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Le 9 novembre 2016

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infodimanche

ACTUALITÉ

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«Nous avons en place un plan de lutte à la vio-

lence et à l’intimidation. Il a été présenté aux

membres du personnel et de la direction. On a

des comptes à rendre, avec ce plan. Il faut recen-

ser les situations d’intimidation et nos actions»,

explique la directrice de l’École secondaire de

Rivière-du-Loup, Sylvie Soucy. Des ateliers de

prévention sont aussi présentés aux étudiants de

tous les niveaux pendant leur parcours scolaire.

Dès qu’un renseignement parvient aux ensei-

gnants, de la part d’un élève, d’un ami ou d’un

témoin concernant une situation d’intimidation,

l’information est relayée le plus tôt possible à la

direction.«On travaille à la fois du côté de la per-

sonne intimidée que de l’intimidateur. Ils sont

rencontrés séparément, les parents sont aussi

mis au courant», souligne-t-elle.

Les professionnels prôneront des rencontres

avec les impliqués afin d’amener l’élève intimidé

à leur faire confiance, pour ensuite l’encourager à

dénoncer les situations d’abus. Du côté de l’inti-

midateur, on l’informe que s’il y a des repré-

sailles, on passera à un autre niveau d’interven-

tion. «Ça pourrait aller à des conséquences de

suspension à l’interne ou à l’externe, et même à

de l’expulsion, mais nous n’avons pas encore dû

aller jusque-là».

Des demandes d’excuses et une interdiction

de contacts sont aussi prévues dans le plan de

lutte de l’école.

«Les deux zones les plus à risques sont les

autobus et les vestiaires des gymnases. Avoir des

tuteurs à l’école, et une présence constante

d’adultes qui font de la surveillance permet

d’apaiser le milieu», conclut Sylvie Soucy. Le

nombre d’adultes sur le terrain permet, selon

elle, de réduire la marge de manœuvre des inti-

midateurs. Elle estime que les établissements

scolaires ont assez de pouvoir afin d’intervenir

convenablement dans de telles situations.

L’encadrement mis en place par la direction per-

met de les prendre au sérieux.

Intimidation: un plan de lutte pris au sérieux

Sylvie Soucy.

PHOTO : COMMISSION SCOLAIRE

KAMOURASKA-RIVIÈRE-DU-LOUP

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

À l’École secondaire de Rivière-du-Loup, le

mot d’ordre est simple, plus l’intervention

auprès des situations d’intimidation est

rapide, plus le climat d’apprentissage sera

sain.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et

d’intérêt que quelque 63 représentants de

l’industrie agroalimentaire du Bas-Saint-Laurent

se sont réunis lors de l’Agri-rencontre du 3

novembre dernier à la Fromagerie des Basques

de Trois-Pistoles.

L’évènement était dédié entièrement à la

valorisation des terres agricoles dévalorisées, car

cette situation représente un enjeu important

pour le développement du territoire bas-lauren-

tien. Durant la journée, les invités ont pu assister

au lancement officiel de la Trousse à outils pour

la remise en culture des terres agricoles dévalori-

sées et trois conférences s’y rattachant furent

présentées par le ministère de l’Agriculture, des

Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

(MAPAQ).

«Cette agri-rencontre est un bel exemple du

travail réalisé dans le cadre de la planification

stratégique du secteur bioalimentaire bas-lauren-

tien 2013-2018», a rappelé Isidore Charron, prési-

dent de la Table de concertation bioalimentaire

du Bas-Saint-Laurent. «Depuis plusieurs années,

les intervenants régionaux réclamaient un por-

trait juste de l’état de santé des sols agricoles et

des terres agricoles dévalorisées au Bas-Saint-

Laurent. C’est donc le moment de leur offrir des

outils pour stimuler le développement de la pro-

duction et de la transformation sur le territoire»,

poursuit M. Charron.

La formule déjeuner-conférence a offert un

cadre propice aux échanges entre participants et

a permis aux invités de découvrir différents

produits du terroir de la MRC des Basques con-

coctés par Annie Lavoie, chef consultante

pour l’Association Les Saveurs du Bas-Saint-

Laurent. Bertin Denis, préfet de la MRC des

Basques a, quant à lui, parfaitement assumé son

rôle d’animateur pour le bon déroulement de

l’activité.

On discute des terres agricoles dévalorisées

1150364316

INFO DIMANCHE

Dr Yves David Gagnon

Membre de la Société Canadienne de Phlébologie

Téléphone : 418 722-VEIN (8346)

418 724-4672

288, rue Pierre-Saindon, local 130. Rimouski (Québec) G5L 9A8

1153154116