X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Moyens de pression et visibilité accrue pour les constables spéciaux

durée 26 juin 2015 | 06h28
  • Rivière-du-Loup - Depuis le début du mois de juin, les constables spéciaux du Québec oeuvrant dans les palais de justice et dans différents édifices gouvernementaux de la Belle Province accentuent leurs moyens de pression. Ils arborent notamment un brassard portant l’inscription «Négociez notre vrai rangement». Ceux de Rivière-du-Loup ne font pas exception.

    Leur convention collective est échue depuis le 31 mars et c’est en partie pour décrier la lenteur des négociations que les constables sortent de l’ombre. Brassards, pantalons noirs ou jeans, collants appliqués au dos de leur veste pare-balle, ces derniers affichent leur mécontentement. Ils demandent à Québec de reconnaitre leur valeur.

    Le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec explique : «Québec ne reconnait pas notre importance au sein des agents de la paix. Nous sommes le corps d’agents le moins bien rémunéré derrière les agents correctionnels, les contrôleurs routiers et les agents de la faune. On demande à Québec de reconnaitre notre rôle, notre expertise, d’être évalué à notre juste valeur.»

    ÉVALUATION

    À ce titre, un système d’évaluation des emplois avait été convenu entre les parties afin de mesurer la valeur des emplois en fonction des principaux facteurs d’évaluation. Contrairement à la grande majorité des catégories d’emploi d’agents de la paix, les constables spéciaux n’ont jamais fait l’objet d’un accord. La situation a atteint son point de rupture en 2011.

    Dans le cadre de la présente négociation, le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec comptant environ 350 membres demande donc au Secrétariat du Conseil du trésor de reprendre l’exercice d’évaluation.

    «Nous devons affronter des situations où nous avons à traiter avec des comportements souvent négatifs, où nous avons à désamorcer certaines situations. Nous n’avons pas droit à l’erreur», ajoute le caporal Alexandre Proulx, constable au palais de justice de Rivière-du-Loup. Les constables,  qui ont la même formation que les policiers, demandent donc l’équité salariale. Avec un tel rattrapage, le salaire des constables spéciaux pourrait augmenter d’environ 8 %.

    PRESSION

    Aux  brassards, jeans et pantalons noirs, s’ajoute maintenant un collant à l’arrière de la veste pare-balle. L’uniforme pourrait encore faire les frais de moyens de visibilité. Toutefois, dans un court avenir, le port de vêtements de camouflage ne serait pas envisagé par les constables louperivois.

    Si à Montréal des juges ont refusé de siéger devant des constables vêtus de tenues de camouflage ou de jeans, la situation est beaucoup moins problématique à Rivière-du-Loup où aucun dossier n’a été affecté.

     

    commentairesCommentaires

    1

    • FD
      Francis d.
      temps Il y a 9 ans
      La seule pression de ses moyens de pression, c'est celle que ceux, qui veulent porter ce genre d'accoutrement, exercent sur ceux qui ne voudrait pas le faire...
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 12h08

    Amélie Dionne dépose un projet de loi pour changer le nom de la circonscription

    La députée caquiste de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, a déposé le mercredi 7 mai à l’Assemblée nationale le projet de loi no 797, visant à ajouter Les Basques au nom de la circonscription. Il s'agit du premier projet de loi présenté par Mme Dionne. Cette Loi demande à la Commission de la représentation électorale de modifier le nom ...

    Publié à 11h41

    «Ce manque de transparence est un affront à la population», estime Pascal Bérubé

    Le projet de loi d’intérêt privé que la Ville de Rivière-du-Loup a préparé dans le cadre de sa lutte pour le maintien du service de traversier à son port d’attache actuel a été déposé ce mercredi 7 mai à l’Assemblée nationale. Il faudra maintenant voir s’il sera étudié par les parlementaires.  Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia et ...

    Publié à 11h24

    Entente de principe entre Québec et les syndiquées des CPE

    La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a conclu une entente de principe avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux dans le cadre de la négociation nationale des Centres de la petite enfance, le 5 mai. Cette nouvelle survient après 13 jours de grève des 13 000 travailleuses en CPE, ...