Amis lecteurs, permettez-moi de vous dire un mot à propos de Gilles Dubé. Ce même Gilles qui résout régulièrement mes énigmes du jeudi avant la fin de semaine, le sagouin.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Gilles Dubé vient d’être honoré par la reine Élisabeth II, via la gouverneure générale Julie Payette. Gilles est en effet un des rares Canadiens, et encore plus rares Québécois, récipiendaire de la Médaille du Souverain pour, je cite : «son implication dans la promotion et l’implantation d’infrastructures culturelles dans sa communauté depuis plus de 50 ans».
C’est vrai que ça remonte loin. Je me souviens que ma sœur avait eu Gilles comme guide bénévole, au début des années 1960, quand elle était venue visiter le Foyer-Patro naissant. Je ne parlerai pas de la bibliothèque du cégep qu’il a pratiquement mise sur pied. Je sais qu’il s’est impliqué dans le Musée, dans ce qu’on appelait à l’époque la Bibliothèque Centrale de prêts des Portages, dans je ne sais plus combien d’autres choses…
Et en raison de ses activités de coopération internationale, je pense qu’il est aussi connu en Afrique de l’Ouest que dans le Bas-du-Fleuve!
Gilles n’a bien sûr jamais vraiment pris sa retraite. Depuis huit ans, par exemple, il préside la Société d’histoire et généalogie de Rivière-du-Loup, ce qui représente pas mal d’heures de travail, croyez-moi. Ma femme et moi avons eu personnellement l’occasion de le vérifier à l’occasion de la mise sur pied du prix qui porte notre nom, mais qui est géré et attribué par la SHGRDL.
Une chose que je ne savais pas et que j’ai apprise récemment, c’est que Gilles a favorisé l’intégration de familles indochinoises dans notre communauté. Comme quoi on peut connaître quelqu’un depuis plus de 50 ans et ne pas tout savoir de lui!
Je ne sais pas quelle « couverture » nos médias vont apporter à ce qui arrive à Gilles Dubé. Je voulais en tout cas lui consacrer mon billet de cette semaine, car cette médaille, ce n’est pas rien. Je cite ici le bureau de la Gouverneure générale : «Il s’agit de la plus haute distinction honorifique pour le service bénévole pouvant être décernée à une personne dans le cadre du Régime canadien de distinctions honorifiques.»
Bravo, vieux Gilles!
Et continue de casser mes énigmes, mais… pas toutes avant le samedi, peut-être?