’automne
2014. La même année, elle
s’était méritée une bourse
de 500 $ remise cette fois
par la Caisse Desjardins
Parc et Villeray.
Audrey Sirois est à
l’emploi du CISSS Bas-
Saint-Laurent, installation
de Rivière-du-Loup alors
qu’Andrée-Ann Boudreau
travaille dans un centre
hospitalier à Fermont.
Audrey Sirois reçoit une Bourse d’excellence
Entourant Deyna L’Heureux, représentante de l’Ordre régional,
mesdames Andrée-Anne Boudreau (à gauche) et Audrey Sirois
(à droite).
RIVIÈRE-DU-LOUP
– La Ville de Rivière-du-Loup
a confirmé son engagement financier en vue
d’accueillir les Jeux du Québec en 2021 lors de
la séance du conseil du 29 mars. Elle débour-
sera 1,5 M$ sur 5 ans et offrira gratuitement les
infrastructures sportives au comité d’organisa-
tion des Jeux. «Nous nous donnons cinq ans pour
épargner ces sous-là», a expliqué le maire Gaé-
tan Gamache à l’assistance présente à l’École
secondaire de Rivière-du-Loup. Par ailleurs, la
Ville déposera jeudi un volumineux document de
plus de 300 pages à l’attention de Sports Québec
afin d’obtenir les Jeux du Québec en 2021. Sur un
budget total d’environ 5,5 M$, la Ville s’engage
donc à en combler 1,5 M$, notamment avec l’aide
du fonds éolien Viger-Denonville de la MRC de
Rivière-du-Loup. Gaétan Gamache a ainsi signi-
fié l’intention de la Ville d’enlever de la pression
à la communauté d’affaires de la région. À la
suite du dépôt de sa candidature le 31 mars, une
étape cruciale restera à franchir, soit celle de for-
mer une délégation de huit personnes qui iront
défendre le dossier devant un comité de sélec-
tion le 26 avril dans la région de Montréal.
JEUX DU QUÉBEC EN 2021
La Ville de Rivière-du-Loup s’engage pour 1,5 M$