Une réussite pour le plateau de travail en alimentation/restauration
28 mai 2012 |
22h15
Par Cathy Gagnon
journaliste
S’adressant aux jeunes de 16 à 30 ans, éprouvant des difficultés d’insertion socioprofessionnelle, ce projet vise à permettre aux participants d’acquérir de nombreuses compétences transférables et une meilleure estime de soi, tout en se familiarisant avec les divers volets du monde de l’alimentation et de la restauration.
L’Auberge la Dolce Vita, du secteur de Notre-Dame-du-Lac, a accueilli les sept jeunes pour toute la durée du projet, soit 17 semaines.
Accompagnés par la chef cuisinière et propriétaire de l’auberge, Annie Lavoie, les participants ont pu faire un apprentissage étoffé de plusieurs techniques culinaires, mais également des méthodes de service et d’accueil de la clientèle.
Recevant une allocation pour 31 heures de travail, les participants passaient environ 14 heures par semaine avec Mme Lavoie. Toujours à l’auberge, ces jeunes ont aussi profité de la présence d’une ressource en français et une en mathématique, avec la collaboration de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, en raison d’une journée semaine, pour parfaire leurs connaissances dans ces matières ainsi que d’ateliers, supervisés par Manon Verret, intervenante au projet, sur de nombreux sujets comme la gestion de la colère et l’estime de soi.
Les participants ont également pu visiter des entreprises du milieu, telles que la fromagerie Le Détour et le Domaine Acer et recevoir des formations du MAPAQ, en RCR et premiers soins par la Fondation des maladies du cœur et la formation Sentinelle de la Fondation du suicide du KRTB. Les participants ont également eu la chance de vivre une journée en tant qu’étudiants en cuisine au Pavillon-de-L’Avenir de Rivière-du-Loup, complétant ainsi leur expérience.
ENCORE DEUX SEMAINES
Il reste deux semaines au projet et les participants pourront mettre leurs nouvelles connaissances au service de leurs concitoyens par le biais de stages et de bénévolat dans leur communauté. À la fin du projet, ils recevront une attestation d’aide-cuisinier, diplôme semi-spécialisé bien utile pour travailler dans ce domaine. « Comme il y a un manque flagrant de travailleurs en restauration, et ce, partout au Québec, estime Mme Lavoie, des projets comme ceux-ci peuvent donner le goût à des jeunes d’en faire leur métier. »
Le Plateau de travail en alimentation/restauration a nécessité un investissement total de 105 492 $ et grâce aux jeunes retenus cette année, l’expérience aura été une plus grande réussite qu’à sa première année. « Ils ont tous été assidus et ont montré un grand intérêt tout au long des 17 semaines », indique Benoît Racine, directeur au Carrefour jeunesse-emploi de Témiscouata.
COMMENTAIRES DES PARTICIPANTS
Les sept participants sont unanimes, tous ont apprécié leur expérience. Voici quelques-uns de leurs commentaires : « Une chimie s’est développée rapidement entre nous et aussi avec les intervenantes du projet. Nous avons vu plusieurs types de plats et même provenant d’autres nationalités. C’est une belle chance que j’ai eue et j’aimerais que d’autres jeunes puissent bénéficier du projet. C’est une expérience complète, bien plus que juste de la cuisine. J’ai une plus grande confiance en moi et je pourrai utiliser plusieurs des connaissances acquises dans diverses sphères de ma vie. »
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