Rivière-Bleue se dote d’un service de premiers répondants
Rivière-Bleue – À partir du lundi 22 juin, le service incendie de Rivière-Bleue offrira le service de premiers répondants pour la population riveraine. La formation de la brigade commencera en juin.
Un service de premiers répondants, c’est un service municipal qui s’inscrit dans la chaine des services pré-hospitaliers d’urgence sur le territoire de la Municipalité. Les premiers répondants sont des intervenants formés et accrédités pour intervenir auprès de victimes. Leur affectation est faite par le biais du service d’urgence 911, lorsque l’appel est classé comme une urgence vitale potentielle.
Le rôle des premiers répondants à Rivière-Bleue sera d’évaluer et de stabiliser l’état de la victime sous la supervision des techniciens ambulanciers et de prendre en charge la situation s’ils arrivent avant ces derniers. Les premiers répondants agissent seulement en fonction des protocoles enseignés et établis par l’Agence de santé. Ils n’effectuent pas de transport de malades, n’administrent aucun médicament non « protocolisé ». Ils ne sont pas affectés aux appels jugés non urgents.
La formation des intervenants, tout l’équipement médical (trousse, défibrillateur, etc.) ainsi que son remplacement, sont entièrement payés par l’Agence de santé. L’agence est également responsable d’effectuer un contrôle de la qualité des services rendus.
Afin de favoriser la mise en place du service, tous les intervenants de la brigade ont convenu de participer à la formation (16 heures) de façon bénévole. Le comité d’implantation et de planification agit bénévolement également. Subséquemment à la formation initiale, les intervenants doivent se requalifier annuellement lors d’une mise à niveau des connaissances (8 heures) afin de conserver leur accréditation.
La création d’un tel service fut envisagée suite à la consultation de quelques statistiques obtenues auprès de l’Agence de santé régionale. Les chances de survie d’un patient en arrêt cardiaque diminuent de 10 % pour chaque minute durant laquelle le patient est laissé sans traitement. Une intervention rapide réduit considérablement les risques de décès ainsi que les séquelles potentielles.