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Un Louperivois parmi les producteurs d’Assassin’s Creed Odyssey

durée 7 octobre 2018 | 07h01
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Depuis sa première apparition sur les tablettes en novembre 2007, la série Assassin’s Creed d’Ubisoft s’est bâtie une solide réputation dans le domaine du jeu vidéo, notamment grâce à ses références historiques et les possibilités qu’elle offre aux joueurs dans un monde ouvert. Le plus récent opus, Odyssey, qui a été lancé cette semaine, est un projet sur lequel a travaillé Mathieu Casgrain de Rivière-du-Loup. 

    Voilà maintenant près de 8 ans que le Louperivois prend part au développement de la saga Assassin’s Creed. Producteur associé chez Ubisoft Québec, le chef d’orchestre d’Odyssey, M. Casgrain a entre autres été responsable de coordonner les différentes équipes pour la réalisation du «world», ce monde immense dans lequel le joueur vit ses aventures et est libre de ses mouvements.

    «C’est le plus grand world que nous avons réalisé jusqu’à présent. C’était un projet ambitieux, 16 km carrés, mais nous sommes très fiers du résultat. C’est assez unique de constater le chemin que nous avons parcouru alors que nous sommes partis de rien», déclare-t-il, soulignant que le jeu s’est développé depuis 2015 grâce à la collaboration de plus de 400 personnes et l’implication de 8 studios. 

    Mathieu Casgrain a étudié le graphisme au Cégep de Rivière-du-Loup, il y a maintenant plus de 20 ans. C’était une autre époque…surtout pour l’industrie du jeu vidéo. «C’était complètement nouveau, mais j’avais un intérêt certain pour le milieu. Je voyais qu’il y avait un avenir (…) J’ai donc commencé comme artiste à Montréal et j’ai progressé. Aujourd’hui, je suis davantage dans la gestion. Chez Ubisoft, si tu veux, tu peux», souligne-t-il, ajoutant avoir participé, par le passé, aux épisodes Black Flag, Revelations et Syndicate d'Assassin's Creed pour ne nommer que cela.

    Encore aujourd’hui, l’homme de 45 ans est passionné par son métier. «Dans ce domaine, il y a toujours de nouveaux défis, c’est sans cesse différent», partage-t-il. 

    ODYSSEY 

    Quant au jeu lui-même, Assassin’s Creed Odyssey amène le joueur à découvrir une époque unique, en 431 avant Jésus-Christ. Immergés dans la Grèce antique, les héros Alexios ou Kassandra (le joueur a le choix entre un personnage masculin ou féminin) se retrouvent dans l’univers d’Ulysse, Socrate et Zeus. 

    Pour une première fois dans la saga, les développeurs ont décidé d’offrir aux amateurs une liberté de choix inédite jamais vue auparavant. Une façon de renouveler la série qui a déjà plus de 10 ans. «L’histoire n’est plus linéaire, les choix apportent leurs lots de conséquences. Le côté interactif est poussé encore plus loin, l’expérience est en évolution constante», souligne M. Casgrain, accompagné de sa collègue Andrée-Anne Boisvert, également productrice associée. «On souhaite que les joueurs puissent rejouer à Odyssey et ultimement vivre une aventure différente.» 

    Selon la fiche technique du jeu, celui-ci propose des tonnes de missions, plus de 30 heures de dialogues et même différentes fins. «Condamné à mort par votre propre famille, vous êtes un mercenaire et vous embarquez pour un voyage épique, où vous passerez du statut de paria à celui de légende, et lèverez le voile sur les secrets de votre passé. Tracez votre propre chemin à travers un monde déchiré par la guerre, façonné par les Dieux et où les montagnes jaillissent de la mer», est-il écrit. 

    Déjà, les critiques semblent fort flatteuses à l’égard de ce nouvel épisode.  Nul doute que les amateurs de la série apprécieront de nouveau la proposition d’Ubisoft Québec. De son côté, même s’il a passé d’innombrables heures à créer ce jeu, Mathieu Casgrain compte l’apprécier dans tous ses détails chez lui dans les semaines à venir. 

     

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