Hausse de la criminalité envers les aînés
24 mai 2012 |
12h51
Selon le ministère de la Sécurité publique, le nombre d’infractions contre des personnes âgées de 65 ans et plus est passé de 1 970 à 2 348 entre 2009 et 2010, soit une hausse de 19,2 %. Par ailleurs, le taux d’infraction par 100 000 personnes de ce groupe d’âge est passé de 168,4 en 2009 à 193,8 en 2010, soit une hausse de plus de 15 %.
« Ces statistiques sont inquiétantes, surtout que nous en prenons connaissance après les deux premières années d’application du plan d’action gouvernemental contre la maltraitance. La plupart des personnes âgées consultent régulièrement des membres d’ordres professionnels, comme des médecins, des infirmières, des travailleurs sociaux, des avocats ou des notaires. Nous invitons donc le gouvernement du Québec à donner un nouveau souffle à son plan d’action et à légiférer pour obliger la dénonciation des situations de maltraitance lorsqu’elles sont constatées par des membres d’ordres professionnels, malgré le secret auquel ils sont tenus », a déclaré Normand Bérubé, porte-parole régional de l’AQRP.
Selon le ministère de la Sécurité publique, les aînés se distinguent de l’ensemble des victimes par le type de crimes subis. Ainsi, ils ont été plus nombreux en proportion à avoir été victimes d’homicide, de négligence criminelle, de vols qualifiés, d’extorsion ou de menaces. Par contre, ils ont été un peu moins nombreux en proportion à avoir été victimes de voies de fait et d’agressions sexuelles.
Une personne âgée qui estime être victime d’abus ou de maltraitance peut notamment obtenir de l’aide auprès de l’AQRP au 1 866 497-1548.
L'AQRP est la principale association indépendante de retraités de l’État au Québec. L’AQRP se distingue également par son implication citoyenne soutenue en faveur des enjeux qui touchent les 1,2 million de personnes aînées du Québec.
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