Négociations des CPE : une grève générale illimitée déclenchée le 1er décembre
Les parents devront trouver d'autres solutions afin de faire garder leurs enfants au cours des prochains jours puisque les syndiquées des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN sont entrés en grève générale illimitée ce mercredi 1er décembre. Les CPE dont le personnel est syndiqué avec la CSN sont donc fermés à partir d'aujourd'hui, et ce jusqu'à nouvel ordre.
Les syndiquées resteront en grève jusqu'à ce que les négociations débloquent et qu'un terrain d'entente soit trouvé avec le gouvernement du Québec concernant leurs conditions de travail. Plusieurs d'entre elles étaient rassemblées ce matin devant l'installation La Clé des Bois du CPE des Jardins Jolis de Rivière-du-Loup. La majorité des CPE de la région du KRTB sont affiliés avec la CSN.
«Depuis l'annonce de la grève la semaine dernière, les négociations ont malheureusement peu progressé, affirme par voie de communiqué de presse Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS-CSN. Le gouvernement a finalement accepté de discuter de plusieurs points qu'il refusait d'aborder auparavant, mais l'écart entre nos positions demeure colossal et l'épineuse question de la rémunération du personnel de soutien est toujours dans une impasse.»
Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS-CSN, indiquait le 26 novembre que la proposition gouvernementale porterait la masse salariale annuelle des 11 000 salarié(es) syndiquées à 420 M$, alors que la proposition syndicale la ferait passer à 426 M$. Selon la CSN, les autres titres d'emploi (excluant les éducatrices) représentent 15 % de l'ensemble du personnel des CPE.
Si les parties patronales et syndicales sont près d'une entente au sujet de la rémunération des éducatrices, plusieurs enjeux comme les augmentations salariales des autres titres d'emploi, le respect des ratios d'enfants par éducatrice (8 pour 1), le temps de préparation des dossiers de l'enfant et de la gestion de la cuisine, ainsi que la bonification du régime d'assurance collective sont toujours en suspens.
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Luc Chouinard