«Ce n'est pas une façon de s'exprimer» - Jean D'Amour
« Ce n'est pas agréable. Il faut toujours un imbécile pour trouver ça drôle. Menacer des gens n'est pas un moyen de communication. La vie offre bien d'autres choses à faire et il existe d'autres moyens de faire passer son message. C'est la première fois qu'une telle chose m'arrive et ce n'est pas le fun », a commenté Jean D'Amour.
Le député a donc demandé à son personnel de faire preuve de prudence et en cas de doute à communiquer avec la Sûreté du Québec. Il déplore la perte de temps engendrée par tout le brouhaha causé. « Ça a bousillé notre après-midi de travail », s'est-il indigné.
Jean D'Amour ne croit pas qu'il s'agisse d'étudiants. « Le conflit étudiant est devenu un prétexte. Je ne connais aucun étudiant prêt à commettre ce genre de chose. Il n'y a pas que des députés, il y a des entreprises comme Groupe Maritime Verreault, des médias qui en ont aussi reçues [des enveloppes]. »
Il est fort à parier que l'expéditeur n'est pas familier avec l'organisation de Jean D'Amour. Alors que le chef-lieu du député se trouve à Rivière-du-Loup, l'enveloppe a été expédiée à son bureau secondaire situé à Trois-Pistoles qui se trouve lui-même dans le même édifice qui abrite… le poste de police de la SQ de la MRC des Basques.
« Un policier de la SQ du poste des Basques a vu l'enveloppe parmi le courrier de mon attaché politique Dennis Pelletier qu'elle était semblable à celles reçues ailleurs au Québec mercredi. Ils l'ont placé dans un sac de plastique », relate le député.
Un enquêteur spécialisé de la SQ s'est ensuite déplacé à Trois-Pistoles où il a été déterminé que la substance poudreuse était sans danger.
La vague de colis suspects s'est poursuivie vendredi avec quatre nouvelles enveloppes contenant de la poudre. Selon nos informations, aucune n'a été reçue sur le territoire du KRTB.
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