Retards et chaos en vue à l’assurance-emploi selon le Bloc québécois
Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, accompagné de représentants de groupes de défense des droits des personnes sans emploi dans l’Est-du-Québec, dénonce la décision du gouvernement fédéral de réduire d’un jour la semaine de travail de 750 agents de l’assurance-emploi au Québec affectés au service à la clientèle.
Ces coupures de service, estime le député, sont d’autant plus navrantes que l’on se trouve actuellement en pleine période de pointe hivernale, alors que les demandes affluent et que les prestataires font déjà face à des délais d’attente.
«C’est impensable que le gouvernement agisse comme ça à Service Canada, qui est déjà un service totalement contre-productif. Procéder à des coupures à cette période de l’année, où la demande est nécessairement plus forte en raison des travailleurs saisonniers, est inexcusable», explique Maxime Blanchette-Joncas.
Michel Dubé, coordonnateur d’Action populaire Rimouski-Neigette, estime que le gouvernement se moque des travailleurs. «Ça fait un an et demi que nous dénonçons ces interminables délais. Réduire la capacité de traitement des agents de l’assurance-emploi au lieu de l’augmenter est inacceptable.»
Sous prétexte de l’atteinte de l’équilibre budgétaire, ces coupures à Service Canada auront indéniablement un impact sur les délais de traitement des demandeurs et sur le temps d’attente moyen de la ligne téléphonique destinée aux citoyens, croit le député bloquiste.
«Nous sommes encore une fois face à une déplorable démonstration d’incompétence de la part de ce gouvernement qui échoue lamentablement à assurer les services de base de l’État. Moins d’heures de travail pour les fonctionnaires, ça signifie inévitablement une réduction de la qualité et de la quantité des services à la population. C’est également faire des économies de bouts de chandelle sur le dos des travailleurs dédiés au service à la clientèle et les priver d’une journée de salaire. Cette décision du gouvernement Trudeau est déplorable sur toute la ligne et nous la dénonçons sans réserve», conclut Maxime Blanchette-Joncas, le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.