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Le 14 décembre 2016

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infodimanche

DOSSIER

16

Cynthia Thériault, présidente du conseil

d’administration de la SPA de Rivière-du-Loup

souligne que les négociations sont toujours en

cours, tant du côté de la Ville que de la MRC. Elle

a créé une page Facebook au nom du futur orga-

nisme, sans qu’il ne soit fonctionnel. «On essaie

de s’impliquer quand même, pour augmenter les

chances qu’un animal soit adopté. On veut être

soutenu financièrement avant de se lan-

cer dans le projet», souligne-t-elle.

FINANCEMENT

Le montage financier a même

été présenté à la Ville de Rivière-

du-Loup par le comité de la future

SPA. La construction d’un bâtiment

nécessiterait environ 800 000$, alors

que le fonds de roulement est estimé à

200 000$ par an.

La SPA résume en trois points ses demandes :

un recensement des animaux et de leurs proprié-

taires, une quote-part versée par les citoyens, et

un changement des règlements municipaux rela-

tivement aux animaux. La vente de médailles

serait un moyen de financer l’organisme.

Ce type de structure signifie l’imposition

d’une taxe à tous les contribuables, qu’ils possè-

dent ou non un animal. «On pourrait régionaliser

la SPA, mais on se demande si la MRC souhaite

s’impliquer

financièrement»,

soulève

Mme Thériault. Selon elle, la Ville de Rivière-

du-Loup aurait avantage à s’associer avec

l’organisme, plutôt que de dépenser

les fonds publics pour construire de

nouvelles installations. Un discours

qui trouve écho du côté du maire de

Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache.

Du côté de la MRC de Rivière-du-Loup, on

qualifie le projet d’intéressant et pertinent, mais

l’implication financière demeure pour le moment

trop importante. Le préfet Michel Lagacé renvoie

la balle au gouvernement du Québec. «On

répond présent, mais il faut être en mesure

d’aller chercher les sommes nécessaires.

Ça découle du gouvernement du

Québec, et passera par l’imposition

d’une taxe sur la nourriture et des

jouets d’animaux», explique

M. Lagacé.

Informé de la position de la MRC

de Rivière-du-Loup, les intentions du

maire de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache,

se sont précisées. «Il faut prendre nos responsa-

bilités et passer à l’action. Ce n’est pas vrai qu’on

va attendre l’imposition d’une taxe par le gouver-

nement du Québec. C’est un projet des citoyens

(...) et je vais amener ce point au conseil exécutif

de la MRC de Rivière-du-Loup», a assuré

M. Gamache. Après s’être montré hésitant, il est

devenu plus catégorique lorsqu’informé de la

position prudente de la MRC.

BLOCAGE

Selon la vétérinaire Heidie Pomerleau, il s’agit

d’un projet réalisable, qui est bloqué au niveau

des instances municipales et régionales depuis

un an. «On a clairement un besoin criant d’une

SPA à Rivière-du-Loup, car la fourrière ne fournit

pas. Tous les intervenants dans ce dossier sont

bien intentionnés, il y a simplement un manque

de communication entre eux», constate-t-elle. À

noter que le conseiller municipal Jacques Minville

siège aussi sur le CA de la SPA de Rivière-du-

Loup.

Des municipalités de la région ont été appro-

chées par l’organisme, mais certaines confirment

qu’elles n’ont aucun problème d’abandon d’ani-

maux.

Selon la règlementation municipale de la Ville

de Rivière-du-Loup, tous les propriétaires d’ani-

maux sont tenus d’obtenir un document et une

médaille permettant de le retracer, pour les

comptabiliser. Force est de constater qu’il est

bien peu mis en application présentement.

Une Société protectrice des animaux à Rivière-du-Loup, un projet de longue haleine

Heidie Pomerleau, de l’Hôpital vétérinaire de Rivière-du-Loup.

PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

La création d’une SPA à Rivière-du-Loup

semble être tout sauf simple. Depuis cinq

ans, le projet est sur la table. Même l’offre

d’un terrain d’une valeur de 200 000$ par

la Ville de Rivière-du-Loup au conseil

d’administration de la SPA

semble problématique.

«Dès six mois, un chat est fertile et une

femelle peut avoir une portée vers environ 9 ou

10 mois. Une chatte peut avoir de 2 à 3 portées

par an, avec une moyenne de 4 chatons à chaque

fois, c’est exponentiel et on perd rapidement le

contrôle», explique Heidie

Pomerleau, de l’Hôpital

vétérinaire de Rivière-

du-Loup. Elle souligne

que souvent, ce n’est

pas de la mauvaise

volonté de la part des

propriétaires, mais plu-

tôt de l’ignorance. Lors

des chaleurs, les félins

peuvent devenir extrê-

mement bruyants, et il

est

tentant

de

les laisser aller à l’exté-

rieur, sans les faire

stériliser. Cette manière

de procéder perpétue le problème. Mme

Pomerleau rappelle que l’adoption d’un animal

n’est pas sans frais. «La stérilisation dans la

région peut couter environ 200$ pour une

femelle, et 130$ pour un mâle. Lorsqu’on adopte

un animal, il faut aussi prévoir un budget d’envi-

ron 600$ pour la première année, soins vétérinai-

res et nourriture compris», estime Mme

Pomerleau.

Le préventif, plutôt que le curatif, tel est le

mot d’ordre. La stérilisation permet également

d’éviter que certains animaux ne se retrouvent en

trop grand nombre et ne soient négligés, ou

encore abandonnés.

La stérilisation, une solution

PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

La prolifération d’une douzaine de chatons

à partir d’une seule mère en une année

peut être effarante, c’est pourquoi la stéri-

lisation des animaux est de mise. Elle per-

met d’enrayer le problème d’abandons et

de chats trouvés à la source.

« Il faut faire

plus et investir

avec une SPA »

LE MAIRE

GAÉTAN GAMACHE

1154145016

Nomination

Physiothérapeute

Nouvellement diplômée de l’Université de Montréal et

originaire de la région du Centre-du-Québec, c’est

avec plaisir que je me joins à l’équipe de la clinique

Physiothérapie et Ergothérapie du Littoral à titre de

physiothérapeute.

N’hésitez pas à me consulter pour tous problèmes

musculo-squelettiques pour lesquels j’offre mes

services d’évaluation et de traitement.

Je serai heureuse de vous apporter une approche

empathique et spécifique à vos besoins et objectifs.

Au plaisir de vous rencontrer prochainement et de

pouvoir contribuer à votre vie active et en santé.

TANIA CARIGNAN

Rendez-vous

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JOURS ET SOIRS

418 867-8989

116, rue Lafontaine, Rivière-du-Loup

(face à l’Église St-Patrice – facilité de stationnement)

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kinésiologues, ostéopathes et acupuncteur.