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Gilles Dubé

durée 29 octobre 2020 | 05h03

Amis lecteurs, permettez-moi de vous dire un mot à propos de Gilles Dubé. Ce même Gilles qui résout régulièrement mes énigmes du jeudi avant la fin de semaine, le sagouin.

Vous ne le savez peut-être pas, mais Gilles Dubé vient d’être honoré par la reine Élisabeth II, via la gouverneure générale Julie Payette. Gilles est en effet un des rares Canadiens, et encore plus rares Québécois, récipiendaire de la Médaille du Souverain pour, je cite : «son implication dans la promotion et l’implantation d’infrastructures culturelles dans sa communauté depuis plus de 50 ans».

C’est vrai que ça remonte loin.  Je me souviens que ma sœur avait eu Gilles comme guide bénévole, au début des années 1960, quand elle était venue visiter le Foyer-Patro naissant.  Je ne parlerai pas de la bibliothèque du cégep qu’il a pratiquement mise sur pied.  Je sais qu’il s’est impliqué dans le Musée, dans ce qu’on appelait à l’époque la Bibliothèque Centrale de prêts des Portages, dans je ne sais plus combien d’autres choses…

Et en raison de ses activités de coopération internationale, je pense qu’il est aussi connu en Afrique de l’Ouest que dans le Bas-du-Fleuve!

Gilles n’a bien sûr jamais vraiment pris sa retraite. Depuis huit ans, par exemple, il préside la Société d’histoire et généalogie de Rivière-du-Loup, ce qui représente pas mal d’heures de travail, croyez-moi.  Ma femme et moi avons eu personnellement l’occasion de le vérifier à l’occasion de la mise sur pied du prix qui porte notre nom, mais qui est géré et attribué par la SHGRDL.

Une chose que je ne savais pas et que j’ai apprise récemment, c’est que Gilles a favorisé l’intégration de familles indochinoises dans notre communauté. Comme quoi on peut connaître quelqu’un depuis plus de 50 ans et ne pas tout savoir de lui!

Je ne sais pas quelle « couverture » nos médias vont apporter à ce qui arrive à Gilles Dubé. Je voulais en tout cas lui consacrer mon billet de cette semaine, car cette médaille, ce n’est pas rien.  Je cite ici le bureau de la Gouverneure générale : «Il s’agit de la plus haute distinction honorifique pour le service bénévole pouvant être décernée à une personne dans le cadre du Régime canadien de distinctions honorifiques.»

Bravo, vieux Gilles!

Et continue de casser mes énigmes, mais…  pas toutes avant le samedi, peut-être?

La Médaille du souverain pour les bénévoles

commentairesCommentaires

5

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  • MT
    M. Thériault
    temps Il y a 3 ans
    Bravo M. Dubé. C'est un bel accomplissement et un grand honneur bien mérité.
  • G
    Gilles
    temps Il y a 3 ans
    Mon cher Richard,

    Tu comprendras sans doute que c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai pris connaissance de ton aimable texte à mon sujet. Ce fut un événement auquel je ne m'attendais vraiment pas et qui `me touche beaucoup.

    Je n'ai évidemment pas connu personnellement ta sœur dont tu fais mention. Mais pour ajouter un lien relationnel encore plus proche avec ta famille, mentionnons que ton épouse, Andrée, et moi, sommes deux "barlettes" de l'Isle-Verte et que nous avons commencé à fréquenter l'école en semble, le même jour, en première année (septembre 1950) au couvent du village, sous l'égide de Mère Marie-du-Crucifix!

    Ainsi que j'ai eu l'occasion de le mentionner lors de la cérémonie de remise de cette médaille, il faut davantage reconnaître et retenir le fait que les actions dont il est fait mention sont; davantage le résultat positif d'implications communautaires et collectives, plutôt que le travail d'un seul individu.

    Et aujourd'hui, c'est ce témoignage de remerciements que je veux exprimer à l'ensemble de la communauté, en espérant que cette solidarité continue de profiter à l'épanouissement de chacun et chacune d'entre nous.

    Avec mes plus amicales salutations, à toi et à Andrée.
    Bonne journée!

    Gilles
  • R
    Richard
    temps Il y a 3 ans
    Tiens, pourquoi pas une petite énigme? D'où diable vient donc ce surnom de "barlettes" attribué aux gens de l'Isle-Verte? Gilles et M. Thériault, qui êtes tous deux originaires de cette belle municipalité, pouvez-vous nous éclairer? Je me souviens avoir entendu souvent le docteur Godbout utiliser ce mot...
  • G
    Gilles
    temps Il y a 3 ans
    Richard,
    J'ai regardé dans quelques dictionnaires de la langue québécoise, et je n'ai rien trouvé.
    Voici deux références trouvées sur Internet; rien ne me dit que cela correspond au discours populaire des Isle-Vertois! Néanmoins, les voici:

    Cabouron de la Barlette

    Au sud-est du pic Champlain, à l’intérieur du parc de conservation du Bic, près de Rimouski, s’élève un sommet rocheux coiffé d’une croix de bois et que les gens de l’endroit ont nommé le cabouron de la Barlette. Au pied de ce rocher, vivait autrefois une femme surnommée La Barlette et réputée suivant la tradition orale, pour la légèreté de ses mœurs. Par ailleurs, Cabouron est un québécisme provenant de l’ancien français cab, tête, sommet, que l’on retrouve dans capuchon, cabron ou capron et qui désigne une petite colline. Ce toponyme est entré dans le corpus toponymique en 1982.
    Source: https://grandquebec.com/armoiries-blasons/armoiries-st-fabien/

    J'ai aussi trouvé cette autre référence:
    "L'origine du mot truffade vient de l'ancien français. La pomme de terre se nommait tartoufle, troufle ou truffe.
    Et j'ai bien souvenir de ma grand-mère, celle de la fameuse petite cocotte noire, qui cuisinait des truffes mais jamais de pommes de terre !
    Mon enfance s'est déroulée entre 2 langues, d'un côté le français et de l'autre, le patois (qui était une version corrézienne de langue d'oc) et dont je comprends à peu près tout lorsqu'il m'arrive - de plus en plus rarement - de l'entendre parler.
    Il y avait d'autres mots qui me semblaient tout naturels, mais qui finalement n'étaient pas usités ou connus 30 kms au-delà ! Ainsi, la "barlette" qui était un petit pot à lait en fer blanc avec une poignée pour le porter."
    Source: http://berniescrumble.blogspot.com/2008/03/les-origines-linguistiques-de-la.html

    Mais rien ne me dit que cela correspond à notre réalité régionale. J'ai toujours pensé que cela avait un lien avec le poisson.... Allez donc savoir... pour l'instant!

  • R
    Richard
    temps Il y a 3 ans
    Je n'ai rien trouvé non plus dans les dictionnaires, ni celui de Bélisle ni le Dictionnaire des expressions québécoises de Pierre DesRuisseaux. Mais à ma souvenance, une "barlette", dans le langage populaire, c'est un petit poisson. Je me souviens de pêcheurs à qui on demandait s'ils avaient fait bonne pêche, et qui répondaient: "Bof! j'ai pris ienque de la barlette!"
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