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Le 15 novembre 2017 | infodimanche DOSSIER 6
Il y a déjà de nombreuses années que les éco-
les des deux commissions scolaires régionales,
Fleuve-et-des-Lacs et Kamouraska-Rivière-du-
Loup, ont développé des programmes d’éducation
à la sexualité. L’une après l’autre, elles ont été des
précurseures.
«Nos commissions scolaires ont rapidement
fait le choix d’aller chercher des ressources, de col-
laborer avec des intervenants de la santé publi-
que, des organismes et de mettre les efforts
nécessaires pour développer l’éducation à la
sexualité. C’est vraiment tout à leur honneur», sou-
ligne Annick Kerschbaumer, sexologue à la
Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-
Loup.
PROJET PILOTE
Il y a deux ans, le gouvernement a instauré un
projet pilote d’éducation à la sexualité. Implanté
sur une base volontaire, celui-ci demande aux
enseignants et à des ressources professionnelles
de former les élèves à raison d’environ cinq heures
par année au primaire et jusqu’à 15 heures au
secondaire. Il est venu consolider ce qui se faisait
déjà dans la région.
Selon un article du quotidien La Presse, paru ce
lundi 13 novembre, près du tiers des écoles partici-
pantes à ce projet pilote se retrouvent d’ailleurs au
Bas-Saint-Laurent. À la commission scolaire
Kamouraska-Rivière-du-Loup, chacune des écoles
secondaires y participe, tout comme les écoles pri-
maires de Saint-Épiphane, Saint-François-Xavier-
de-Viger et Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup. De
son côté, la commission scolaire du Fleuve-et-des-
Lacs l’a ouvert cette année à l’ensemble de ses
établissements, soit 41 écoles, rien de moins.
«Notre force au Bas-Saint-Laurent, c’est la col-
laboration. Nous avons travaillé, et travaillons tou-
jours en réseautage entre commissions sco-
laires. Nos professionnels ont
développé une expertise et nous la
partageons (…) Il faut aussi souligner
le leadership des écoles dans ce dos-
sier. L’expertise de tout le monde est
respectée», souligne Christiane Séguin,
directrice de l’adaptation scolaire et des servi-
ces complémentaires à la commission scolaire du
Fleuve-et-des-Lacs.
ENSEIGNEMENTS
Si les façons de faire peuvent différer d’une
commission scolaire à l’autre, la base de l’ensei-
gnement reste sensiblement la même. Partout, les
sujets comme le consentement, la protection, la
cyberprévention et les rapports égalitaires
homme-femme sont abordés en respectant le
stade de développement des enfants.
«Dans nos écoles, les enseignants sont les pre-
miers responsables d’une certaine matière et ils
doivent l’aborder durant l’année à travers des acti-
vités. Ils sont par la suite soutenus par les inter-
ventions de professionnels comme les infirmières
(infirmiers) scolaires et moi-même [la sexologue].
Nous travaillons tous ensemble et les objectifs
sont atteints en fin d’année», explique Mme
Kerschbaumer.
Les enseignements font leur chemin
et les résultats dans les écoles sont
encourageants. Non seulement les
jeunes sont intéressés, ils sont égale-
ment conscientisés à prendre l’initia-
tive d’aller voir une personne ressource
en cas de besoin. Les enseignants, tout comme
les élèves et leurs parents, sont aussi rassurés de
pouvoir compter sur une sexologue facilement.
«Le programme est apprécié et soutenu. Chaque
année, les parents sont informés de son dévelop-
pement. C’est intéressant», confirme Mme Séguin.
Récemment, le ministre de l’Éducation
Sébastien Proulx a exprimé son désir de rendre le
programme [du projet pilote] obligatoire. L’initia-
tive est la bienvenue. Au KRTB, les établissements
scolaires sont déjà prêts. Tout est en place et sur la
bonne voie.
Éducation à la sexualité :
nos écoles citées en exemple
• MARC-ANTOINE PAQUIN
Alors que les médias sortent les grands
titres sur des allégations d’agressions et
d’inconduites sexuelles, les cours d’éduca-
tion à la sexualité sont sur toutes les
lèvres. On les demande et on rappelle leur
importance. Pourtant, au KRTB, ceux-ci
sont introduits depuis un bon nombre
d’années déjà, faisant de la région et du
Bas-Saint-Laurent un exemple à suivre en
province aujourd’hui.
