X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Contrat de services ambulanciers : la CSAQ dénonce l’attitude de Gaétan Barrette

durée 19 avril 2017 | 10h35
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

    [email protected]

    La Corporation des services d'ambulance du Québec (CSAQ), qui regroupe près de 90 % des entreprises ambulancières de la province, dénonce le contenu du contrat de service que le gouvernement du Québec a décrété à la réunion du conseil des ministres du 29 mars.

    Le nouveau contrat de service, entré en vigueur le 1er avril prévoit d'importantes compressions, marque un net recul dans la prestation de services, affectera douloureusement les régions, en plus de s'attaquer au modèle d'affaires de PME québécoises, déplore la CSAQ. Québec s’était entendu le 25 mars avec 9 des 60 entreprises ambulancières dans la province concernant cette réforme. 

    La CSAQ, qui ne s’est pas entendue avec le gouvernement, estime que le contrat ainsi imposé applique des compressions budgétaires récurrentes de l'ordre de 40 M$ annuellement, compromet la qualité des services à la population, exerce un contrôle contractuel largement excessif à des entreprises privées indépendantes et réduit à néant les marges de manœuvre pour le renouvèlement des conventions collectives, ce qui risque d'envenimer le climat au moment où un conflit de travail est déjà en cours.

    Afin de contester l'imposition d'un nouveau contrat de services par le ministre, la CSAQ a déposé, en janvier, une requête en nullité devant la Cour supérieure.

    «C'est un recul sans précédent qui aura une incidence sur les conditions de travail de nos employés. Pour des motivations qui demeurent obscures et inexplicables, le ministre vient fragiliser les services offerts en région en tentant de chambouler un écosystème qui sert adéquatement les patients partout sur le territoire» , estime le directeur général de la CSAQ, Denis Perrault.

    La CSAQ craint de voir la main-d’oeuvre qualifiée quitter les régions pour desservir les grands centres urbains, et la fermeture d’entreprises ambulancières. Elle souhaite que les paramédics à l’extérieur des grands centres obtiennent les mêmes conditions de travail.

    Le 13 avril, le regroupement des ambulanciers a vu sa demande de rétractation de jugement rejetée par la Cour supérieure du Québec. Le Tribunal a également refusé de suspendre la décision du ministre de décembre 2016 dont l’entrée en vigueur a été décrétée au 1er avril 2017. «Les demanderesses n’ont pas démontré de violation à leur droit d’être entendues. Elles n’ont pas non plus établi que le jugement rendu sur l’ordonnance de sauvegarde aurait pu être différent ni qu’il est susceptible de déconsidérer l’administration de la justice», peut-on lire dans le jugement.

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 12h08

    Amélie Dionne dépose un projet de loi pour changer le nom de la circonscription

    La députée caquiste de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, a déposé le mercredi 7 mai à l’Assemblée nationale le projet de loi no 797, visant à ajouter Les Basques au nom de la circonscription. Il s'agit du premier projet de loi présenté par Mme Dionne. Cette Loi demande à la Commission de la représentation électorale de modifier le nom ...

    Publié à 11h41

    «Ce manque de transparence est un affront à la population», estime Pascal Bérubé

    Le projet de loi d’intérêt privé que la Ville de Rivière-du-Loup a préparé dans le cadre de sa lutte pour le maintien du service de traversier à son port d’attache actuel a été déposé ce mercredi 7 mai à l’Assemblée nationale. Il faudra maintenant voir s’il sera étudié par les parlementaires.  Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia et ...

    Publié à 11h24

    Entente de principe entre Québec et les syndiquées des CPE

    La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a conclu une entente de principe avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux dans le cadre de la négociation nationale des Centres de la petite enfance, le 5 mai. Cette nouvelle survient après 13 jours de grève des 13 000 travailleuses en CPE, ...