Saison estivale : un optimisme prudent à Tourisme Bas-Saint-Laurent
Très prudemment et sur plusieurs mois, le premier ministre du Québec François Legault commence à parler de la possibilité de relancer certains secteurs de l’activité économique, tout en respectant la distanciation sociale. À Tourisme Bas-Saint-Laurent, on affiche également beaucoup de réserve quant à l’éventualité de rouvrir tous les attraits.
«Le Bas-Saint-Laurent reste malgré tout bien positionné parmi les régions du Québec avec ses grands espaces et ses parcs naturels. Mais tout cela reste à voir», a mentionné Pierre Lévesque, directeur général. «Les entreprises touristiques ont été les premières touchées et elles seront possiblement dans les dernières à reprendre leurs activités», a souligné M. Lévesque.
Le 12 mars dernier, au déclenchement de la crise COVID-19, les 22 associations touristiques au Québec se sont rapidement mises au travail pour apporter tout le support possible à leurs membres. Une ligne directe a été mise en place pour gérer les fermetures en même temps que l’information sur les programmes d’aide des gouvernements.
«Il y a beaucoup d’incertitude encore», a lancé Pierre Lévesque à propos de la suite des choses. En attendant la reprise graduelle de l’activité économique, quelques établissements du secteur touristique ont pu demeurer ouverts en support à la lutte au COVID-19, notamment pour héberger des voyageurs qui revenaient au pays ou des membres du personnel du réseau de la santé. Ils continuent de recevoir de la clientèle tout en respectant les mesures de sécurité imposées par le gouvernement du Québec.
Le 9 avril, ces établissements d’hébergement (liste non officielle) étaient en opération : Camping KOA Bas-Saint-Laurent à Saint-Mathieu-de-Rioux, Hôtel Levesque, Hôtel Universel, Vieux Piloteux, Quality Inn et Motel Cartier à Rivière-du-Loup, Hôtel Château Fraser et L’Intrigue à Témiscouata-sur-le-Lac de même que cinq hôtels à Rimouski. Cette liste est évolutive et risque de changer selon le temps de confinement et l’ampleur de la crise.
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