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La formation à distance très populaire en acériculture

durée 24 avril 2016 | 07h32
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Le Centre de formation professionnelle en production acéricole de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs compte actuellement 9 étudiants à Pohénégamook et pas moins de 53 pour la formation à distance.

    Du premier groupe de 9 étudiants, 5 sont dans le programme régulier et 4 dans celui de reconnaissance des acquis pour lequel les personnes inscrites complètent leurs connaissances. Le programme régulier comporte 1 005 heures de formation d’octobre à mai de la même année, incluant un stage en entreprise de deux mois et demi environ. Ces étudiants proviennent davantage du KRTB.

    Le Centre dispense également une formation à distance pour laquelle les étudiants doivent aussi faire la totalité des 16 compétences liées au travail acéricole. «Ces étudiants sont de partout au Québec. Avec 53 inscriptions dans ce groupe, c’est une année record. Environ 50 % d’entre eux sont inscrits au programme régulier et l’autre moitié dans celui de la reconnaissance des acquis», a souligné Francine Caron, enseignante. À distance, les étudiants mettent généralement de 6 mois à un an pour compléter leur formation, tout dépend de l’expérience déjà acquise par chaque personne. «C’est une tendance depuis 2008, nous avons rarement eu en bas de 30 étudiants. De plus, nous avons davantage de femmes, 10 sur 53 étudiants cette année», a-t-elle ajouté.

    L’ACÉRICULTURE ÉVOLUE

    Mme Caron a expliqué que le temps où les entreprises acéricoles augmentaient leur production seulement en haussant le nombre d’entailles n’est plus d’actualité, les producteurs sont maintenant à l’affut des nouvelles technologies et s’attardent davantage au procédé de fabrication pour obtenir de meilleurs résultats. Le fait d’avoir des travailleurs déjà formés lors de l’embauche est un atout important.

    Depuis 2015, le Centre de formation professionnelle en production acéricole est une école accréditée biologique. Le Centre possède une érablière de 4 500 entailles en production et vend son sirop d’érable à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec qui s’occupe de la mise en marché pour 13 500 acériculteurs du Québec.

    LA SAISON 2016

    Si les acériculteurs travaillent toute l’année dans leur érablière, la période de production est cependant de courte durée. Au Bas-Saint-Laurent, elle se déroule généralement de la troisième semaine du mois de mars à la troisième d’avril. «Mais depuis trois ans, nous la vivons plus tardivement. C’est encore le cas cette année avec les grands froids d’hiver qui ont persisté jusqu’en février et mars. Actuellement, il y a encore trop de neige au sol. Les coulées plus intéressantes et de pointe se déroulent sur 2 à 3 semaines. Les acériculteurs auxquels nous avons parlé nous ont précisé que le tiers de la production 2016 avait été réalisé en date du 14 avril dans la région, il reste donc de belles coulées à venir.

    Au fait, quand ça coule? Mme Caron a expliqué que la température ne doit pas baissée plus bas que moins 7 degrés Celsius la nuit pour éviter que l’arbre retombe en dormance. Le jour, la température ne doit pas dépasser 7 degrés. S’il fait trop chaud, il y a plus de bactéries ; l’arbre va se protéger et l’eau sera de moins bonne qualité. Comme on l’entend souvent, l’idéal est moins 5 degrés la nuit et 5 le jour.

     

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