Carol Jean et Benoit Leclerc joignent la Financière Banque Nationale
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« Ce sont des conseillers d'expérience et nous sommes heureux de les compter parmi nous », a confirmé Joan Beauchamp, conseillère senior aux relations publiques pour la Banque Nationale, à infodimanche.com.
Depuis hier (mardi), les deux hommes, qui ont déjà oeuvré au sein de la FBN par le passé, sont inscrits à titre de « représentant auprès de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) » et peuvent exercer au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Surveillance étroite
MM. Jean et Leclerc feront toutefois l'objet d'une surveillance étroite, rapporte le journaliste Guillaume Poulin-Goyer du site finance-investissement.com.
Leur employeur « devra faire rapport mensuellement de leur travail à l'OCRCVM. Ils devront également repasser avec succès le Cours relatif au manuel sur les normes de conduite d'ici trois mois. Le fait de ne pas respecter ces conditions entrainerait une suspension automatique », apprend-on sur le site.
« Toutes leurs transactions seront vérifiées par notre service de conformité », nous a par ailleurs indiqué Mme Beauchamp.
Allégations touchant un client de MM. Leclerc et Jean
Rappelons que le jeudi 3 novembre, le Mouvement Desjardins annonçait le congédiement de neuf de ses employés de sa filiale de courtage Valeurs Mobilières Desjardins, pour avoir effectué des transactions non autorisées aux Bahamas. Les employés en question oeuvraient dans des succursales de Montréal, Thetford Mines, Rivière-du-Loup et Laval.
Le porte-parole du Mouvement, André Chapleau, indiquait à ce moment qu'il ne s'agissait pas de fraude ou de malversation. Ces transactions, qui remonteraient jusqu'à 2004, n'avaient pas été enregistrées dans le registre de Desjardins, une étape réglementaire de l'industrie des valeurs mobilières.
Joan Beauchamp a toutefois tenu à ajouter que ces allégations de non-divulgation ou de non-enregistrement reprochées par VMD à Benoit Leclerc et Carol Jean « ne touchent qu'un seul client, non-résident canadien. »
L'OCRCVM est toujours en train d'étudier le dossier de ces neuf personnes. « (...) s'il y a une infraction règlementaire, notre action de porter des accusations sera publique », indique Carmen Crépin, vice-présidente pour le Québec de l'organisme. (Source: www.finance-investissement.com)
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