Premier sommet sur le mycotourisme au Québec
L’engouement pour la cueillette guidée, les ateliers culinaires, les activités éducatives ou les plaisirs gourmands en lien avec les champignons sauvages est en progression exponentielle depuis les dernières années au Québec.
Voulant cristalliser le rayonnement de ce nouveau tourisme expérientiel, les partenaires membres de la Filière mycologique ont décidé de s’associer afin de tenir le tout premier sommet du mycotourisme au Québec, le 28 février.
Ainsi, la Filière mycologique de la Mauricie, Adapterre, Bioterra, l’Association pour la commercialisation des produits forestiers non ligneux (ACPFNL), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et Tourisme Kamouraska s’affairent, depuis les dernières semaines, à mettre en place les éléments qui permettront de regrouper près d’une centaine d’organisations invitées à l’Atrium de l’UQTR à Trois-Rivières.
Le tourisme des champignons forestiers est appelé à devenir un produit d’appel qui constituera un important levier de développement économique pour les régions. «En plus d’offrir ses avantages économiques, le mycotourisme propose un maillage innovant entre la forêt, ses ressources, ses utilisateurs, les connaissances, l’hébergement, la gastronomie, l’activité physique et le bienêtre en famille ou entre amis», explique François de Grandpré du Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’UQTR.
Ce sommet sera l’occasion d’échanger sur la structuration du mycotourisme au Québec. Les liens de collaboration entre les régions, la sécurité du public, les profils des clientèles, l’accès aux territoires, la promotion et le marketing sont au menu des thématiques inspirées par les nombreuses activités réalisées au Québec.
«Le mycotourisme fait partie de ces nouvelles économies de la forêt qui permettent de diversifier les activités économiques des municipalités situées en région. Cela améliore non seulement la vitalité de nos communautés avec la création de nouveaux emplois, mais la cueillette des champignons forestiers favorise aussi de saines habitudes de vie et approfondit la connaissance de notre territoire. Les régions y gagnent sur toute la ligne», ajoute Yvon Soucy préfet de la MRC de Kamouraska. Le sommet marquera un grand pas dans le rayonnement futur du mycotourisme, une expérience d’une nature accessible.