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Le 9 novembre 2016

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

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COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

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Julie Aubut, coordonnatrice

infodimanche.com

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique

Sénéchal

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TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

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www.infodimanche.com

Courriel informations :

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Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Je suis né dans un village qu’on appelle Sully.

Quelle merveilleuse place qui semblait paisible,

mais qui débordait de vie. Sans m’en rendre

compte parce que j’étais trop jeune, j’ai compris

un peu plus tard qu’on faisait partie d’une grande

famille.

Le temps passait et il y avait un endroit où on

pouvait se réunir, c’était chez Robert, c’était notre

centre de rendez-vous. Chez Robert, on se sentait

mieux que chez-nous, c’était l’endroit pour se

rencontrer, pour rigoler, pour se détendre. Quel

grand plaisir il avait ce Robert de nous accueillir

dans son restaurant, tout ce qu’on voulait, on

l’avait chez lui.

Petite anecdote, à côté de chez-lui, il y avait

une patinoire. Là, on s’amusait et quand on était

gelé, on entrait chez Robert, on marchait sur son

plancher avec nos patins. Jamais il ne nous a

refusé. Table de billard, de ping-pong et petites

cabines où l’on pouvait converser avec de belles

petites filles. Que dire de ses œufs et blés d’Inde

dans le vinaigre, on dégustait ça en écoutant le

«Juke-Box».

Chez Robert, les fins de semaine, le restaurant

était plein. Pendant toutes ces années où j’ai fré-

quenté ce lieu, je n’ai jamais vu de chicane, au

contraire, c’était de la joie, de la gaité. De ma vie

de jeunesse, Robert Beaulieu restera dans mon

cœur la personne qui m’a le plus marqué. Dans

ma vie, aujourd’hui, il est resté le même homme

de grand cœur. Il a passé sa vie à aimer et à com-

prendre les autres.

Merci Robert pour tout, tu seras toujours un

monument pour moi et le village.

Carol Jean

Hommage à Robert Beaulieu

La MRC de Rivière-du-Loup restreint drastique-

ment le développement domiciliaire dans la zone

non agricole, illogique !

Précisons dans un premier temps que la zone

non agricole correspond aux zones rurale et

forestière du schéma d’aménagement et déve-

loppement révisé qui sera en vigueur sous peu.

Voici le contenu littéral du nouveau schéma

d’aménagement : «Dans les aires d’affectations

rurales et forestières, le long des chemins exis-

tants à l’entrée en vigueur du SADR, l’usage rési-

dentiel est autorisé sur des terrains ayant une

superficie de plus de 10 hectares et une largeur

minimale de 50 mètres sur chemin».

Oui, vous avez bien lu ! Il faudra dorénavant

sous peu au moins 10 hectares pour un seul ter-

rain ou maison en zone forestière ou rurale (zone

à 100% non agricole). Or un hectare c’est 100

mètres par 100 mètres donc 10 000 mètres carrés

et 10 hectares donc 100 000 mètres carrés ! Ceci

correspond dans le système anglais à 24,71 acres,

1 076 391 pieds carrés ou 16,73 terrains de football

canadien minimum par terrain.

Or la norme actuelle pour ces mêmes zones

est de 3 000 mètres carrés ou 32 291 pieds carrés

i.e., 33,3 fois plus petite que la nouvelle superficie

demandée.

De plus on exige un minimum de 50 mètres

sur les chemins. Ceci implique que je pourrais

faire un terrain de 50 mètres de largueur, mais il

devrait avoir au moins 2 000 mètres de longueur

(2 kilomètres). On voit bien que ça n’a pas de

sens, et je crois que nos élus n’ont pas bien réa-

lisé ce que représentent 10 hectares.

D’ailleurs, toutes les MRC du Bas-Saint-

Laurent ont conservé 3 000 mètres carrés en

superficie minimale. Pourquoi est-ce différent

pour celle de Rivière-du-Loup ?

ORIENTATIONS SCANDALEUSES

Voici une réponse reçue de la MRC dans le

Rapport des consultations publiques (voir inter-

net) : «La MRC doit faire le pont entre les attentes

des municipalités locales et les attentes du gou-

vernement. Le gouvernement demande de limi-

ter le plus possible les implantations résidentiel-

les à l’extérieur du périmètre urbain des

municipalités. Cependant, il arrive que le périmè-

tre urbain soit devenu trop petit pour accueillir

l’urbanisation. Si on n’a pas le choix, on empiète

en zone agricole provinciale. Dans l’avis gouver-

nemental de 2005, on demandait à la MRC de

mieux contrôler l’urbanisation ‘’diffuse’’. L’aire

d’affectation forestière est le lieu où il est le

moins souhaitable d’implanter des résidences.

