Le service de traversier doit rester à Rivière-du-Loup, croit Carl Thériault
Le service de traversier Rivière-du-Loup/Saint-Siméon doit demeurer à la Pointe de Rivière-du-Loup, estime Carl Thériault. Une position «claire, nette et ferme» que le candidat aux élections municipales dans le district de La Pointe à Rivière-du-Loup compte défendre lors des élections municipales du 7 novembre 2021.
M. Thériault s’aligne ainsi avec la position du conseil actuel de Rivière-du-Loup qui n’a jamais caché vouloir conserver le port d’attache de la liaison maritime avec Saint-Siméon au quai louperivois.
«L’enjeu est de taille. Sans le traversier, le quai de Rivière-du-Loup et le secteur touristique de la Pointe perdront de leur valeur historique et économique avec des effets négatifs significatifs sur les nombreux commerces environnants. Pas question de déstructurer ce secteur touristique situé dans le district de la Pointe. Le service de traversier doit rester à Rivière-du-Loup», a déclaré Carl Thériault dans un communiqué envoyé aux médias, le 30 mai.
L’ancien journaliste et attaché de presse craint aussi qu’un déménagement du traversier vers Gros-Cacouna décourage les automobilistes à fréquenter Rivière-du-Loup, eux qui pourront poursuivre leur route vers la Gaspésie avec l’autoroute 20 ou simplement rejoindre l’autoroute 85 par la voie de contournement.
Carl Thériault ajoute que l’étude d’opportunité de la Société des traversiers du Québec (STQ) sur les choix de Rivière-du-Loup ou de Gros-Cacouna devra être rendue publique «dans son intégralité» et que le milieu devra être consulté.
Enfin, le candidat est d’avis que la MRC de Rivière-du-Loup se place dans une position de faiblesse en faisant savoir dès maintenant qu’elle exigera des compensations financières importantes afin de se protéger des effets négatifs d’un éventuel déménagement de la traverse. Une démarche qui a été officialisée lors de la dernière rencontre des maires, le 20 mai.
«On ne doit surtout pas baisser les bras en exigeant déjà des compensations quelconques en cas d’un éventuel transfert à Gros-Cacouna […] ni mettre un genou à terre, avant d’avoir les conclusions de l’étude de la STQ sur le sujet et d’en débattre», a-t-il écrit.
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