Véronic Dion revient en Cour provinciale
Véronic Dion, une femme de 32 ans de Rivière-du-Loup, est retourné en Cour provinciale le vendredi 30 juin en matinée. Celle-ci a plaidé coupable à deux accusations lors d’une tentative de vol le 3 mai dans une pharmacie du Boulevard Hébert à Edmundston.
Mme Dion a plaidé coupable à une tentative de vol qualifié et à de commettre un acte criminel avec le visage couvert. La Couronne, représentée par Me Charles Couturier et la défense, l’avocate Maryse Allard, ont chacun entré leur plaidoyer devant la juge Brigitte Volpé.
«L’impact de ce crime est assez évident, particulièrement pour trois victimes directes. M. Dion est célibataire et vit avec sa mère à Rivière-du-Loup. Il est certain qu’elle a planifié le vol et a tenté de l’exécuter. Elle avait même simulé d’avoir une arme. C’est très sérieux. De plus, elle a plusieurs antécédents judiciaires et a une dépendance aux opiacés. Elle a aussi été condamnée pour fraude et vols. Cependant, nous accordons que Mme Dion n’a pas d’antécédent de violence. Nous recommandons une incarcération de 30 mois pour ce crime plus les trois mois déjà accumulé dans cette cause», a plaidé le procureur.
L’avocate de la défense, Me Allard, a soulevé quelques points positifs pour sa cliente. «M. Dion a plaidé coupable pour son crime et a coopéré avec les services de police qui a mené l’enquête. Elle admet ses problèmes de dépendance et désire, avec le consentement de la Cour, de suivre une cure de désintoxication. Elle n’aurait pas commis ce crime si elle n’avait pas été sous l’influence de la drogue. Je demande à la Cour de prendre en considération la réhabilitation future de cette jeune femme dans la population», a résumé l’avocate.
«Je suis terriblement désolé et je regrette mes actions. Je sais que j’ai effrayé les gens qui étaient présents et je me sens très coupable envers eux. Je souhaite qu’ils me pardonnent et je demande à la Cour une certaine indulgence», a dit M. Dion lorsqu’elle s’est adressée à la Cour.
La juge Brigitte Volpé a reporté sa décision le 6 juillet à 13 h à la Cour provinciale. Me Volpé désire étudier un cas similaire comme jurisprudence.
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J'ai dû rater la nouvelle de l'an dernier.