Cacouna - L’homme d’affaires Bernard Simard et ex-porte-parole de Vitalité Cacouna a confirmé lundi la fin du mouvement citoyen qui avait comme leitmotiv le développement économique de Cacouna. Mais à l’en croire, cette fin s’inscrit dans un cheminement de main tendue.

«C’est important l’environnement, je le conçois. Mais il faut trouver un juste équilibre, là c’est trop pesant. On ne peut pas se permettre de ne pas se développer et en même temps espérer prospérer comme communauté», lance le propriétaire des complexes Place St-Georges et du complexe Le Séjour.

À l’en croire, la politique de la main tendue est peut-être la solution pour relancer le développement du port de mer. M. Simard soutient que le rayonnement de Cacouna a pâli ces dernières années. Il rappelle que les grands dossiers de développement, que ce soit le terminal méthanier, le projet Énergie Est, le terminal pétrolier et le projet de cale sèche ont contribué à engendrer un climat économiquement morose.

On ne peut pas se permettre de ne pas se développer et en même temps espérer prospérer comme communauté - Bernard Simard

Pour l’homme d’Affaires, un esprit de coopération entre les acteurs socioéconomiques de Cacouna et les promoteurs doit prévaloir afin de renverser cette tendance. «Je me suis fait barrer le chemin tellement souvent, que je connais les pièges de ces énergies négatives qui viennent à rebuter un développeur. On doit se demander ce qu’on peut poser comme action afin de faciliter le travail et l’écoute des promoteurs.»

CORPORATION

Questionné à savoir s’il accepterait un rôle au sein de la Corporation, Bernard Simard d’ordinaire verbomoteur prend une pause. «Il faut être facilitateur, il faut connaitre l’art du compromis, plier sans casser, et humblement, c’est un talent que je crois posséder», répond-il.

L’homme d’affaires se dit déçu de voir la région échapper des promoteurs sérieux «comme il s’en présente un tous les 10 ou 15 ans.» Il se dit donc prêt et ouvert à se joindre à la Corporation du port de mer si cette dernière veut bien de lui.

«Si ma présence est jugée opportune, qu’on souhaite la présence d’un homme d’affaires qui a des idées, de l’énergie, et qui verse dans la politique de la main tendue, je serai prêt! Je pense que je pourrais faire profiter la Corporation de mon expérience en relation des affaires à titre de développeur et de promoteur.»

Bernard Simard souligne qu’il n’a eu aucune rencontre en ce sens, ni avec les élus de Cacouna ni avec les membres de la Corporation dont le conseiller municipal Gilles D’Amours en est le président. Mais qui sait, ce qu’une main tendue…