Les étudiants anglophones, une manne dans Les Basques
Ce sont des femmes et des hommes salariés, retraités vivant seul ou en couple, des familles ayant de jeunes enfants ou des adolescents ou des familles monoparentales. Certaines familles vivent en appartement, d’autres reçoivent dans leur maison.
L’accueil se fait de différentes façons : le coucher seulement, le coucher-déjeuner, le coucher et tous les repas ou même seulement les repas. Selon leur disponibilité, ces familles accueillent un ou plusieurs étudiants. La réputation internationale et l’excellence de l’École de langue française de même que la grande qualité de l’accueil par les familles en font un choix privilégié des étudiants. La journée typique d’un étudiant s’échelonne de 8 h 30 à 12 h en cours, de 13 h 30 à 15 h 30 en atelier et de 16 h à 17 h 30 en sports ou études et à partir de 19 h 30, en activités socioculturelles.
La coordonnatrice des familles d’accueil, Lucie Remington, mentionne que les gens accueillent les étudiants malgré souvent la modestie de leurs capacités. « Ces échanges sont enrichissants tant pour les familles d’accueil que les étudiants qui proviennent de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis. »
L’implication des citoyens de Trois-Pistoles et de Notre-Dame-des-Neige
La session printanière, d’une durée de cinq semaines, est en cours alors que la session estivale s’enclenchera le 7 juillet prochain et sera elle aussi d’une durée identique. Des cohortes de 260 étudiants participent au programme d’apprentissage du français à chaque session. L’âge moyen est de 20 ans et il s’agit dans la très grande majorité des cas d’étudiants de niveau universitaire. Une session intensive pour adultes de 40 ans et plus sera aussi dispensée, mais elle ne durera qu’une semaine.
Différentes raisons ont amené ces familles à accueillir des étudiants, ajoute Mme Remington. La compensation financière non-imposable, la fierté de communiquer notre culture et notre langue, les échanges et les amitiés qui se créent lors du séjour des étudiants avec les familles.
« Tous doivent également considérer les facteurs importants que sont les retombées économiques se situant entre 2 M$ et 3 M$ par année dans la région des Basques. Toutes les activités en ressentent les effets positifs, que ce soit la location de vélos, de kayaks, la crémerie, la restauration et l’hôtellerie, les épiceries, les festivals des différentes municipalités. L’école embauche chaque année une cinquantaine d’employés qui, à 90 %, sont des gens d’ici; ils sont professeurs, animateurs ou travaillent au secteur administratif. »
L’implication des citoyens de Trois-Pistoles et de Notre-Dame-des-Neiges est des plus importantes si l’école espère poursuivre ses activités. « Il est de plus en plus nécessaire que de nouvelles familles s’engagent dans l’accueil. Des femmes et des hommes qui ont plus de 80 ans s’impliquent depuis longtemps, le besoin d’une relève devient nécessaire. En s’impliquant, on soutient le développement économique et la création d’emplois dans la région. »
Pour information additionnelle, on fait le 418 851-3747 ou on communique par courriel à [email protected].
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