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Hausse du compte de taxes résidentiel de 1,65% à Rivière-du-Loup

durée 22 décembre 2015 | 06h58
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Le 21 décembre 2015, les membres du conseil municipal de la Ville de Rivière-du-Loup ont adopté les prévisions budgétaires de l’année 2016. On y note une hausse moyenne du compte de taxes de 1,65%.

    «C’est en deçà de l’inflation fixée à 1,7%», a souligné le maire Gaétan Gamache. Sur le territoire de l’ancien Rivière-du-Loup, l’augmentation du compte de taxes d’une résidence est de 1,49%, ce qui représente 36 $ pour la maison moyenne évaluée à 186 000 $. À titre de comparaison et toujours pour cette propriété moyenne, c’était un montant de 50 $ pour l’année qui se termine, donc le budget 2015.

    BAISSE DE LA DETTE

    L’un des éléments plus intéressants de ces prévisions budgétaires concerne la dette à long terme. L’endettement total net est estimé à 38 135 523 $, soit une baisse de 2 103 599 $. Soulignons également la baisse du service de la dette de 350 000 $ de l’ancien Rivière-du-Loup. Cette dette totale de 640 000 $ sera complètement remboursée en 2018, mettant ainsi fin aux conditions qui avaient été fixées lors du regroupement de l’ancienne Municipalité de Saint-Patrice et de la Ville de Rivière-du-Loup.

    D’AUTRES CHIFFRES

    Les revenus atteignent 39 599 916 $, en hausse de 1,7% par rapport à 2015.
    Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 32 124 237 $, en hausse de 1,67% par rapport à 2015.

    La fin du partage de l’économie avec le ministère de la Sécurité publique signifie une baisse de 628 886 $ de la contribution de la Ville pour les services de la Sûreté du Québec. Cela représente une économie annuelle de 1,5 M$.

    Le maintien des compressions du pacte fiscal représente une somme de 640 000 $.
    Pour le programme triennal d’immobilisations 2016-2018, notons la somme de 82 M$ investie pour les différents projets, dont 18 M$ en 2016 (26,4% du montant de 2016, soit 4 920 263 $, provient de différents programmes de subventions; 27,7% du total de 2016, soit 5 048 340 $, provient de financement autre que la dette et les subventions).

    «Nous avons vraiment atteint nos objectifs : diminuer l’endettement, maintenir la qualité de services à la population et demeurer attractif comme ville autant pour les citoyens que les projets d’entreprises», a souligné M. Gamache.

     

     

    commentairesCommentaires

    5

    • O2
      Observateur 2
      temps Il y a 8 ans
      Une augmentation due à la mauvaise gestion administrative de la Ville ?
      Il n'y a pas de doute que les administrateurs voient trop grand pour ce que la population peut payer. Il y a une mégalomanie grave du dg et du directeur incendie,qui veulent le pouvoir absolut sur la région complète. Nos taxes sont mal investis afin de détruire les municipalités voisines afin de les avalés par la force.
    • LQ
      La questionneuse
      temps Il y a 8 ans
      Y a quelques choses que je ne comprend pas, pourquoi le maire n'a pas voulu répondre à la question d'un citoyen hier soir au Conseil municipale à la question suivante:

      Pourquoi le remboursement de la dette qui était d'environ 5 500 000.00$ en 2014 et 2015 est-il passé à 4 600 000.00$ pour le budget 2016?

      On comprend qu'un montant d'environ 800 à 900 milles (800 000.00$ - 900 000.00$) est amputé du montant généralement octroyé pour le remboursement de la dette.

      Qu'adviendra-t-il de ce montant habituellement affecté a diminuer la dette?
      À quoi pourrait bien servir ce montant s'il n'est pas attribué au remboursement de la dette?

      Y-a-t-il un dossier chaud qui pourrait rebondir prochainement à la suite de très mauvaises décisions des administrateurs de la Vile de RDL et qui couterait à peu près ce montant.

      On va suivre ça...
    • JMCE
      jacques minville, conseiller et président des finances
      temps Il y a 8 ans
      @ la questionneuse: la réponse à été donné par la trésorière, mais elle n'avais pas le micro. Pour l'année 2016 le montant est plus bas en fonction des obligations à payer. Aussi, si la dette diminue et les derniers taux d'intérêt plus bas(renouvellement ds les dernières années) entraine une DIMINUTION. De plus le budget est dispo pour analyse sur le site de la ville (pour voir les affectations), donc il n'y pas un dossier chaud et de mauvaises décisions, joyeux Noel!
    • S
      steph
      temps Il y a 8 ans
      jaqque, ta pas assisté a la mem reunion du conseil.maire gamache a pas voulu repondre a question en disant au monsieu avez vous dautre question a place de donné la reponse.pas fort, apres nous dise tres bonne administration.on dirait nous cache quelque chose en disant que tout va ben Pas confiance en politicien qui veule ben paretre et sarange pour controlé information
    • GO
      Gilles O.
      temps Il y a 8 ans
      J'aime beaucoup lire les commentaires et surtout apprécie la profondeur de l'argumentaire de ceux qui sortent les classiques "trop taxés, les fonctionnaires pas fins". C'est généralement bourré de fautes et plutôt pauvre en connaissances de fond. Quand on prend le temps de lire le budget d'un couvert à l'autre, comme je l'ai fait, et qu'on connait l'économie, on réalise assez rapidement que la situation financière de la ville est plutôt avantageuse. On peut sortir des classiques éculés à mort, il reste qu'une hausse en bas de l'inflation, si faiblement en deçà soit-elle, est appréciable, pour le peu que l'on compare ailleurs et compte tenu d'un contexte difficile pour les villes chez qui les gouvernements ont tendance à pelleter les problèmes. L'austérité n'a pas contribué au développement économique, pas plus que le pacte fiscal qui contraint les villes à plier les genoux. La baisse de l'endettement est, dans ce contexte, presque miraculeuse. Il faut toutefois comprendre les ratios pour savoir que les sommes appliquées à la dette ne sont pas calculées subjectivement, mais selon des critères édictées qui expliquent la différence des sommes allouées à la dette. Enfin, quand on connait l'économie, on sait que la dette n'est pas un mal, mais une nécessité quand on veut faire de l'équité intergénérationnelle. Tant que la dette est d'un poids relatif qui se situe dans une zone de confort, on ne nuit pas au développement, ni au poids du compte de taxe. Au contraire. On stimule le développement, tout en évitant de tout faire payer par quelques-uns ce qui servira pour des générations. En somme, c'est un budget qui tient la route.
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