Le 10 novembre dernier, plus d’une centaine de personnes ont marché dans les rues de Cacouna sous les flocons de neige dans le cadre du mouvement «La planète s’invite au Parlement», qui se tenait dans une douzaine de localités du Québec. La branche de cette marche provinciale à Cacouna était organisée par Martin Poirier, Stéphanie Robert et Hugo Latulippe.

Cette démarche citoyenne vise à redonner de l’importance à l’enjeu environnemental, puisque selon l’organisateur Martin Poirier, il a été presque complètement ignoré lors de la campagne électorale. Le mouvement «La planète s’invite au Parlement» permet aux citoyens d’avoir une plateforme commune pour demander au gouvernement de «reconnaitre que l’urgence climatique et la protection de la diversité sont les plus grands défis de notre époque».

Le groupe exige également le développement d’un plan climatique qui respecte les recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, soit de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport au niveau de 2010, d’ici 2030. «La planète au Parlement» revendique aussi l’arrêt de tout projet d’exploration ou d’exploitation des hydrocarbures.

Le nouveau député Denis Tardif était présent à la marche de Cacouna, de même que des membres de la Première Nation malécite de Viger. Aucun membre de l’administration municipale de Cacouna n’a participé à cette initiative.