X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Parlons LET

durée 8 septembre 2022 | 14h22
  • Un LET est un lieu d’enfouissement technique aménagé conformément aux exigences du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération des matières résiduelles (REIMR). Parce qu’un déchet, même enfoui, pollue très largement notre environnement, ce Règlement est essentiel pour la saine gestion des matières qui n’ont pas leur place dans notre bac bleu ou brun ni même à l’écocentre ou aux points de dépôts spécifiques prévus pour certaines matières.

    Le Bas-Saint-Laurent compte quatre LET : Matane, Rimouski-Neigette, Rivière-du-Loup et Dégelis se partagent les matières résiduelles des huit MRC du territoire.

    Lorsqu’on jette quelque chose à la poubelle, ce déchet entreprend son ultime voyage vers le LET desservant notre MRC. Pourquoi ultime? Parce que lorsqu’il y aura atterri, il y restera… pour toujours!

    Un LET :
    • occupe un grand terrain ni trop loin des villes – le site d’enfouissement doit être accessible en tout temps rapidement – ni trop près – pour éviter les désagréments causés par les odeurs et par souci d’hygiène.
    • comporte des cellules d’enfouissement qui reçoivent les déchets et dont la fondation repose sur une succession de membranes et de matériaux garantissant leur étanchéité. Une fois remplies de déchets, les cellules sont refermées par d’autres couches de matières spécifiques et recouvertes de végétation. Ces cellules sont chapeautées par des bouches d’évacuation des biogaz émis par les cellules refermées et sont munies de drains permettant l’évacuation de l’eau vers plusieurs bassins de récupération. Leur aménagement est lui aussi réglementé et on y effectue un suivi environnemental serré pour qu’un processus de traitement rigoureux soit fait avant que les eaux soient « remises en circulation ».
    • est muni de clôtures pour empêcher le libre accès et le passage des animaux et de filets pour parer à l’envol des déchets.

    Les enjeux de l’enfouissement
    Enfouir de grandes quantités de déchets n’est pas une mince affaire et comporte nombre d’enjeux : le déplacement involontaire des immondices, leur dégradation limitée, la pollution de l’air et de l’eau, le degré de remplissage et de saturation des cellules ou encore l’impact de l’agrandissement ou de la fermeture d’un site. Pour en savoir plus, lisez l’article complet sur co-eco.org/LET!

    Aujourd’hui encore, beaucoup trop de matières organiques ou recyclables sont malheureusement envoyées à l’enfouissement par négligence ou méconnaissance. Il suffit de visiter un LET pour le constater – c’est on ne peut plus… percutant.

    Cette chronique est réalisée en partenariat avec les MRC de Rivière-du-Loup, des Basques et du Kamouraska.

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    1 mai 2024 | 14h01

    De l’or vert dans le bac brun ?

    Jusqu’à 50% des matières générées par les citoyen(ne)s sont des matières organiques valorisables. En utilisant correctement notre bac brun et son «or vert», nous agissons de multiples façons pour aider l’environnement et notre portefeuille : 1. Réduction des déchets enfouis : En déposant les matières organiques dans le bac brun, nous diminuons la ...

    26 avril 2024 | 9h12

    Une formation pour réussir son entrée sur le marché du travail

    Le Carrefour jeunesse-emploi de Témiscouata propose la formation «Employés Avertis» visant à outiller les jeunes qui font leur entrée sur le marché du travail. Gratuite, la formation, offerte sous la forme d’un cahier, est flexible et adaptable en fonction des besoins individuels. Grâce à la formation «Employés Avertis», les jeunes apprendront, ...

    17 avril 2024 | 8h04

    Le Camp Richelieu Vive la Joie : 60 ans, on a ça dans l’sang !

    Niché au cœur de la charmante municipalité de Saint-Modeste, le Camp Richelieu Vive la Joie célèbre avec fierté ses 60 ans d'existence. C’est en 1964 que le camp ouvrait ses portes par l’initiative de l’abbé Ronald Landry et des membres du Club Richelieu de Rivière-du-Loup. Plus d’un demi-siècle plus tard, il est difficile de réaliser l’ampleur ...