Béton Provincial : le garage s’effondre
En effet, mercredi dernier, une trentaine d’étudiants au Cégep de Rivière-du-Loup s’y trouvaient. « Les étudiants étaient ici pour voir le fonctionnement et les différentes étapes de fabrication du béton. Nous avons été dans le garage pendant une heure », explique le contremaître de l’usine, Réjean Richard. De plus, il n’est pas rare que le garage héberge aussi deux camions.
Il faut aussi savoir que le toit était isolé avec une couche de sable de près de 6 centimètres d’épaisseur. Ce sable a pu se gorger d’eau augmentant considérablement son poids, qui additionné à celui de la neige et de la glace, combiné à l’âge de la structure a eu raison de la capacité de portance du toit.

Photo : François Drouin
D’ailleurs, une firme en ingénierie a été mandatée pour analyser la structure du garage. Les ingénieurs veilleront aussi à s’assurer que la structure du bâtiment principal n’a pas été touchée. « Le garage était connexe, il s’agit bien de deux bâtisses séparées », assure M. Richard.
OPÉRATIONS
On s’en doute, les activités de Béton provincial s’en trouvent perturbées. Toutefois, l’entreprise assure qu’elle maintiendra ses opérations. « Une chance, nous ne sommes qu’en début de calendrier. Ça commence mal. Pour l’instant, nous irons charger à Rimouski », commente M. Richard.
Dans les faits, les équipements de chargement de Béton provincial n’ont pas été touchés. « C’est seulement que pour charger, il faut de l’eau chaude et le « boiler » (chaudière) se trouvait dans le garage », explique le contremaître.
Une chaudière thermique mobile a été trouvée et devrait être installée sous peu. Chez Béton provincial, on assure que d’ici une journée ou deux, l’usine louperivoise sera entièrement fonctionnelle. Béron provincial de Rivière-du-loup emploi huit personnes.

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