Le docteur Jean-François De La Sablonnière,
psychiatre, offrira une causerie sur les
conséquences de la consommation de cannabis
sur le cerveau, le jeudi 30 novembre, de 11 h 45 à
12 h 45, au Carrefour du Cégep de Rivière-du-
Loup.
La causerie sera agrémentée de témoignages
de gens ayant été affectés par la consommation
de cannabis. L’évènement pourra compter sur la
présence d’une infirmière clinicienne et d’un
intervenant de la clinique La Montée, centre
d’aide en dépendance, afin de répondre aux
questions de l’assemblée. Les gens intéressés à
participer peuvent contribuer à la présentation
en faisant parvenir leurs questions sur le
sujet à Daniel Tremblay, enseignant au
Département de Sciences humaines, à
Cerveau et cannabis : causerie sur les impacts psychologiques
PHOTO : FRANÇOIS DROUIN
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Chronique municipale
Y a pas le feu !
Ces derniers jours, l’hiver ne nous a servi qu’une ou deux bouchées froides, avant de retourner
cuisiner son gros menu surgelé pour les prochains mois. Même si on n’a goûté qu’à l’apéritif, déjà, les
pompiers louperivois ont dû partir leurs sirènes pour quelques feux de cheminée. Que vous soyez un
romantique fini, qui aime accorder sa coupe de rouge avec une bonne bûche orange, ou un frileux de
première classe, que deux épaisseurs de bas de laine ne suffisent pas à réconforter, utilisez toujours
du bois de chauffage sec et de bonne qualité. Et restez aux aguets. En présence d’un grondement,
d’une odeur anormale, de fumée intense et d’étincelles, fermez aussitôt la clé du poêle. En attendant
les pompiers, jetez du papier journal ou un rouleau de papier hygiénique mouillé dans l’âtre et
refermez la porte. Votre soirée de cinéma maison sera un peu perturbée, mais au moins, vous aurez
encore une maison…
Se coucher moins niaiseux
Entretenez-vous le fantasme de tout connaître avant de mourir ? Grâce au nouveau service
d’apprentissage de la bibliothèque Françoise-Bédard, les abonnés pourront au moins en savoir un
petit peu plus chaque jour de leur vie. Lancer un blogue sur Wordpress, jouer du piano ou de la
guitare, s’initier à l’allemand, perfectionner son style rédactionnel : voilà autant de sujets qui font
partie des cours et des tutoriels vidéo offerts par la plateforme accessible à
distance par le catalogue en ligne de la bibliothèque. Bien sûr, il y avait déjà des livres pour ça.
Maintenant, il y a des clips. Parce qu’on est en 2017. Espérons qu’il reste encore plusieurs jours à
votre vie…
Dans la nouvelle saison de votre émission…
Vous avez voté. Maintenant, les élus se retrouvent à la télé. C’est l’ultime téléréalité. Lundi, à 20 h,
vous pourrez assister, en direct à MAtv et sur notre site internet ), à la première
rencontre du nouveau conseil municipal, animée par la mairesse Sylvie Vignet. L’ordre du jour sera
mis en ligne vendredi. Mais il devrait y avoir de la fébrilité à la table…
L’Écocentre en supplémentaire
Bonne nouvelle pour les ceintures noires en procrastination, qui ont remis à après-demain le ménage
de leur cabanon. L’Écocentre de Rivière-du-Loup, qui devait fermer le 4 novembre, restera ouvert
tous les samedis, de 8 h à 12 h, jusqu’au 16 décembre. C’est à vous, les oreilles, mais rendu là, le
vieux bois qui traîne dans votre cour sera sûrement recouvert de neige…
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L’expertise
des meilleurs
talents au service
de nos clients
C’est avec fierté que nous
annonçons la nomination
de Marie-Claude Landry, CPA, CA,
à titre de directrice en certification.
Comptant plus de dix années de service au sein
de l’équipe de certification, Marie-Claude Landry
a su se démarquer par son engagement dans
son domaine, son intégrité et sa rigueur.
Année après année, nous mettons tout en œuvre
pour que nos professionnels et nos clients puissent
réaliser leur plein potentiel.
© Raymond Chabot Grant ThorntonS.E.N.C.R.L. , 2017. Tous droits réservés. Raymond Chabot Grant Thornton S.E.N.C.R.L. est une société membre
de Grant Thornton International Ltd (GTIL).
Certification | Fiscalité | Conseil
Marie-Claude Landry
Directrice – Certification
T 418 862-6396
Plus de 100 bureaux, dont :
Rivière-du-Loup, 418 862-6396