Célébrations à Rivière-du-Loup et Dégelis, le temps presse à Trois-Pistoles
Plus de 2,9 M$ pour les infrastructures sportives de la région
Le gouvernement du Québec a confirmé que 10 projets d’infrastructures récréatives et sportives de la région pourront être réalisés grâce à une aide financière totalisant 2 950 832 $ de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, le 4 juillet. Sans surprise, certaines organisations et municipalités ont eu des raisons de célébrer, alors que d’autres ont regretté de ne pas avoir reçu les fonds tant espérés.
Dans la MRC de Rivière-du-Loup, la plus grosse enveloppe, d’une valeur de 1 319 037 $, a été décernée au Centre de service scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup pour l’amélioration des infrastructures sportives à l’école secondaire de Rivière-du-Loup.
Les travaux projetés totalisent un montant d’environ 2 M$ et consistent à réaliser des travaux d’éclairage aux terrains de tennis et de baseball, à remplacer des sections de clôture, à procéder au remplacement de buts et de gradins et à effectuer certains travaux de réfection au terrain de baseball. Les couts non couverts par la subvention seront assumés à parts égales par la Ville de Rivière-du-Loup et le CSS Kamouraska-Rivière-du-Loup.
«Nous considérons que des infrastructures sportives de qualité sont essentielles pour encourager les élèves et la population à adopter de saines habitudes de vie. C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons le soutien financier du gouvernement, un soutien dont les retombées auront un impact positif pour toute notre communauté», a indiqué Antoine Déry, directeur général du CSS.
AILLEURS SUR LE TERRITOIRE
Preuve que le vélo de montagne a la cote, deux projets régionaux ont aussi été choisis afin d’obtenir du financement provincial. Des sommes de 200 000 $ ont été octroyées au Club cycliste La meute de Rivière-du-Loup pour l’amélioration de ses infrastructures, ainsi qu’à la Municipalité de Notre-Dame-du-Portage pour la concrétisation de la deuxième phase des Sentiers du Portage.
À L’Isle-Verte, la Municipalité a mis la main sur 217 936 $ pour son projet de réaménagement du parc Samuel-Côté, tandis que 210 920 $ seront décernés à la Municipalité de Saint-François-Xavier-de-Viger pour la réfection de la patinoire et l’accès aux vestiaires des patineurs.
Notons également que le Camp Richelieu Vive la Joie et la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges ont reçu des sommes respectives de 47 058 $ et 8 425,61 $ pour la mise à jour de différentes infrastructures et la mise à niveau des Sentiers du Blanc.
Au Témiscouata et dans Les Basques, 373 508 $ ont été décernés à la Ville de Dégelis pour la réfection du complexe sportif extérieur, 350 000 $ ont été remis à la Ville de Trois-Pistoles pour la bonification des infrastructures de loisirs et 50 548 $ ont été donnés à la Municipalité de Saint-Honoré-de-Témiscouata pour l’aménagement d’une cour multigénérationnelle.
DÉCEPTION À TROIS-PISTOLES
Au Bas-Saint-Laurent, 25 des 55 projets présentés au gouvernement du Québec dans le cadre du volet 1 du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) ont été retenus.
Notons qu’une enveloppe de 300 M$ était disponible pour l’ensemble de la province. Une somme jugée insuffisante, alors que plus de 800 projets ont été déposés à l’échelle québécoise.
À Trois-Pistoles, même si la somme accordée permettra d’aller de l’avant avec le projet conjoint de «skate park» et «pumptrack», le maire Philippe Guilbert n’a pas caché sa déception que le projet principal de la Ville, la construction d’une nouvelle piscine régionale, n’ait pas obtenu d’aide financière. Le milieu espérait mettre la main sur une somme de plus de 10 millions de dollars pour son projet visant le remplacement de l’infrastructure qui est désuète et en fin de vie.
Avec un peu de chance, l’élu estime que le milieu pourra profiter de la piscine actuelle pour les deux à trois prochaines années, après quoi des décisions difficiles devront être prises. La Ville est actuellement à court de solutions, des investissements de moindre envergure ne pouvant pas être réalisés pour espérer prolonger sa pérennité.
«Le temps presse et il n’y a pas de solutions simples», a reconnu Philippe Guilbert. «La durée de vie de la piscine est comptée. Il faut s’atteler à trouver une solution et espérer qu’un nouveau programme soit accessible rapidement.»
Jusqu’ici, la Ville de Trois-Pistoles a investi environ 500 000 $ pour la préparation précédant la mise en candidature. «Les plans sont faits, mais ça demeure beaucoup d’argent dépensé pour être finalement refusé à la subvention. C’est dommage», a-t-il dit, soulignant que la construction d’une nouvelle piscine n’est pas un projet de développement pour le milieu, mais plutôt un projet essentiel au maintien de services en place.
Philippe Guilbert indique que la Ville de Trois-Pistoles répondra présente lors du prochain appel de projets du PAFIRSPA. Entre-temps, la Ville fera aussi des vérifications nécessaires pour bien comprendre ce qui a pu justifier le présent refus.
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