Parc maritime : «le plan financier, il faut le refaire» - Gaétan Gamache
Après les sorties de Jean Bédard, président de la Société Duvetnor, et du candidat à la mairie Pierre Levesque, qui ont questionné la viabilité du projet de Parc maritime à la Pointe de Rivière-du-Loup tel qu’il a été présenté à la population, le maire sortant Gaétan Gamache a tenté de rectifier le tir.
Il a souligné que la Société des traversiers du Québec souhaitait toujours être partenaire du projet, malgré ce qui avait été véhiculé. Jean Bédard avait affirmé que le plan financier ne tenait plus la route en raison de la perte du locataire principal, ce à quoi Gaétan Gamache a répliqué : «Les observations de M. Bédard étaient erronées et la contre-attaque de M. Lévesque était aussi tout à fait erronée et manquait totalement de sérieux.» Le maire sortant persiste «le projet avec des partenaires aussi importants que la STQ est encore sur les rails et tient toujours la route». De son côté, la STQ confirme par sa porte-parole Vicky Boivin qu’elle essaie de faire fonctionner le projet, mais que le modèle locatif ne lui convient plus.
Selon Gaétan Gamache, le comité responsable du Carrefour maritime attend le document officiel de la subvention obtenue du ministère qui en détaille les critères avant d’aller plus loin. Il croit être en mesure d’obtenir ces chiffres d’ici quelques semaines, soit au terme des élections qui sont prévues le 5 novembre.
UN PLAN FINANCIER À REFAIRE
Un peu plus tard lors d’un point de presse tenu le 26 octobre, il a avoué que le montage financier devra être refait. «Ça aurait été beaucoup plus simple aujourd’hui si on avait eu un projet financé en trois tiers fédéral, provincial et municipal. C’est une réalité. (...) On n’aurait pas cette discussion. Le fait qu’il y ait eu un montant différent de reconnu nous amène à revoir certains éléments. Le plan financier, il faut le refaire, et on le fera avec rigueur.»
Les revenus locatifs du bâtiment devaient apporter annuellement une somme de 150 000 $ permettant ainsi d'en amortir les couts. La Société des traversiers du Québec, AML, Duvetnor et Tourisme Bas-Saint-Laurent devaient s'y installer. Ce modèle ne convient plus à la STQ, qui en était le locataire majeur.
Rappelons que la contribution financière de la Ville de Rivière-du-Loup est à la hauteur de 4,2 M$ et il faut ajouter à ce montant 500 000$ qui proviennent d’investisseurs privés. Le financement des deux paliers de gouvernement se chiffre à 5,2 M$. Il reste donc un montant de 4 M$ à combler sur un projet total de 14 M$.
Pour amasser la somme restante, M. Gamache affirme également que la STQ pourrait s’impliquer à la hauteur de 3 M$ pour la construction d’un bâtiment sur le site du Parc maritime plutôt que d’être un locataire. Un montant de 1 M$ pourrait aussi être attaché en lien avec le dragage du fleuve. Deux partenaires se seraient montrés intéressés jusqu’à maintenant. «Je suis optimiste en lien avec le projet, on est tout près d’y arriver», a-t-il conclu.
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