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Le mouvement Ma place au travail s’invite à l’Assemblée nationale

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durée 25 mars 2021 | 14h31
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

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    La mobilisation de parents en réaction à la pénurie de places en services de garde partout dans la province a soulevé les débats à l’Assemblée nationale au cours des derniers jours. L’initiative menée par la citoyenne de Cacouna, Myriam Lapointe-Gagnon fait l’objet de nombreuses questions au Salon bleu les 23 et 24 mars dernier.

    En à peine une semaine, le groupe de mobilisation, qui se veut un cri du cœur, compte maintenant 3 700 membres et ce nombre augmente de jour en jour. Chacune des familles se trouve dans une situation différente, mais elles ont toutes un point en commun : l’un des parents doit s’absenter du travail et rester à la maison pour prendre soin de son enfant.

    Le 24 mars, des parents ont formé une haie d’honneur de poussettes devant l’Assemblée nationale afin d’interpeler les députés et de demander des solutions concrètes. Plus de 51 000 enfants sont en attente d’une place en service de garde dans la province. Dans la MRC de Rivière-du-Loup, plus de 500 enfants se trouvent sur la liste d'attente de la Place 0-5 ans pour obtenir une place subventionnée en service éducatif à l’enfance. 

    Les députés Véronique Hivon du Parti québécois, Marc Tanguay et Dominique Anglade du Parti libéral du Québec ont tour à tour talonné le ministre de la Famille Mathieu Lacombe et la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle Mc Cann lors des périodes de questions.

    Le ministre de la Famille a notamment évoqué qu’il «réparait les pots cassés» du précédent gouvernement. Il s’est aussi engagé à faire des annonces à ce sujet au cours des prochaines semaines en créant des places «rapidement» en milieu familial. «La première étape, c’est de faire le ménage. Ça, s’est fait […] Faire le ménage dans toutes les places qui dataient de 2011 et de 2013 que le Parti libéral a décidé de ne pas financer pour équilibrer ses budgets lors de la période d’austérité. On a financé ces projets-là, on les a mis de l’avant, il y a eu un retard de quelques mois en raison de la pandémie. La majorité de ces places vont être mises sous permis cette année», a-t-il commenté.

    Des mesures devraient être annoncées à cet effet lors du dépôt du budget provincial qui sera dévoilé ce jeudi à 16 h.

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