Rivière-du-Loup - L’individu blessé par balle lors d’une intervention policière menée à son appartement du 115 rue St-André le 2 octobre dernier fera finalement face à six chefs d’accusation, dont quatre en lien avec les événements ayant incité un policier à utiliser son arme de service à son endroit.

Le suspect âgé dans la vingtaine est donc accusé d’avoir utilisé une arme à feu, de possession d’une arme dans un dessein dangereux, d’avoir braqué une arme à feu sur la personne d’un policier et de voies de fait sur un agent de la paix.

La procureure au dossier, Me Lili Anne Laforest, a aussi retenu deux autres chefs en lien avec le mandat de perquisition exercé ce matin-là. Il est donc accusé d’un chef de trafic de méthamphétamines pour une période de 14 mois, soit du 1 aout 2012 au 2 octobre 2013 et de possession en vue d’en faire le trafic.

PERQUISITION

Rappelons qu’une quantité de méthamphétamines avait été retrouvée dans son appartement à la suite de la frappe policière de la SQ. Lors de cette intervention, un policier a fait feu sur un suspect, l’atteignant dans la région de l'aine. Puisqu'il y a eu utilisation d'une arme à feu, une enquête indépendante avait été confiée au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

CODE CRIMINEL

Quant aux accusations en lien avec une arme à feu, en refusant de commenter le présent dossier, le relationniste de la SQ, Claude Doiron, a précisé : « Dans tous les cas où une arme est utilisée pour perpétrer un crime, qu’elle soit véritable ou pas, à air comprimé, à eau ou à poudre, le Code criminel est clair là dessus, elle est considérée comme une arme à feu. »

Le sergent Doiron explique qu'il en va de la sécurité des agents. Sur le terrain, dans l'action, il est impossible de prendre le temps de faire la distinction. L'arme brandie est de facto considérée comme une véritable arme.

« Il (le policier) ne va pas commencer à se poser la question. Cette hésitation peut lui être fatale. La loi est limpide, alors il est entrainé en ce sens. »