La CSST lance une campagne publicitaire avec Claude Legault
30 mars 2011 |
09h45
Toutes les six minutes, un Québécois est blessé ou mutilé au travail. Cela représente plus de 90 000 accidents du travail par année.
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Au-delà de ces chiffres, ce sont des drames humains, des vies brisées, des familles anéanties, des coûts sociaux gigantesques et la perte d'expertise pour des milliers d'entreprises.
Claude Legault
Dans sa nouvelle campagne publicitaire lancée hier, la CSST souhaite sensibiliser la population à l'ampleur et aux lourdes conséquences des accidents du travail en misant sur la notoriété et l'authenticité de Claude Legault, porte-parole de cette offensive publicitaire.
« Ça fait 14 ans que je n'avais pas fait de publicité, mais pour cette cause d'importance pour la société, j'ai accepté d'être porte-parole, de dire Claude Legault. On a tous quelqu'un de proche à qui ça peut arriver. Ces drames-là peuvent être évités. Ça ne devrait jamais arriver. Tous nos milieux de travail, les petits comme les grands, doivent être sécuritaires. Tout le temps. C'est comme ça qu'on va garder notre monde… ceux qu'on aime. Si mon engagement pour cette cause peut convaincre des Québécois de tout faire pour rendre leur milieu de travail sécuritaire, je serai très heureux parce que, de cette manière, des accidents seront évités et des vies seront sauvées ».
« Cette campagne marquera un tournant important dans la prévention des accidents du travail au Québec, parce qu'elle interpelle tous les travailleurs et les employeurs du Québec », a ajouté la ministre du Travail, Lise Thériault.
Des conséquences dramatiques qui peuvent être évitées
Lors du lancement, le témoignage de Jonathan Plante a également été diffusé. En mars 2007, ce jeune charpentier-menuisier a fait une chute sur un chantier de construction, qui l'a laissé paraplégique. Ce qui le désole le plus, c'est de constater comment son accident a changé la vie des gens autour de lui.
« Si tu le fais pas pour toi, fais-le au moins pour les autres, ceux qui tiennent à toi. Ma blonde, à tous les matins, elle n'arrêtait pas de me dire : " Fais attention! Attache-toi. " Je me disais : ben voyons donc, qu'est-ce qui peut m'arriver? Je suis habile dans les hauteurs, je n'ai pas peur, je suis jeune, je suis grand, je suis fort, la petite chanson d'habitude. Si je m'étais fait un beau petit garde-corps, bien quand j'aurais échappé la caisse de clous, je l'aurais ramassée et je serais remonté en haut. Ma vie serait restée la même. Mais le 12 mars 2007, j'ai réalisé que les accidents du travail, ce n'était pas juste pour les autres. »
Source: www.csst.qc.ca
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