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La Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques a une mainmise sur la Villa des Basques

durée 16 octobre 2018 | 08h00
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    La Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques est depuis vendredi dernier aux commandes de la Villa des Basques de Trois-Pistoles. Roberto Dionne, directeur général de la Caisse, a expliqué que le Mouvement Desjardins avait obtenu d’un juge une mise sous séquestre.

    Le gestionnaire de l’établissement au nom du Mouvement Desjardins est Price Waterhouse qui rend des comptes à une équipe de l’institution financière. «Nous avons un pouvoir élargi, de toute évidence il y aura une vente de l’entreprise. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, ça va permettre de stabiliser la situation. Nous pourrions même effectuer des rénovations pour rendre l’établissement conforme aux normes du CISSS et augmenter sa valeur de revente», explique M. Dionne.

    «Le CISSS du Bas-Saint-Laurent se tient près du dossier et s’assure du respect de l’offre de services aux ainés. Honnêtement c’est une bonne nouvelle, nous voulons garder cet actif dans la MRC des Basques», ajoute le directeur général de la Caisse.

    Au moment de notre dernier texte sur la Villa des Basques, elle hébergeait 71 personnes âgées autonomes ou en légère perte d’autonomie. Cette résidence compte 106 chambres.

     

    commentairesCommentaires

    3

    • M
      Mike
      temps Il y a 6 ans
      Avec Price Waterhouse une firme de Montreal c’est de mauvaise augure. On ne peut engager de grosses rénovations sans impliquer une hausse des tarifs de location. Faut penser à la capacité de payer des gens. De plus le bâtiment n’est occupe qu’a 75%. Ce n’est pas une entreprise pour générer des profits faramineux. Pourquoi pas une coopérative comme propriétaire par des gens de la région ?
    • JUBV
      Juste une belle vie tranquille
      temps Il y a 6 ans
      De plus en plus, il se construit des résidences pour personnes âgées et elles sont d'une grandeur et d'une somptuosité que les gens d'ici ne peuvent payer en majorité. Plusieurs questions se posent face à cette situation. D'abord, est-ce que les propriétaires ou actionnaires ont une bonne étude de marché qui correspond à la population vieillissante de la région ? On dit à qui veut bien l'entendre que nous construisons pour garder nos personnes âgées dans leur milieu. Foutaise, ça coûte trop cher ces locations.
      On comprend que les constructions coûtent cher et qu'il faut rentabiliser mais je crois qu'on a les yeux plus grands que la panse comme le disaient nos personnes âgées du temps. On dirait que seuls les revenus comptent et qu'on oublie rapidement la volonté de le faire pour les résidents futurs du milieu concerné. Ces personnes qui ont vécu dans la pauvreté n'en demandent pas tant. Ils veulent bien manger, avoir les soins requis et les équipements en conséquence, avoir une belle vie quoi et non pas être obligés de demander à leurs enfants de contribuer pour pouvoir y demeurer, comme il se fait de plus en plus. La capacité de payer des gens âgés qui n'ont pas amassés un trésor pour leur vie d'aînés, pas de RRQ pour la grande majorité, n'est pas prise en considération.
      Arrêtons de construire pour les mieux nantis de ce monde et faisons en sorte de recueillir les personnes âgées dans un endroit décent, c'est tout ce qu'ils demandent. Après, on ne sera pas obligés d'aller chercher des résidents de la région de Montréal et de Québec pour combler le manque à gagner et parler de déficit et de non-occupation des lieux comme c'est le cas dans cet article et pour d'autres non mentionnés et plus discrets.
    • M
      mike
      temps Il y a 6 ans
      Je lis un commentaire ci-dessous et ça me questionne sur la connaissance des gens sur les résidences pour aînés. La résidence des basques est loin d'être une résidence de luxe. On est loin des Résidences Soleil, de Chartwell ou celles du groupe Maurice. Par contre le prix des location semble élevé. Les nouveaux propriétaires semblaient un peu gourmand. Les exigences gouvernementales viennent ajouter à la lourdeur des exigences dispendieuses pour cette petite résidence. Une coopérative de propriétaire de la région serait peut-être une solution viable à long terme. Il ne faut pas l'écarter et surtout avoir des propriétaires locaux ou de la région.
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