Tous les mercredis et jeudis
Saint-Simon s’anime avec le Marché du bon voisinage
19 août 2015 |
09h41
Par Nicolas Ouellet
journaliste
Saint-Simon – À l’instar de plusieurs petits villages au Québec, des citoyens de Saint-Simon dans Les Basques, avec l'aide de la municipalité, ont pris les choses en main afin d’animer leur village cet été. Tous les mercredis et jeudis, le « Marché du bon voisinage » a réuni des artisans, producteurs locaux, citoyens et touristes venus les rencontrer.
Situé sur le terrain municipal, bien en vue sur la route 132, le marché attire les gens des alentours en plus de profiter de l’achalandage routier. Il reste encore trois semaines pour profiter du marché de Saint-Simon, soit les 19, 20, 26, et 27 aout, de même que les 2 et 3 septembre.
Dominique Malacort, membre avec trois autres citoyens du comité du marché, explique que ce petit projet est né d’une idée spontanée, avec de modestes objectifs. « Ce n’était pas ambitieux comme projet, c’était un test ou un banc d’essai. Est-ce un besoin pour les gens de la municipalité? Nous n’avions pas l’ambition de devenir un grand marché, mais plutôt un endroit ou les gens pourraient se rencontrer et vendre leur propre artisanat. Le but était vraiment de créer un lieu de rencontre où les gens pourraient s’arrêter et faire connaitre Saint-Simon », raconte Mme Malacort.
Est-ce que l’essai aura été concluant cet été? S’il est encore trop tôt pour le dire, Mme Malacort précisant au passage qu’une rencontre post-mortem aura lieu en septembre, on peut toutefois affirmer sans se tromper que certains projets sont dans l’air et que les commentaires recueillis sur place par les responsables laissent présager de belles choses.
Mme Malacort a tenu à souligner l’implication de plusieurs personnes qui ont permis la réalisation du Marché du bon voisinage de Saint-Simon. Évidemment, les artisanes présentes sur place chaque semaine, mais aussi les gens de la Ferme Sage Terre du Bic qui propose chaque jeudi des légumes frais, aussi de l’artiste Clodin Roy, qui a beaucoup collaboré et des étudiants de la ferme école de Trois-Pistoles, sous la supervision de Gaétan Belzile, qui ont fabriqué les kiosques.
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