Diane Lamarre du PQ en visite dans la région
De passage à Rivière-du-Loup dans le cadre d’une tournée des régions, Diane Lamarre, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, accessibilité aux soins et soutien à domicile, a réalisé un point de presse pour faire le point sur les intentions du Parti québécois en ce qui a trait à la santé en vue des prochaines élections.
Questionnée sur des enjeux locaux tels que le besoin en hémodialyse à Rivière-du-Loup, de même que la découverture à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac, Mme Lamarre n’a pas caché son intérêt envers ce dossier en répondant avec les grandes lignes du Parti québécois, sans toutefois manifester une connaissance approfondie du sujet.
Mme Lamarre a souligné le besoin d’écouter les citoyens et de leur permettre de participer aux décisions. Le plan de santé du PQ serait donc orienté vers les patients en fonction de leurs besoins.
Les enjeux les plus importants sur lesquels elle et le Parti québécois comptent se pencher en matière de santé sont le décloisonnement des professions ainsi que le développement du soutien à domicile. L’un des objectifs sera de donner plus de latitude aux professionnels de la santé tels que les « super infirmières » en réduisant les tâches non productives des médecins. Il sera aussi essentiel d’offrir plus de services médicaux près des gens, que ce soit à domicile ou à proximité de leur résidence, ce qui permettrait également de désengorger les urgences.
ÉLECTIONS PROVINCIALES
Mis à part Harold Lebel pour la circonscription de Rimouski et Pascal Bérubé pour la région de Matane, pour l’instant, aucun candidat potentiel du Parti québécois n’a été mentionné pour Rivière-du-Loup. Le président de l’exécutif régional du Parti québécois de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Vincent Couture, n’a également rien confirmé quant à sa possible candidature en tant que député.
TÉMISCOUATA
Lors de son passage au Témiscouata durant la fin de semaine, Mme Lamarre est allée à la rencontre des citoyens qui lui ont fait part de leurs préoccupations, notamment l’instabilité en chirurgie à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac, entre autres.
« D’excellentes solutions sont ressorties au Témiscouata », a-t-elle mentionné, en ajoutant que le gouvernement ne peut prendre des décisions à distance et que certaines d’entre elles ne peuvent pas s’appliquer à l’ensemble du Québec, ce pourquoi elle rencontre les gens dans leur région pour connaître leurs besoins.
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