Rivière-du-Loup: un pas de plus vers la SQ
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Le relationniste de la SQ, Claude Ross, confirme que des discussions ont bel et bien eu lieu entre les deux parties. « La Ville de Rivière-du-Loup nous a invités à déposer une proposition d’entente de services. Une rencontre a eu lieu à cet effet dans les derniers jours. »
Le commandant Pierre Pinel était présent à titre de représentant du ministère de la Sécurité publique. Claude Ross est catégorique, c'est la Ville de Rivière-du-Loup qui a effectué la demande de proposition.
Selon nos informations, parmi les points a régler, on retrouve l’arrimage entre les fonds de pension des policiers du Service de la sécurité publique, qui est inférieur à celui de leurs confrères de la SQ, et qui forcerait la Ville à débourser une somme de plus de 1,2 M$.
MRC
La Sûreté du Québec, qui dessert les autres municipalités de la MRC, doit aussi s’entendre avec elles. Le nombre de policiers fera sans aucun doute partie des négociations.
Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, souligne n'avoir reçu aucune manifestation d'inquiétude de la part des autres localités. Bien au contraire selon lui, la fusion du corps de police municipale à la SQ devrait profiter à toute la MRC.
« S'il y a intégration, cela permettra d'augmenter de façon sensible le nombre d'effectifs dont pourra bénéficier l'ensemble de la MRC et d'avoir une meilleure souplesse dans l'organisation de travail et un meilleur accès à la SQ. À ce sujet, il devrait y avoir dans les prochains jours une présentation à la MRC par le commandant Pinel qui s'est engagé à fournir les ressources nécessaires au territoire », a souligné M. Lagacé.
Ville de Rivière-du-Loup
La Ville de Rivière-du-Loup a refusé de commenter la situation, se limitant à dire qu’une conférence de presse est prévue à cet effet au cours des prochains jours. Selon certaines informations, dont une diffusée sur Twitter par Marie-Renée Grondin, journaliste à CIEL-FM, la Ville pourrait choisir d'aller de l'avant sans consulter sa population.
Rappelons qu'au cours des dernières années, les Louperivois ont signifié leur intérêt pour le maintien de leur corps de police municipal. Une consultation publique avait d'ailleurs été tenue en novembre 2008.
À l'époque, ce n'est pas le résultat de cette consultation, majoritairement en faveur du maintien à raison de 72 %, que les coûts non prévus de l’ordre de 3 M$, qui ont fait achopper la tentative de fusion. « Nous avions deux conditions à remplir, économiser de l’argent et la localisation des effectifs devait s’effectuer à l’édifice Rosaire-Gendron (actuel poste de police municipal) », avait commenté le maire Michel Morin.
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