Au deuxième jour du procès de Sylvie Dumais, une employée d’une résidence pour personnes âgées accusée de voies de fait sur deux aînées, une ancienne résidente est venue témoigner.

La dame de 69 ans atteinte de sclérose en plaques a d’abord affirmé qu’elle lisait souvent dans le salon ou dans sa chambre pour ne pas « entendre crier Sylvie Dumais », a-t-elle précisé.

Elle a aussi raconté avoir rédigé une lettre à l’ordinateur qu’elle aurait remise, entre autres, à Sylvie Dumais. Elle y aurait suggéré de se filmer pour se voir agir et prendre conscience du comment elle s’adresse aux deux présumées victimes.

L’ancienne résidente dit avoir passé des nuits blanches à chercher des solutions.

Aussi, le fils d’un ancien résident, dont la femme a aussi témoigné d’un incident la veille, a raconté avoir vu Sylvie Dumais « la (en parlant de la présumée victime) prendre par les biceps, alors qu’elle tentait de se lever, en disant d’un ton enragé “je vous ai dit de rester assise”. C’était pas de classe pantoute. Je l’ai regardée de travers », a-t-il raconté.

En contre-interrogatoire, l’avocat de la défense a tenté de soulever un questionnement à savoir si le couple s’était parlé des événements, qui sont deux incidents distincts, sur deux dames différentes.

Depuis mercredi, différents témoins ont relaté une demi-douzaine d’incidents qui auraient été causés par Sylvie Dumais, allant de la claque derrière la tête à l’empoignage de tête envers deux octogénaires qui habitaient la résidence fermée depuis mars 2016.

Collaboration spéciale : Stéphanie Gendron, leplacoteux.com