Deux témoins de la défense ont été appelés à la barre le 30 mai au palais de justice de Rivière-du-Loup afin de donner leur version des faits concernant des accusations de contacts sexuels sur une personne mineure, déposées contre Roger Lévesque. Le fils et la fille de l’accusé ont témoigné.

Ils ont tous deux corroboré le fait que la présumée victime, âgée de cinq ans lors des évènements en 1998, s’est fait garder dans un appartement où résidait aussi Roger Lévesque, dont une fois où elle serait restée toute la nuit. Les deux témoins ont aussi affirmé que l’enfant dormait sur un divan-lit dans le salon, comme il l’a décrit le 29 mai.

Tous les deux n’ont pas constaté directement les gestes reprochés à leur père, étant soit couchés ou à l’extérieur de l’appartement, situé à Rivière-du-Loup. Roger Lévesque était connu de la famille de la victime.

Les allégations d’abus de nature sexuels sont seulement parvenues aux oreilles de la fille de M. Lévesque en octobre 1998, lorsque la victime s'est ouverte à sa mère à ce sujet. Roger Lévesque ne témoignera pas pour sa défense. Une ordonnance de non-publication interdit la diffusion de tout renseignement qui pourrait permettre d'identifier la victime dans ce dossier.

Les plaidoiries de la Couronne et de la défense ont eu lieu cet après-midi au palais de justice de Rivière-du-Loup. La présumée victime et sa mère ont témoigné le 29 mai dans ce dossier. Le juge a pris la décision en délibéré et devrait prononcer son jugement le 2 juin.

Rappelons que Roger Lévesque a été condamné à 48 mois d’emprisonnement par le juge Simon Ruel le 11 novembre 2016, pour des contacts sexuels sur un enfant de moins de 16 ans. Les faits ont été commis à la résidence de l’accusé à Cacouna, sur une victime âgée entre 10 et 11 ans.

Il avait également été condamné en 2015 à purger 90 jours de prison pour des attouchements sexuels sur une personne mineure, au palais de justice de New Carlisle.