Des soirées jazz pour les 50 ans de l’Auberge Marie Blanc
2 juin 2011 |
11h00
Par Mario Pelletier
Journaliste
C’est le jeune et talentueux pianiste de Notre-Dame-du-Lac, Maxime Gauthier qui, tous les dimanches de 20 h à 23 h, animera ces soirées au cours desquelles musique et cocktails feront honneur aux grandes pièces classiques du jazz, avec des adaptations et des improvisations de l’artiste.
Les festivités du 50e anniversaire débuteront cependant par un événement porte ouverte qui aura lieu le dimanche 5 juin, de 13 h à 16 h 30. Cette journée se terminera par un hommage aux bâtisseurs (sur invitation).
3 générations
Pour les gestionnaires actuels de l’Auberge Marie Blanc, la saison estivale 2011 prend donc un cachet très particulier. Marie-France et Martine Sirois disent merci aux bâtisseurs de l’Auberge, leurs parents Jeannine Bard et Guy Sirois, qui ont tenu le flambeau pendant 45 ans. Elles en sont les gestionnaires depuis cinq ans et une troisième génération est déjà impliquée dans l’entreprise avec Liliane, Alexandra et Sophie.
« Pour nous, l’Auberge Marie Blanc fait partie du patrimoine local », de souligner Marie-France. En effet, la maison de 105 ans d’histoire au cachet authentique et située sur un site enchanteur sur les rives du lac Témiscouata est réputée notamment en raison de l’une de ses occupantes, Marie Blanc Charlier : « Avec son cachet Nouvelle-Angleterre, cette magnifique demeure ayant abrité les amours clandestines d’un riche avocat new-yorkais et de sa belle martiniquaise, vous séduira par son romantisme et par la beauté de son site. »
L’Auberge Marie Blanc est une maison patrimoniale au cachet authentique.
Photo : Mario Pelletier
« Cette résidence fut un pavillon de chasse, un nid d’amour, un lieu de recueillement avec la congrégation des Filles de Jésus et pendant 50 ans une auberge au cachet magnifique », a indiqué le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Gilles Garon. Dans les années 60, les propriétaires ont construit des chambres. Puis dans les années 80, on a développé le volet patrimonial. Après un arrêt du service de restauration de 2002 à 2006, Martine et Marie-France ont repris la barre de l’entreprise familiale en 2007 en développant une cuisine classique raffinée, aux saveurs du terroir.
Sur le bord du lac
Outre 13 jolies chambres sur le bord du lac Témiscouata, l’Auberge Marie Blanc propose à sa clientèle en 2011 les déjeuners et les soupers avec une table d’hôte et un menu à la carte du mardi au samedi de même qu’une boutique de produits régionaux.
En plus des cinq membres de la famille Bard-Sirois, l’Auberge Marie Blanc procure un emploi saisonnier à une dizaine de personnes. « Le taux d’occupation de nos chambres est de 85 % pour les mois de juillet et août, c’est naturellement moins en juin et septembre », de mentionner Martine.
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