C’est pourquoi on retrouve dans cette aire

d’affectation des dispositions plus sévères.»

Oui, vous avez encore bien lu, «L’aire d’affec-

tation forestière est le lieu où il est le moins sou-

haitable d’implanter des résidences. Si on n’a pas

le choix, on empiète en zone agricole provin-

ciale.» Jean Garon, le père de la loi sur la protec-

tion du territoire agricole doit bien se retourner

dans sa tombe. Comme ce qui ne sera pas cons-

truit dans la zone forestière ou rurale le sera

éventuellement en fait dans la zone agricole, ceci

indique clairement que c’est le territoire agricole

qui sera perdant. L’argumentation principale du

ministère des Affaires municipales et de la MRC,

c’est que le lotissement hors des villages et villes

implique des couts publics supérieurs aux munici-

palités. Ceci étant dit, ce n’est pas en augmentant

de 33 fois la grandeur des terrains qu’on va dimi-

nuer les couts de transports (écoliers, déneige-

ment, etc..). Au contraire, pour un même nombre

de maisons ou pour un chemin donné, ça va faire

évidemment plus de déplacements. En fait la

solution optimale serait de construire densément

aux endroits où on doit de toute façon passer

(écoliers, déneigement, etc…).

AJUSTEMENTS DEMANDÉS

Les 10 hectares minimum demandés le long

de chemins existants pour du lotissement en

zone rurale et forestière dans la MRC de Rivière-

du-loup est ridicule et irresponsable à moyen et

long terme car essentiellement d’une part ce qui

ne sera pas construit en zone non agricole le sera

éventuellement dans la zone agricole et d’autre

part ce n’est évidemment pas en agrandissant

considérablement la superficie minimale

des terrains qu’on va diminuer les couts de trans-

port.

Il faut revenir au moins au bon sens des autres

MRC comparables i.e, en général exiger un mini-

mum de 0,3 hectare (un demi-terrain de football)

par terrain mais seulement sur les chemins

publics existants.

Il est comme on dit «minuit moins cinq» avant

que ce schéma d’aménagement et de développe-

ment révisé entre en vigueur. Je demande donc à

tous ceux qui ont à cœur la protection du terri-

toire agricole et du développement domiciliaire

de la zone rurale et forestière de nos petites

municipalités de faire pression sur la MRC ou leur

maire pour casser cette règle irresponsable !

Merci !

Benoit Côté, retraité, petit promoteur et

ancien ingénieur forestier, Rivière-du-Loup

Restriction du développement domiciliaire dans la zone non agricole

Le Parti citoyen de Rivière-du-Loup convie toute

la population louperivoise à son 4e congrès

annuel qui se tiendra le 18 novembre prochain au

restaurant le Symposium (364, rue Lafontaine à

Rivière-du-Loup) de 11 h 45 à 13 h 15.

Le Parti citoyen est heureux de constater

l’intérêt démontré par les électeurs de Rivière-

du-Loup envers son sondage citoyen réalisé

entre le 3 aout et le 1er septembre 2016. En effet,

plus d’une centaine de personnes ont répondu au

sondage et ont fait part de leurs priorités pour la

vie citoyenne de Rivière-du-Loup. Sans surprise,

le développement économique arrive en pre-

mière place suivi de près par les travaux publics

et l’aménagement du territoire. Les loisirs et les

sports arrivent en troisième place. De nombreu-

ses propositions intéressantes ont également été

nommées par les citoyens sondés et seront étu-

diées en vue du prochain programme du parti.

La pertinence d’un parti politique municipal à

Rivière-du-Loup, autre élément du sondage

citoyen, a également fait consensus auprès d’une

majorité de citoyens sondés, ce qui conforte le

Parti citoyen dans son engagement pour une vie

citoyenne plus participative à Rivière-du-Loup. La

prochaine élection municipale aura lieu à

l’automne 2017.

On vous invite à confirmer votre présence

au congrès dès maintenant par courriel

à

[email protected]

ou sur le site

Facebook du Parti citoyen au

facebook.com/

particitoyenrdl.

Congrès annuel du Parti citoyen de Rivière-du-Loup

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.